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Marseille: un policier de la BAC volontairement percuté par une voiture en fuite

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Jean-Marc est un miraculé ! En quelques mois à peine, ce policier de la brigade anticriminalité de 41 ans a échappé à la mort par trois fois alors qu'il était en plein exercice de ses fonctions. Depuis vendredi soir, il a le pied dans le plâtre à cause d'une vilaine fracture. La voiture qui l'a volontairement percuté aurait pu le tuer sur le coup. "Il a réellement une bonne étoile", note une commissaire, encore abasourdie par la violence de la scène qui s'est déroulée, vendredi en fin d'après-midi, à l'entrée du parc Borély.

Depuis quelques jours, les voitures stationnées sur le parking du parc étaient la cible de vols et de dégradations. À la suite d'un renseignement, Jean-Marc et son coéquipier mettaient donc en place une surveillance à proximité. Vers 18 heures, ils apercevaient un individu fracturer un camping-car et repartir avec un sac en direction de son Opel Corsa.

Les deux fonctionnaires ont alors tenté de l'interpeller mais l'homme, bien décidé à ne pas se rendre, s'est engouffré dans son véhicule et a fait demi-tour en trombe avant de s'engager sur la contre-allée du Prado. Arrivés en courant, les deux policiers ont voulu lui faire barrage en sortant leur arme. Mais le fugitif a accéléré. Dans leur direction. "Pour stopper le véhicule, le policier a dû faire usage de son arme par deux fois. Un impact a touché la voiture", explique-t-on du côté de l'Hôtel de Police.

Mais, visiblement, rien ne semblait arrêter le voleur à la roulotte. Jean-Marc a juste eu le temps de se jeter sur le côté avant d'être heurté, au niveau d'une jambe, par le véhicule. "Le choc a été d'une telle violence que son arme de service a été retrouvée à plus de 10 mètres de l'impact", précise une commissaire. Après avoir tenté de percuter l'autre policier, le voleur a réussi à prendre la fuite... Du moins pendant quelques heures.

Alors que le fonctionnaire blessé était hospitalisé, un signalement du véhicule en cause était largement diffusé. Vers 20 heures, l'Opel Corsa avec l'impact sur le capot, était retrouvée stationnée au début de la rue du Rouet. Quatre heures plus tard, son propriétaire était interpellé. Placé en garde à vue dans les locaux de la sûreté départementale, le suspect, âgé d'une quarantaine d'années, devra s'expliquer sur son geste. Délibéré ou pas.

Il avait interpellé Jimenez

"Cette mise en danger est malheureusement le lot des policiers de sécurité publique qui se retrouvent à tout moment devant des individus qui peuvent passer à l'acte, note le directeur départemental de la sécurité publique, Pierre-Marie Bourniquel. On n'a pas le temps de préparer notre action et on peut se retrouver devant une difficulté majeure."

Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a appelé le fonctionnaire blessé hier matin afin de lui apporter son soutien, tout comme Caroline Pozmentier, adjointe UMP à la sécurité, au nom de la municipalité. "J'ai proposé au maire que lui soit remise la médaille de la Ville d'autant que ce policier s'est déjà fait remarquer pour des actes de bravoure", précise l'adjointe.

Le 6 décembre dernier, en effet, alors qu'il contrôlait un véhicule suspect dans une impasse de La Capelette, Jean-Marc essuyait plusieurs coups de feu avant que le tireur ne soit interpellé. Sans le savoir, il venait de mettre la main sur Raphaël Jimenez, un dangereux malfaiteur activement recherché depuis sa sanglante évasion de la maison d'arrêt de Luynes lors d'un transfert à l'hôpital d'Aix, le 4 octobre 2011.

Quelques semaines plus tôt, il était victime d'une intoxication alors qu'il intervenait dans un immeuble en feu pour secourir les habitants. "Malgré le choc psychologique, cet excellent fonctionnaire, qui n'a rien d'une tête brûlée, désire poursuivre son action au sein de la brigade anticriminalité", assurent ses supérieurs.

La Provence - 03/03/13

Commentaires

  • La BAC ? N’est-ce pas cette brigade que Valls a récemment accusée de tous les maux ?

  • Un grand commis, comique de service, propose des médailles là où il faudrait des mitrailleuses, la France crève de la connerie de ces pitres.
    Il n' y a pas de lois pour faire la guerre, il n'y a besoin que de patriotes en armes et bien décidés à dépolluer le Pays.

  • les fonctionnaires de police agissent dans le cadre de la loi!!
    le probléme est que la justice ne suit pas !!
    salutations.

  • la provence de dimanche dernier mettait en premiere page "AURAIT ETE " percuté !! , que signifie aurait été , , j ai renoncé finalement à poser poliment la question au journaliste qui de toute façon ne répond jamais , (sauf un ou une , une fois..GAUTHIER MICHEL 13

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