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Un gamin de 13 ans se suicide, lassé d’être maltraité dans l’indifférence parce que rouquin

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C’est finalement d’une forme de racisme ordinaire qu’est mort dans une relative indifférence Matteo, un beau petit Savoyard de 13 ans, retrouvé pendu dans sa chambre pour avoir été mis « en souffrance de par ses camarades de classe » de 4e parce qu’il était roux.

Il est pourtant d’usage en France de lutter contre toutes les formes de racismes, nous payons d’ailleurs suffisamment cher les gouffres financiers que sont les associations supposées faire ce qu’il faut pour lutter contre les discriminations en tous genres.

Se moquer des obèses, des handicapés, des noirs, des juifs, des homosexuels, des maghrébins, des aveugles et autres, c’est mal, ça mérite les gros yeux et la condamnation. Se moquer des roux est par contre très amusant, réclamer qu’on les noie dans un étang ou qu’on les latte à coups de pieds suscite des esclaffements collectifs et enjoués.

C’est donc dans cet engouement roussophobe que des petits crétins ont laissé s’exprimer leurs moqueries et leurs coups, sans que cela ne semble vraiment faire réagir le corps enseignant alerté pourtant par les signalements des parents de Matteo, notamment sur les coups que leur fils avait reçus au visage en janvier dernier. On imagine sans trop de peine que si la victime des quolibets et des coups avait été d’origine extra-européenne, les enseignants n’auraient pas manqué de faire diligence pour faire cesser ce scandale, criant au racisme, probablement même en auraient-ils profité pour faire un petit cours d’usage en de telles circonstances. Nul doute que les associations antiracistes auraient été sur le coup, de même que les médias rugissants qui en auraient probablement fait leurs choux gras la bave aux lèvres. Mais là, un roux… Allez, c’est pas méchant, c’est des blagues potaches, bon enfant, on se chambre entre ados, c’est bien connu. On ne va quand même pas leur faire la leçon sur la discrimination à ces chérubins, pas pour un roux quand même !

Malgré ces signaux d’alerte, les médias, qui aiment à s’interroger sur la façon d’enfoncer des portes ouvertes, se posent aussitôt la question d’usage : la tragédie aurait-elle pu être évitée ? Mais oui messieurs, elle était aussi évitable qu’un meurtre commis par un multirécidiviste qu’une Justice laxiste aurait laissé en liberté.

Le racisme c’est mal, appeler à tuer les roux, c’est drôle.

Il est admis que traiter un noir de « sale nègre » parce qu’il a la peau marron et les cheveux crépus est infiniment plus grave que de traiter un roux de « sale rouquin » parce qu’il a la peau blanche et les cheveux orange. La nuance entre les deux est certainement très subtile car pour ma part, je ne vois pas de différence.

« Peut-on vraiment parler de second degré quand on parle de mettre les roux dans des fours à 800°? » s’interrogeait un roux dans Rue89.

En 2011, la compagnie Orangina avait créé le buzz en plaisantant sur l’incongruité pour un roux d’avoir des amis. Et Tesco, une entreprise britannique, avait adressé des cartes de vœux montrant un petit garçon roux sur les genoux du père Noël avec ce slogan « le père noël aime tous les petits enfants, même les roux ».

Imagine-t-on un seul moment par exemple la Banque Postale faisant une affiche avec une famille métissée et sous-titrée « on aime tous nos clients, même les blancs » ? Ou Arthur Martin indiquant sur ses cuisinières qu’elles cuisent très bien les noirs, même à 280° ?

Oui, c’est drôle comme là, tout d’un coup ça choque tout le monde.

Et pourtant…

« Durant toute ma scolarité, primaire et collège, ça n’a pas cessé : boîte à rouille, roukmout, sale rouqin, rouquinos… Comment réagir lorsque le « racisme » n’est pas censé atteindre les blancs ? ».

« Si on ne peut plus se faire des griffes sur les noirs, les arabes, les gros, reste toujours les roux… ».

« Les roux incarnent selon moi un petit alibi qui permet de faire ressortir cette petite pulsion discriminante qui existe en chacun de nous. S’en prendre à un roux, ça reste politiquement correct sous nos latitudes ».

Voilà pourquoi Matteo a voulu en finir avec la vie. Voilà pourquoi ceux qui ont été alertés n’ont pas fait ce qu’il fallait pour que ce racisme toléré (voire encouragé) depuis qu’il était en 6e prenne fin.

Les SOS machin-chose seraient bien inspirés d’arrêter de créer du racisme là où il n’y en a pas et de se rendre un peu plus utiles là où il existe réellement et où il tue.

Caroline Alamachère

Riposte Laïque

Commentaires

  • Il me rappelle quelqu'un que j'ai bien connu avant de le perdre.

  • Il etait beau cet enfant! Peut-etre parce qu'il etait roux..
    Dans le nord de la France nous avons beaucoup de roux, mon grand pere avait les cheveux roux..
    http://www.youtube.com/watch?v=43NMduAX0zo

  • C'est vrai Nelly que les cheveux roux sont fréquents en Flandre et dans tout le Nord de l'Europe (13% des Ecossais et 10% des Irlandais le sont).
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Rousseur
    Le roux était la couleur des cheveux de Judas Iscariote ce qui expliquerait l'ostracisme particulier de l'Inquisition à son encontre et les traces laissées dans l'imaginaire collectif ?
    En tout cas, quoi de plus séduisant qu'une rousse flamboyante aux yeux verts ? :-))

  • Que disent ( ou n'osent dire) ceux qui l'ont poussé à cette extrémité, le remords peut tenir quelqu'un toute une vie.

  • @turigol.

    Votre approche est logique d'un point de vue chrétien.

    Comme Gaelle le montre, avec un Youssouf Fofana ou tant d'autres, ils ne regrettent pas leurs actes. Ils s'en repaissent.
    Leur morale n'a rien à voir avec la nôtre.
    Mais je ne pense pas vous apprendre quoi que ce soit sur ce sujet. Peut être, pensiez vous qu'à Bourg St Maurice, l'action n'était pas liée à de la racaille mais à des jeunes européens? Mais la "montagne" est déjà contaminée, turigol. Et de plus en plus. Et c'est une ville déjà bien contaminée par de la oufma.

    Ce sont certainement des racailles qui ont poussé Matteo à la mort.

    Certaines communautés ne partagent pas du tout notre morale. Je ne suis pas sûr que Gaelle ait évoqué ce qui est écrit ci dessous. Désolé c'est une très longue lettre reçue de l'institut pour la Justice. Peut être, peut elle faire l'objet d'un article si Gaelle le veut. Mais c'est un peu long, c'est vrai.
    Ce zakaria ne regretterait que la torture qu'on devrait lui infliger avant de le mettre à mort. Rien de plus.
    L'écoeurement prend aux tripes, et la colère monte à chaque ligne lue. C'est insoutenable.



    "Madame, Monsieur,
    C'est un message un peu exceptionnel que je vous adresse aujourd'hui.
    Je voudrais vous parler d'un livre qu'il faut lire de toute urgence pour garder les yeux ouverts sur ce qui se passe réellement en France.
    Ce livre, c'est « La France Orange Mécanique », de Laurent Obertone.
    Laxisme judiciaire, abandon des victimes, mépris des policiers, ensauvagement d'une nation. Ce livre s'attaque à tous les tabous de l'insécurité, explique dans le détail comment et pourquoi la criminalité a explosé depuis les années 60, sans qu'aucun gouvernement ne puisse, ni ne veuille, l'endiguer.
    Pourquoi refuse-t-on de faire face, de chercher à comprendre cette ultraviolence inédite, quand on sait que dans notre pays se commettent tous les jours 13 000 vols, 2 000 agressions, 200 viols. Tous les jours.
    La France Orange Mécanique, c'est la vérité des chiffres. La réalité d'une agression. Qui s'efforce de les dissimuler ? Pourquoi ?
    Nul n'est censé ignorer la réalité. En lisant ce livre, vous saurez.
    C'est pourquoi, je vous recommande vivement ce livre. Vous y trouverez la confirmation de ce que dénonce l'Institut pour la Justice.
    Vous pouvez vous procurer ce livre dans votre librairie ou directement en cliquant ici :
    www.amazon.fr/France-orange-mécanique-Laurent-Obertone/dp/B009S2LKLY/ref=zg_bs_689215031_1
    "Laurent Obertone est diplômé de l'École Supérieure de Journalisme de Lille et considéré par Michel Houellebecq comme l'une des grandes signatures de demain. Je vous recommande d'écouter ce qu'en disent le journaliste Robert Ménard, le criminologue Xavier Raufer, et le magistrat honoraire Philippe Bilger en visitant cette page.
    Mais vous pouvez juger par vous-même, avec cet extrait que l'Institut pour la Justice a obtenu en exclusivité. C'est l'histoire - terrible mais vraie - qui ouvre La France Orange mécanique. À lire jusqu'au bout :
    « L'homme s'est mis à marcher quand elle est passée devant lui. Elle a alors accéléré? le pas, en osant un coup d'œil par-dessus son épaule. Il était trapu, le crâne rasé, la peau sombre, vêtu d'un blouson noir. Il marchait derrière elle, les mains dans les poches. Elle avait vu ses yeux. Ses yeux qui l'avaient regardée.
    Malgré tout ce qu'on lui avait appris, la confiance en soi, l'auto-défense, les beaux discours de bienveillance envers les inconnus, le rejet des préjugés... la peur, cette peur honteuse était là, marchait sur ses pas. Il lui semblait même que l'homme venait de dire quelque chose. Elle s'entendit essayer d'articuler ce qui ressemblait à un non. Paralysée par la peur, la proie n'a pas la force de se retourner, de faire un scandale, de tenter d'effrayer son prédateur. Elle continuait à marcher. Comme face à un molosse qu'on devine dangereux, elle s'efforçait de ne pas montrer sa terreur, pour ne pas l'encourager. Pour l'instant rien ne s'était encore passé. Elle avait des amis, des projets. Sa vie d'étudiante suivait son cours. Mais il allait se passer quelque chose, au fond d'elle, la fille le savait. Quelque chose qui détruirait son passé, son avenir, et qui l'éloignerait à jamais de l'insouciance. (...)
    L'étudiante a pressé le pas. Lui aussi. Le bruit des pas, tout proche. Nouveau coup d'œil. Il était là. Ses mains n'étaient plus dans ses poches. Devant elle, l'escalier qui menait au parking. Sa voiture. À quelques mètres du salut, la peur qu'elle s'interdisait d'avoir la rattrape soudain : elle est saisie par des bras puissants, soulevée, violemment jetée du haut de l'escalier. Une chute de dix mètres qui lui brise la colonne vertébrale. Le souffle coupé, meurtrie de multiples fractures, la jeune femme agonise. Elle ne peut plus bouger, tétanisée par la souffrance. C'est grave. Horriblement douloureux. Pourquoi ? Pourquoi a-t-il fait cela ? Va-t-elle mourir ? Ce n'est pas terminé.

    Comme dans ses pires cauchemars, elle ne peut plus fuir, pas même bouger. Son cerveau ordonne, le corps ne répond pas. Ce n'est plus son corps. C'est déjà celui de ce prédateur qui le traîne à l'abri d'un bosquet pour s'en repaître. Il la frappe. Lui sourit. La frappe. Pourquoi ? Elle supplie. Pourquoi ?
    Il n'y a pas d'explications. Bien au-delà de la douleur physique, quelque chose s'est brisé en elle. Une scission intérieure entre ce corps cassé, cette horrible réalité et son âme qu'elle vient de perdre, oubliant tout, jusqu'à ce qui devait être son existence normale. Mais on ne peut s'abstraire de la douleur, de ce corps étranger, de sa force, de son odeur, de ses paroles odieuses, de ses coups. Elle veut fuir, elle ne peut pas. Il prend son temps. Il lui lèche le visage, lui mord la joue, lui parle d'amour. La frappe. Elle ne comprend pas. Il arrache ses vêtements, la torture, la viole à plusieurs reprises, variant les plaisirs, de toutes les fac?ons possibles. Elle veut s'évanouir. Elle ne s'évanouit pas. Il y a du sang. Elle crie. Il la frappe encore. La fait taire. Lui écrase sa grosse main sur la bouche, jusqu'à lui briser la mâchoire. Elle avale son sang. La souffrance est telle qu'elle donnerait tout pour s'évanouir. Elle voudrait mourir. Elle ne s'évanouit pas. Elle ne meurt que dans sa tête.
    « Il l'a manipulée dans tous les sens au point qu'elle voyait ses jambes passer derrière elle. C'est une véritable horreur. Il ne pouvait pas ignorer son état », a expliqué un neurochirurgien au procès. Pour le spécialiste, la douleur de la jeune femme fut extrême, permanente. Lui, le prédateur, c?a ne l'a pas freiné, les suppliques. Au contraire, c?a lui a donné du cœur à l'ouvrage. Il a choisi de nier l'âme de cette femme, de cette chose qui n'existe que pour le satisfaire. Il prend son temps. Recommence. Encore et encore. Le calvaire va durer des heures. Toute la nuit. Les viols, les coups. Les mots, la torture. (...)
    Celui qui vient de prendre son existence se nomme Zakaria. Il a déjà été condamné pour agression sexuelle. Pendant qu'il est interpellé par les policiers, les chirurgiens de Besancon parviennent à sauver les membres supérieurs de sa victime. Ils ne peuvent rien faire pour ses jambes. Pauline passera le reste de ses jours dans un fauteuil roulant, dépendante de soins lourds, sans parler des dégâts psychologiques, qu'aucune thérapie ne pourra jamais effacer.
    Les faits se sont déroulés en octobre 2004. Zakaria a été condamné une première fois, puis a fait appel. Pour sa défense, l'homme prétend qu'il n'a pas pris conscience de la gravité des blessures de la jeune femme pendant qu'il la violait. « Mon client n'a jamais eu la volonté de commettre des actes de torture et de barbarie lorsqu'il violait la victime », a expliqué son avocat. Pas le mauvais gars, ce Zakaria. L'agresseur que tout le monde rêverait d'avoir. Le violeur idéal. Consciencieux, compréhensif, prévenant. On s'étonne presque qu'il soit condamné à nouveau.
    Et surprise, la cour de cassation casse ce jugement, pour vice de forme. On pousse à nouveau Pauline dans l'escalier. La justice la replonge dans sa nuit infernale.
    Zakaria a une nouvelle fois été jugé en 2010, après six ans d'attente pour la malheureuse paraplégique. Zakaria s'est de nouveau défendu, a de nouveau été condamné, à la prison à perpétuité avec 22 ans de sureté. Un verdict réservé aux assassins. Et c'est bien ce qu'il est. Pauline a obtenu le huis clos. Elle a obtenu de ne pas croiser le regard de son bourreau. Hantée par ses souvenirs, elle a demandé à son avocat de simplement dire aux jurés combien Zakaria avait « bousillé sa vie ».
    C'est à partir de ce genre de fait que le citoyen normalement constitué pose son journal et s'interroge.
    Pourquoi Besançon, vieille ville provinciale à la réputation plutôt bonne, a-t-elle été le théâtre d'un crime aussi épouvantable? Pourquoi ce drame n'a-t-il pas intéressé les médias nationaux, censés « distiller la peur » à la première occasion ? (...)
    Tout citoyen peut demander des comptes à son administration, proclame la Déclaration des droits de l'Homme, au nom desquels on protège les droits fondamentaux de gens comme Zakaria. Tout citoyen peut légitimement se demander si sa sécurité est bien assurée. Alors on se documente, comme je l'ai fait, en petit journaliste provincial. D'abord sur sa ville, puis son département, puis sa région. Puis sur d'autres contrées. Puis on finit par dessiner le tableau de l'insécurité de la France entière. Et de faits en rapports, d'articles en rencontres, de crimes en investigations, on découvre l'ampleur du désastre. Et on se dit qu'il faut l'écrire. Ce bouquin n'est pas celui d'un sociologue, d'un politicien ou d'un militant. Il ne veut convaincre personne. Il raconte ce que l'on voit quand on s'efforce de regarder. Personne ne va venir vous prendre la main.

    Ce livre n'est pas là pour vous dire ce que vous avez à faire. Ce livre se lit comme un compte-à-rebours, du chapitre dix au chapitre zéro. Un décompte avant un décollage, ou avant une explosion, c'est ce que nous allons tenter de déterminer. Par commodité, chaque fait cité ne renvoie qu'à une seule source médiatique, dans lequel le fait en question a été exhaustivement relaté. Mesdames et messieurs, accrochez vos ceintures, enfilez vos lunettes 3D. Bienvenue dans la réalité. »
    Sources : Laurence Havel, Secrétaire Nationale de l'Institut pour la justice.
    Vous voulez que la Justice change ou qu'elle cesse de faire de vous des doubles victimes?
    http://petitions.institutpourlajustice.com/referendum/video.php?utm_source=mail20130208&utm_medium=lien_email&utm_campaign=orangemecaniqu

  • @ "Poil de carotte" n'était pas aimé par sa mère! Ca ne l'a pas empêché de devenir un grand écrivain!

    Ce n'est seulement pour ses cheveux roux que Matteo était harcelé... Il était blanc, aux yeux bleus, français et savoyard, et semble-t-il doué à l'école.

    Qu'il repose en paix, ce pauvre enfant.

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