Dans le diocèse de Périgueux, on ne s’embarrasse pas. Pour attirer les gens à l’église, on propose d’y organiser des dîners en amoureux. Les chanoines de Chancelade en charge de la paroisse Saint Pierre Saint Paul des rives de l’Isle (en l’occurence le Père Sébastien, modérateur,) organisent le mardi 9 avril « un dîner en tête à tête » dans l’église de Saint Astier :
La paroisse de Saint-Astier annonce cet événement dans son programme hebdomadaire. Il y aura même des animations pour ces diners en couples !
Pour écrire à l’évêché de Mgr Mouïsse, diocèse où se déroule ce dîner, c’est par là accueil.dio24@orange.fr .
Sur le plan religieux, il apparaît clairement que le détournement du Temple de Dieu pour en faire autre chose que le service du culte qui Lui est dû, est profondément choquant. Comment ne pas penser à Notre Seigneur chassant les marchands du temple.
Le Père Sébastien a cru pouvoir atténuer le caractère profondément choquant de cette manifestation en indiquant que ce repas serait animé par les prêtres et qu’en conséquence il aurait une tout autre signification que ce qui est annoncé. Cette casuistique n’abusera personne si ce n’est la pauvre clientèle qui sera abusée par un tract mensonger en ne pouvant pas profiter tranquillement « de ce repas pour échanger sur la vie de leur couple en toute intimité« . La question se pose même de savoir s’il n’y a pas une volonté délibérée de choquer, tant cette organisation est absurde: il serait si simple en effet de faire le tout au restaurant lui même qui est équipé en conséquence et où les animateurs ecclésiastiques pourraient déployer tous leurs talents.
Sur le plan juridique, les lois de 1905 et 1907 sont très claires. Elles concèdent que les édifices sont réservés à leurs cultes spécifiques (sous entendu catholique et rien d’autre). Dans son art.13 la loi de 1905 désigne comme cause de désaffectation expresse l’hypothèse où les édifices seraient « détournés de leur destination » par l’affectataire. L’art. 5 de la loi de 1907 précise quant à lui que les édifices publics le sont « pour la pratique de leur religion » (en d’autres termes, à église catholique, culte catholique). Ainsi les édifices cultuels ne peuvent être détournés de leur destination par l’affectataire, au profit d’autres activités qui feraient obstacle à la célébration du culte, ou même qui viendraient à s’y ajouter. Le célébrant n’a donc pas le droit d’exploiter un édifice légalement affecté au culte dans un but commercial ou autre.
Riposte Catholique
Commentaires
pour faire venir les fidéles ou infidéles , aprés le repas il a aura le spectacle et un feu d,artifice !!!
quel programme !!!
salutations.
Et après le repas, distribution de capotes par le Père Di Falco !
Bon ! Est ce qu'ils ne pourraient pas lâcher les amoureux ? Ces derniers n'ont pas besoin des curés pour "échanger sur leur vie de couple en toute intimité" !
Ensuite on fera venir les bulldozers peut-etre ... les hommes sont perdus qui ont oublié de sens du sacré.