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Bernard Kouchner : "Il faut livrer des armes aux rebelles syriens"

 

Les 27 ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne se réunissent demain à Bruxelles. Le médiateur des Nations unies Lakhdar Brahimi est invité. La question de l’embargo sur les armes qui expire le 1er mars sera à nouveau posée.

Souhaitez-vous que l’Union européenne renouvelle l’embargo sur les armes, l’assouplisse ou le lève ?

Avant de se décider sur ce sujet, examinons les raisons pour lesquelles on n’a rien fait jusqu’à présent. La vraie raison est qu’on n’a pas voulu choisir entre la peste et le choléra. Entre une dictature laïque, celle de Bachar El-Assad et de son père, qui n’avait pas hésité à massacrer plus de 50.000 islamistes à Hama en 1982 sans que quiconque ne réagisse, et des rebelles, à très grande majorité sunnite, dont certains sont proches de l’idéologie et des méthodes d’Al-Qaida.

La communauté internationale a refusé également le choix d’une intervention militaire destinée à protéger les populations civiles. Pas seulement parce que toute résolution en ce sens a été bloquée par la Russie et la Chine mais parce que ce n’était jamais le bon moment, notamment à l’approche des élections américaines.

Enfin, en refusant de recourir aux Russes pour leur demander comment s’y prendre avec Bachar, on les a vexés et braqués alors qu’on aurait dû leur faire confiance. C’était à eux de s’impliquer pour faire la paix sur le terrain. Si bien finalement que le fameux discours selon lequel on n’allait pas « laisser faire Bachar », conjugué à l’exigence du départ du dictateur nous a amenés à compter les morts. Pas loin de 90 000, nous dit John Kerry maintenant. Or, ce sont toujours les civils qui trinquent. Cela veut-il dire que la vie d’un enfant syrien coûte moins cher qu’une autre ?

Je crois maintenant que notre devoir est d’intervenir. Le droit d’intervenir, cela s’appelle le droit d’ingérence, c’est une invention française, devenue la « responsabilité de protéger ».

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E&R

Le serpent...

Commentaires

  • Ce droidlommiste patenté n'est qu'un criminel de guerre au service de sa patrie (Israël). Il veut des morts, encore des morts, toujours plus de morts ! Il révèle ce qu'est la vraie nature du "droit d'ingérence", une arme au service de ses amis de l' "Axe du Bien".

  • L'ex-ministre Kouchner, qui a vu ses positions pour l'ingérence à prétexte humanitaire reprises par Juppé puis par L. Fabius, est cohérent avec son appel à bombarder l'Iran, et avec son silence sur tant d'autres crimes.
    Evidemment, le bien-être des peuples est le cadet de ses soucis : les casseroles qui lui tirent la queue, parmi lesquelles Biafra, Myanmar, Gabon, en témoignent.

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