Francis Heaulme, dit «le routard du crime» sera renvoyé devant les assises. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Metz (Moselle) a examiné les nouveaux indices qui ont conduit le parquet général à requérir son renvoi devant une cour d’assises pour le double meurtre de Montigny-lès-Metz.
Les magistrats ont décidé ce jeudi qu'il existe des charges suffisantes contre Francis Heaulme, dont la présence à proximité des lieux au moment des meurtres, pour le renvoyer devant les assises.
L'avocat de Heaulme, Me Liliane Glock, a toutefois annoncé qu'elle allait former un pourvoi en cassation contre cette décision. Les conseils des parties civiles ont pour leur part exprimé leur «grande satisfaction».
«Nous sommes évidemment très satisfaits. J'ai prévenu ma cliente. Elle était en larmes, très émue et rassurée. Elle m'a dit -Je veux qu'il y ait un procès-», a déclaré à l'issue de l'audience Me Dominique Boh-Petit, avocat de Chantal Beining, mère d'une des deux victimes.
Pour l'avocat de la famille Beckrich, Me Thierry Moser, ce procès annoncé devant les assises sera «douloureux mais nécessaire». «Cette décision représente pour nous une grande satisfaction», a-t-il ajouté.
Perpétré il y a vingt-six ans le long d’une voie ferrée, le double meurtre de Montigny a marqué les mémoires. D’abord par la violence avec laquelle le meurtrier a asséné des coups de pierres à deux garçons âgés de 8 ans qui jouaient tranquillement. Ensuite à cause de la condamnation en 1989 à perpétuité de Patrick Dils dans cette affaire. Car, après plusieurs années de prison, Patrick Dils a finalement été acquitté lors d’un procès en révision en 2002.
Sans coupable désigné, l’affaire de Montigny a donc pris un nouveau tour. C’est à partir de cette époque que les enquêteurs ont découvert que Francis Heaulme pouvait avoir un lien avec cette affaire. Plusieurs indices sont en effet troublants. D’abord, Heaulme travaillait à 400 mètres de la voie ferrée où ont été retrouvés les corps. Ensuite, il a admis s’être baladé le jour du crime. Il a même reconnu qu’il avait retourné le corps d’un des deux enfants. Pour preuve, il est même parvenu à reproduire, de tête, le plan des lieux.
La chambre de l’instruction a donc décidé que ces indices sont suffisants pour ordonner un nouveau procès et demander plus d’explications à Francis Heaulme à ce sujet. Pour l’instant, il s’était contenté de dire «Moi, mon style, c’est l’Opinel! Et j’étrangle à mains nues. Montigny, c’est pas moi…»
L'avocat de Heaulme, Me Liliane Glock, a toutefois annoncé qu'elle allait former un pourvoi en cassation contre cette décision. Les conseils des parties civiles ont pour leur part exprimé leur «grande satisfaction».
«Nous sommes évidemment très satisfaits. J'ai prévenu ma cliente. Elle était en larmes, très émue et rassurée. Elle m'a dit -Je veux qu'il y ait un procès-», a déclaré à l'issue de l'audience Me Dominique Boh-Petit, avocat de Chantal Beining, mère d'une des deux victimes.
Pour l'avocat de la famille Beckrich, Me Thierry Moser, ce procès annoncé devant les assises sera «douloureux mais nécessaire». «Cette décision représente pour nous une grande satisfaction», a-t-il ajouté.
Perpétré il y a vingt-six ans le long d’une voie ferrée, le double meurtre de Montigny a marqué les mémoires. D’abord par la violence avec laquelle le meurtrier a asséné des coups de pierres à deux garçons âgés de 8 ans qui jouaient tranquillement. Ensuite à cause de la condamnation en 1989 à perpétuité de Patrick Dils dans cette affaire. Car, après plusieurs années de prison, Patrick Dils a finalement été acquitté lors d’un procès en révision en 2002.
Sans coupable désigné, l’affaire de Montigny a donc pris un nouveau tour. C’est à partir de cette époque que les enquêteurs ont découvert que Francis Heaulme pouvait avoir un lien avec cette affaire. Plusieurs indices sont en effet troublants. D’abord, Heaulme travaillait à 400 mètres de la voie ferrée où ont été retrouvés les corps. Ensuite, il a admis s’être baladé le jour du crime. Il a même reconnu qu’il avait retourné le corps d’un des deux enfants. Pour preuve, il est même parvenu à reproduire, de tête, le plan des lieux.
La chambre de l’instruction a donc décidé que ces indices sont suffisants pour ordonner un nouveau procès et demander plus d’explications à Francis Heaulme à ce sujet. Pour l’instant, il s’était contenté de dire «Moi, mon style, c’est l’Opinel! Et j’étrangle à mains nues. Montigny, c’est pas moi…»
Le Parisien- 21/03/13
Commentaires
On lui en met peut-être trop sur les épaules... respectons les droits de l'Heaulme.
d,autres ont comme style la kalach !!
un sacré palmarés pour cette ordure dont la téte aurait déjà du rouler dans la sciure !!!!
salutations.
@ babotchka: ce grand malade mental fait un coupable parfait, mais ce n'est pas son mode opératoire.
On ne doit pas revenir sur la chose jugée, aussi je n'en dirai pas davantage. Je crois que j'ai tout lu à l'époque sur ces deux muertres abominables. L'assassin a fait éclater leurs crânes "comme un melon" à coups de pierre. Les parents ont leur idée sur le coupable.
C'est quand même extrêmement curieux que ce criminel en série, dont les enquêteurs ont relevé la pratique intense du mensonge, se soit justement trouvé à cet endroit précis là et pas ailleurs au moment du meurtre de ces pauvres enfants. Le simple calcul de probabilités aurait dû interpeller davantage les enquêteurs. Mais j'avoue ne pas tout connaître de cette affaire.
@ Dirk: à l'époque ce double meurtre, Francis Heaulme vivait chez sa grand'mère qui habitait non loin des lieux. On a saisi ses habits chez elle, on les a expertisés, mais il semble que cela n'ait rien donné.
Etre près des lieux d'un crime ne fait pas de vous un coupable.
Heaulme est un monstre, hors humanité, mais a-t-il massacré ces deux petits garçons? Il faut encore le prouver.
Il y a bien un coupable, c'est sûr, mais ce n'est peut-être pas lui. Une des deux familles a une toute autre idée depuis le début de l'enquête.