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Un troisième soldat français tué au Mali

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Cédric Charenton, 26 ans

 

L'intervention militaire au Mali a coûté la vie à un troisième soldat français. L'Elysée a annoncé ce dimanche en fin de matinée la d'un militaire lors de combats contre des jihadistes dans le nord du pays.

                Agé de 26 ans, Cédric Charenton appartenait au 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers (Ariège). Il s'était engagé au 1er RCP fin 2009. Grenadier voltigeur de la 2e compagnie, il avait précédemment servi en Nouvelle-Calédonie, en Afghanistan. et au Gabon. Il était célibataire.



«Il faut fouiller» pour «localiser et détruire», affirme l'état-major français

Selon le colonel Burkhard, l'opération n'est pas achevée. Dans cette zone montagneuse de moyenne altitude, «il y a des vallées larges, d'autres plus étroites. Il y a des grottes. Il faut fouiller», a-t-il indiqué «pour localiser et détruire»,. Il a souligné que les troupes françaises avaient affaire à des «adversaires fanatisés» qui se battent sans «idée de retour» ce qui a «un coût» pour eux.

Quant à la sécurité des otages, le porte-parole de l'état-major français a déclaré que c'était «une priorité» des troupes, «une préoccupation permanente». Pour cela, les «Tchadiens coordonnent leurs avec les nôtres».

Enfin interrogé sur le soutien d'autres pays, le colonel Burkhard a précisé que «les Américains, mais aussi les Britanniques, les Danois et les Belges notamment» apportaient «un appui logistique» aux opérations françaises ainsi qu'en matière de renseignements.

L'hommage de Hollande et Le Drian

«Le président de la République a appris avec une grande tristesse la mort au combat hier soir dans le nord du Mali d'un soldat du 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers», déclare l'Elysée dans un communiqué. «Le chef de l'Etat exprime son profond respect pour le sacrifice de ce jeune soldat». Affichant une nouvelle fois la détermination de la France, François Hollande salue «le courage et l'ardeur des forces françaises engagées dans le combat contre les groupes armés terroristes pour restaurer la pleine souveraineté du Mali, aux côtés des forces armées maliennes et des contingents africains».


Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a également rendu hommage au soldat tué dans un communiqué : «Agé de 26 ans seulement, le caporal Cédric Charenton a apporté de nombreuses fois la preuve de son courage lors des missions qu’il a remplies en Nouvelle-Calédonie, en Afghanistan et au Gabon. Le souvenir de son sacrifice dans l’un des combats les plus violents que nos forces aient connus sur le territoire malien nous animera à jamais.»




Le 11 janvier, dès le premier jour de l'engagement français, le pilote d'hélicoptère Damien Boiteux, 41 ans, est tué lors d'un raid aérien à Konna. Un deuxième soldat trouve la mort le 19 février, Harold Vormezeele, légionnaire sous-officier du 2e Régiment étranger de parachutistes de Calvi (Corse), lors d'un «accrochage sérieux» avec les groupes terroristes dans le massif des Ifoghas, dans le nord du pays.

Fin février, la France a déclenché une nouvelle phase de son offensive dans l’Adrar des Ifoghas, la zone montagneuse située dans le nord du pays. Nom de code : pénétration. C’est dans cette région, grande comme le Massif central, que se cachent les chefs terroristes et leurs militants les plus aguerris. Et sans doute les sept otages français détenus par Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique). Paris n'avait toujours pas confirmé ce dimanche la mort de deux leaders jihadistes dans ces opérations conjointes avec les forces maliennes et tchadiennes.

LeParisien.fr - 03/03/13

Commentaires

  • Et un patriote français de moins, la mondialisation progresse ! Nos élus et nos gouvernants se frottent les mains !

  • Les maliens de Paris vont ils rendre hommage à ce soldat français mort pour le Mali . Mais quel Mali ?
    C'est à qui le Mali ?à quelles tribus ? Hollande le sait il ?

  • @ tramoni: les Maliens qui vivent en France, à l'abri, devraient rendre hommage à nos soldats morts pour LEUR sécurité - pour LEUR pays. Ils ne sont pas morts pour la France, mais en service commandé par Hollande.

    Le Mali? C'est B. Lugan qui sait à qui il appartient, qui connaît les clans, les tribus...

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