Les Femens ont encore frappé. Elles se sont dépoitraillées dans la nef de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Pour fêter le départ du Pape Benoît XVI et, au passage, insulter une nouvelle fois l’Eglise catholique.
Monocibles, les Femens ne sont pas programmées pour viser d’autres "églises" pourtant tout aussi conservatrices. Une mosquée par exemple. Parce que là, convenons-en, à Notre-Dame de Paris, l’intérêt spectaculaire est assez limité. Elles devraient se poser la question, elles qui cherchent à « faire de l’image » pour faire passer leur message, toujours suivies comme par hasard d’une flopée de photographes. Le même show à la mosquée, un vendredi, si les caméras sont bien placées… en une seule prise on met en boîte la scène finale de « Massacre à mains nues 4 », bientôt dans toutes les salles, 100 % hémoglobine !
Pas si courageuses que ça, les Femens, chair à canon libertaire d’accord, mais pas jusqu’à la mort. Elles recevraient pourtant la correction qu’elles méritent, nos concitoyens musulmans n’ayant pas encore abdiqué, eux, devant l’injonction de tolérance morale et physique.
Elle s’étaient pourtant opportunément placées à côté des cloches, les supplétives de cette nouvelle charge contre l’Eglise Catholique. Ce qui est plutôt une bonne nouvelle, l’Eglise est donc encore suffisamment pleine de vitalité pour avoir l’honneur d’être attaquée. Le message de l’Evangile est donc toujours une résistance que certains voudraient réduire. Car la seule question est la suivante: qui finance les Femens ? Quand on saura qui les importe d’Ukraine, les héberge à Paris, les paye pour se déloquer en plein hiver et prendre quelques coups, on aura sans doute la réponse à la question suivante : dans quel but ? N’y a-t-il pas un journaliste qui pourrait mener l’enquête et enfin justifier sa carte de presse plutôt que, depuis deux jours, gloser sur la couleur de peau du futur Pape ?