Hugo, 11 ans, a le sentiment d’être victime d’une double peine. Ce jeune Grenoblois, très violemment frappé dans son collège, a été contraint de quitter l’établissement alors que son agresseur, lui, continue à y être scolarisé. Scandalisés, les parents d’Hugo ont décidé de porter plainte contre le proviseur.
En septembre, Hugo, élève de 6e du collège Stendhal de Grenoble (Isère), est agressé par un camarade de classe âgé de 12 ans. « Il m’avait prévenu : Je vais te taper, tu vas voir qui est le plus fort. Je t’attends à la sortie. J’étais allé voir la conseillère principale d’éducation. Elle m’avait dit qu’elle placerait des surveillants devant le collège. Mais il n’y avait personne lorsque j’ai été frappé », raconte Hugo.
Une exclusion… mais assortie du sursis
Ses parents signalent les faits à la police. De son côté, la direction du collège affirme qu’elle ne peut rien faire, l’incident s’étant produit à l’extérieur. Le 25 janvier, Hugo est la cible du même agresseur. A l’intérieur du collège cette fois. « Avec ses mains, il m’a serré au niveau de la trachée-artère. Il m’étranglait, je ne pouvais plus respirer. Je me suis évanoui. Il m’a donné des coups de poing et jeté dans les escaliers. J’aurais pu mourir », relate, encore traumatisé, le garçon. Le médecin qui l’a examiné conclut ainsi son rapport : « Traumatisme crânien avec perte de connaissance suite à une tentative de strangulation suivie d’une chute dans les escaliers. »
L’enfant se voit délivrer une incapacité totale de travail de dix jours, prolongée jusqu’au 22 février. Ses parents portent plainte. Ils attendent une sanction exemplaire de l’Education nationale contre l’agresseur. Or, le 18 février, le conseil de discipline prononce à son encontre « une exclusion définitive » mais « avec sursis ». Cet élève reste dans l’établissement mais change juste de classe. « Il n’a même pas eu une heure de colle pour des faits aussi graves. C’est scandaleux », clame Véronique, la mère d’Hugo.
Hors de question pour l’enfant de revenir au collège avec le risque de recroiser son agresseur. Ses parents décident donc, contraints et forcés, de le changer d’établissement. Hugo est écœuré : « J’ai dû partir alors que c’est moi qui me suis fait agresser. Je trouve cela injuste.»
« Si, aujourd’hui, on inculque à nos enfants que l’on peut faire ce que l’on veut, sans être sanctionné, mais dans quelle société vit-on? » s’insurge son père. Les parents d’Hugo ont décidé de porter plainte contre le proviseur pour « manquement à la sécurité » et « mise en danger de la vie d’autrui ».
Du côté du rectorat, on regrette le départ d’Hugo, mais on justifie l’absence d’exclusion contre son agresseur : « Nous sommes dans le domaine de l’accompagnement de mineurs. Il convient de donner au jeune agresseur une chance pour le futur et qu’ayant pris conscience de ce qui s’était passé il ne renouvelle pas ce genre d’exaction », explique le directeur de cabinet du recteur.
Le Parisien - 25/02/13
NdB: Maintenant ce sont des "Chances Pour le Futur"!
Commentaires
Je crois bien que j'aurais retourné le bureau de ce lâche proviseur avant de partir ! Il faut que les parents soient plus pugnaces et ne laissent plus rien passer ! C'est un comble de devoir être agressé et en plus de devoir changer d'établissement !!! La plainte du père doit être suivie sans faiblesse et diffusée dans les médias et sur la toile !
PS : La question de l'origine ethnique de l'agresseur ne se pose même pas, elle explique à elle seule l'attitude du proviseur !
Il se prénomme Hugo, on le sait, mais l'autre, pourquoi cache -t-on son patronyme, pourquoi donner une chance à ce genre de petite frappe, son avenir est tout tracé, devenir une saloperie définitive et protégée.
« Hugo, 11 ans, obligé de fuir son collège après deux violentes agressions » : en attendant que les FDS, chassés de chez eux par les immigrés, soient obligés de fuir la France !
Question subsidiaire : quel pays pourra accueillir ces Français réfugiés?
@ abad: je ne vois que le Mexique où il y a déjà de nombreux Français obligés de quitter la France. Ils ont refait leur vie et sont très heureux. Ils ont été très bien accueillis. Au Mexique, le climat est meilleur qu'au Canada, et la vie n'y est pas chère du tout. On apprend vite l'espagnol, plus vite que le russe!
"Nous sommes dans le domaine de l’accompagnement des mineurs "
Le mot magique "mineur" pour justifier l'injustifiable, alors qu'il est reconnu qu'il existe des tueurs nés.
L'étrangleur doit être une CPF pour qu'il soit l'objet de tant d'attentions.
En maintenant l'étrangleur dans l'école, on exclue ipso facto sa victime.
donner une chance à l,agresseur , parfaitement dans la ligne du crédo de la mére Taubira !!
Gaelle , le Maroc n,est pas trop mal non plus , question sécurité et pouvoir d,achat , mieux qu,en France , à deux heures de vol de Marseille ! et beaucoup de Français y sont déjà installés!!
salutations.
parvus, je n'irai pas m'installer dans un pays musulman!