Le président de la République a annoncé mercredi la mort d'un quatrième soldat français au Mali. Le décès de ce soldat du 68e régiment d’artillerie d’Afrique de La Valbonne est survenu vers midi, lors d'une nouvelle «opération de harcèlement» des djihadistes, a déploré l'Elysée.
«Une opération de harcèlement»
Le brigadier-chef Wilfried Pingaud, 37 ans, faisait partie du du 68e régiment d'artillerie d'Afrique de La Valbonne.
Ce mercredi matin, alors qu'il participait à une opération dans l'Est du Mali, près de Tin Keraten, à 100 km de Gao avec un détachement de l'armée malienne, leur unité a été prise à partie par un groupe de combattants islamistes. Mortellement touché, il a été transporté à l'hôpital de Gao mais le soldat n'a pas survécu à ses blessures.
Au cours de cet accrochage, quatre militaires maliens ont été blessés et une dizaine de terroristes neutralisés. Dans le nord-est du pays, «une demi-dizaine» de combattants islamistes se sont par ailleurs rendus aux forces françaises lors d'affrontements près de Tessalit, a indiqué plus tard ce mercredi le porte-parole de l'état-major, le colonel Thierry Burkhard.
Un soldat très apprécié
«Le métier de militaire peut nous engager à donner de notre vie, au service de la nation pour défendre nos intérêts français, et bien entendu nous sommes préparés. Mais lorsque cela arrive, c'est vraiment un choc parce que vous perdez un soldat, un ami, un frère d'armes», a déclaré le lieutenant-colonel Bernard Godini, officier adjoint du 68e régiment d'artillerie d'Afrique de La Valbonne (Ain).
Evoquant un soldat «très apprécié au sein de notre régiment pour son professionnalisme, son attitude, et son engagement total», M. Godini a ajouté que «durant sa carrière au sein du régiment il a occupé différents emplois, notamment comme conducteur poids lourds ou magasiniers au sein des différentes unités et là il était parti sur un poste d'artillerie».
L'hommage de l'exécutif
«Je veux lui rendre hommage comme à ces trois combattants morts pour la France», a déclaré François Hollande, regrettant des
«sacrifices qui sont douloureux pour les familles» et pour les Français. De son côté, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a fait part de «sa très grande émotion» et a tenu «dans ces circonstances particulièrement tragiques» à «rendre hommage au professionnalisme, à l’engagement, et à l'exceptionnel courage de nos militaires engagés au Mali».
François Hollande a déclaré que «l'histoire retiendra que cette opération qui a été faite par la France (…) a été une étape importante dans la lutte contre le terrorisme», tandis que le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, rappelait la détermination «totale» de la France à mener «jusqu'à leur terme» les opérations militaires pour éliminer les groupes islamistes armés et restaurer l'intégrité du Mali.
Le quatrième soldat mort au Mali
Il s'agit donc du quatrième soldat français tué depuis le début de l'engagement de la France au Mali, le 11 janvier dernier. Dès le premier jour de l'engagement français, le pilote d'hélicoptère Damien Boiteux, 41 ans, avait été tué lors d'un raid aérien à Konna. Le 19 février, un deuxième soldat, Harold Vormezeele, légionnaire sous-officier du 2e Régiment étranger de parachutistes de Calvi (Corse), avait trouvé la mort lors d'un «accrochage sérieux» avec les groupes terroristes dans le massif des Ifoghas, dans le nord du pays. Enfin samedi dernier, le 2 mars, Cédric Charenton, 26 ans et appartenant au 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers (Ariège) avait péri à son tour dans des combats contre les jihadistes au nord du Mali.
Le Parisien - 06/03/13
Commentaires
Encore un patriote français mort au service .... de nos ennemis ! Les mondialiste se frottent les mains !
Il est temps d’arrêter cette guerre qui n’est pas la nôtre !
de déloger les combattants islamistes dans cette région difficile d,accés n,est pas une partie de plaisir , propice aux embuscades !!!
paix à son Ame !!
salutations.
Ces hommes courageux devaient rétablir l'ordre à l'intérieur de la France et non être utilisés pour faire la guéguerre pour la ploutocratie mondialiste et les multinationales.
Pour les veaux qui ont veauté, la différence entre le nain et le Flanby hollandais dernièrement élu devrait apparaître nulle s'il leur reste quelques neurones !