L'ONU a fait état vendredi "d'informations terrifiantes" sur des "atrocités" commises dans le nord du Mali. Il n'a pas précisé qui sont les auteurs de ces violences. Le CICR a pour sa part affirmé que la situation "n'est pas du tout stable".
Un porte-parole du Bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) a mentionné des assassinats, enlèvements, viols et le recrutement forcé d'enfants.
Depuis l'intervention française le 12 janvier, l'ONU a recensé 16 000 personnes déplacées supplémentaires, a-t-il indiqué. Il a ajouté que des besoins humanitaires urgents existent dans les domaines de la santé, de l'éducation et de l'alimentation.
Situation instable
Les agences de l'ONU se sont aussi inquiétées de la présence de mines et d'engins non explosés qui entravent l'acheminement de l'aide. Quelque 700 000 enfants ont dû interrompre l'école et une école sur trois ne fonctionne pas dans le nord. Toutes les écoles sont fermées à Kidal, a précisé une porte-parole de l'UNICEF.
Pour le chef de la délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Mali et Niger, la situation au Mali n'est "pas du tout stable". Selon lui, les attaques suicides risquent de perdurer, et la "situation actuelle n'est pas propice au retour des populations".
La rébellion touareg, qui collabore avec l'armée française dans le nord-est du pays, a d'ailleurs été vendredi la cible d'un attentat suicide qui a fait cinq morts, dont deux kamikazes, et plusieurs blessés dans les rangs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et parmi les civils.
Combats à Gao
Cette région montagneuse des Ifoghas, entre Kidal et Tessalit, sert de refuge à de nombreux islamistes armés liés à Al-Qaïda traqués par l'armée française depuis plusieurs semaines. Mais elle est aussi le berceau des Touareg.
A Gao, des soldats maliens, appuyés par des forces françaises, ont tiré à l'arme lourde vendredi sur la mairie où s'étaient retranchés la veille des islamistes armés. Selon l'armée française, entre quinze et vingt islamistes ont été tués au cours des combats de jeudi.
(ats / 22.02.2013 17h27)
ALTERINFO
Commentaires
Apres la Lybie, le meurtre horrible de Khadafi, et les purges ethniques de lybiens noirs, la France continue de plonger les mains dans le sang ... tristesse et abomination.
les atrocités sont depuis des siécles lors des conflits, monnaie courante , l,ONU découvre la lune !!
ce sont toujours les populations civiles qui trinquent en permanence , malheureusement cela n,est guére prés de changer !!
d,ailleurs qui sait qu,un jour l,Europe connaitra à nouveau des malheurs pareils !!!
salutations.
@ Décée, oui, tristesse et abomination... que ressentir d'autre en lisant ces infos ? En visionnant les vidéos?