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Grand oral présidentiel: le véritable événement n'était pas dans les studios de France 2

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29/03/2013- 16h00
PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) - Un catalogue de vœux pieux et de propositions convenues, Flanby‑le‑Mou, n’a pas failli à sa réputation. Pour Florian Philippot : « Les Français n’attendaient pas grand‑chose et ils n’ont pas eu grand‑chose ». Et le vice‑président du Front national de poursuivre : « Nous avons bien compris que nous n’avions plus la main sur notre destin. [Le président] a mis sur la table ses quelques mesurettes (…) j’ai plutôt entendu des signes inquiétants d’austérité. »

 

Au menu, quelques perles présidentielles
On ne peut toutes les citer. Voici sans doute la plus drôle : « Les peines planchers seront supprimées…, mais quand nous aurons trouvé un dispositif qui permette d’éviter la récidive. On va le trouver », a ainsi déclaré sans rire François Hollande. Dans le festival des formules creuses qui ne mangent pas de pain : « Ma priorité, c’est l’emploi, mon cap, c’est la croissance », a assuré le président. « Je n’attends pas la croissance, je la crée » affirme‑t‑il également, après avoir concédé, je cite encore : « La croissance, pas sûre qu’elle arrive » et avant d’indiquer : « La croissance, elle doit revenir ». L’incantation devenait répétitive, avec des nuances entre affirmations, vœux et doutes. L’affaire Baby Loup ? Très simple : nouvelle loi sur la laïcité ! Trop d’échelons administratifs entre la commune et l’Etat ? Très simple : créons‑en un nouveau, la métropole ! Le budget de l’armée ? Il ne subira aucune baisse, en 2014, assure le président qui « oublie » de parler de l’état dramatique de nos armées, coupes claires après coupes claires. Bref, un Grand Oral tchi‑tchi, d’une viduité consternante.

Le véritable événement était à l’extérieur des studios de la télévision d’Etat
Plusieurs milliers d’opposants au mariage homosexuel s’étaient en effet rassemblés jeudi soir à proximité du siège de France Télévisions (photo ci-dessus). Le pouvoir, échaudé, n’avait pas lésiné sur les forces de l’ordre puisque l’on comptait de 800 à 1.000 CRS sur place. Le collectif « La Manif pour tous » a appelé le président de la République « à apaiser la colère des citoyens qui monte de toutes parts en reconnaissant l’existence exponentielle du mouvement de contestation au projet de loi Taubira, et en annonçant, avant qu’il ne soit trop tard, le retrait législatif du projet de loi afin de le soumettre par référendum au peuple français ». En cas de refus du chef de l’Etat, le collectif appellera à une nouvelle manifestation — et c’est là que les choses deviennent très intéressantes — et prévient qu’il décline d’ores et déjà : « toute responsabilité pour les initiatives violentes et contraires à la loi qui se manifesteront en cas de maintien du blocage de la Nation par François Hollande. »

Crédit photo : DR

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