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François Hollande : le « géant » qui va dans le mur, au ralenti et sans bling-bling [Billet d'humeur]

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Les Français devraient montrer un peu plus de fierté vis-à-vis de leur François national : ne va-t-il pas recevoir bientôt un prix de l’UNESCO pour son action en faveur de la paix au Mali ? Quel homme, ce François !

D’ailleurs les médias ne le montrent plus que serrant les mâchoires. Normal puisqu’il est devenu un « chef de guerre » au service de la paix. Et la situation au Mali ou au Cameroun le démontre amplement : partout on respecte la voix de la France et les intérêts français. Avec une redingote et un petit chapeau, François ressemblerait presque à Napoléon.

Bientôt il recevra sûrement le prix Nobel d’économie, n’en doutons pas : ne promet-il pas de réaliser l’impossible ? C’est-à-dire de retrouver la croissance tout en redressant les comptes publics en augmentant les impôts, les cotisations, les tarifs et les taxes, sans réduire les dépenses ? Ou, mieux encore, de réindustrialiser la France tout en maintenant les frontières économiques grandes ouvertes et tout en sauvegardant l’euro ?

 

François est un géant. Rien qu’à le regarder on s’en doute.

Rien ne lui résiste : ni les plus mauvais sondages d’opinion de la Ve République, ni les manifestations dans les rues, ni la croissance zéro que la Commission européenne promet à la France. Il va changer en mieux notre quotidien : bientôt le mariage pour les homosexuels, la fin des prisons, l’égalité entre l’homme et la femme et la mort douce pour nos vieux si malades. Sans parler de notre sécurité qui va s’améliorer, comme les policiers le voient tous les jours. Car François a le sens des priorités : il sait faire notre bien malgré nous. Les Français ne le savent pas : ils n’ont pas élu un président mais un géant, un guide et un démiurge.

D’ailleurs, François parcourt le monde pour apporter sa bonne parole et sa bénédiction, tel un nouveau pape. N’a-t-il pas eu des mots si tendres pour ces pauvres Grecs sacrifiés sur l’autel de l’euro ? Ou pour vanter en Inde le caractère accueillant de la France aux investisseurs étrangers ? Ou pour rappeler en Algérie les fautes de la colonisation ? Quel homme courageux notre François : il ne mâche pas ses mots, il a le sens du verbe. Et l’on voit que tout le monde l’écoute et le respecte. Comment n’en serions-nous pas fiers ?
Et puis il sait si bien s’entourer que cela rassure.

Prenez par exemple son premier ministre : il respire tellement la confiance et la joie de vivre. Rien qu’à le voir, on sent qu’il sait où il va. Et en tant que professeur d’allemand, quand on connaît les performances de l’Education nationale en matière d’enseignement des langues, il parle certainement d’égal à égal avec l’Allemagne. Comme il est fort, Jean-Marc !

Voyez aussi sa ministre de la justice que nos médias, si objectifs vis-à-vis du pouvoir, présentent comme la révélation du quinquennat. Pensez : elle a fait voter le projet de loi sur le mariage homosexuel par une Assemblée nationale à majorité socialiste : quelle intelligence, quelle habileté ! Et que dire de son ministre du redressement productif, qui sait si bien répondre aux patrons américains, et défendre les syndicats, ce qui améliore tellement l’emploi des Français. Sans parler de Ségolène comme vice-présidente de la Banque publique d’investissement : on sent tout de suite que l’on va bien employer l’argent de nos gros impôts.

Comment ne pas voir enfin que, comme président, François diffère profondément de Nicolas. Avec lui nous allons dans le même mur, mais cette fois normalement, comme au ralenti et sans trop de bling-bling. C’est tout de même plus agréable !

Bon je vous quitte : je dois rentrer à l’hôpital psychiatrique pour suivre mon traitement.

Michel Geoffroy

Image : Image originale de Christian Augey
Crédit photo : Christian Augey

Source : Polémia – 2/03/2013

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Commentaires

  • Soyons juste ; le fromage n’est pas pire que le hongrois : si sur certains sujets il bat le hongrois, sur d’autres c’est le hongrois qui gagne. En moyenne ils se valent. Normal : ils obéissent aux mêmes officines mondialistes qui haïssent le peuple français !

  • En venir à regretter tacitement le hongrois montre que nous sommes vraiment tombés bien bas. On ne préfère pas la peste ou le typhus au choléra... Comme les Français ont en effet la mémoire courte!

  • une réalité que refusent évidemment la gauche et ses cohortes de bobos!!
    reste le bon peuple , mais qui ne compte guére pour nos saigneurs !!!
    salutations.

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