« La patrie est l’oïkos, le site, où convergent et se réalisent les solidarités et les identités. Les patries sont les incarnations territoriales, historiques, culturelles des identités au sein desquelles s’exercent les solidarités, positives (l’entraide) ou négatives ( le conflit). Là encore, il serait plus juste de mettre « patrie » au pluriel, car l’être identitaire et enraciné porte avec lui, suivant l’échelle de ses inclinations, de sa volonté et de son raisonnement, maintes patries : sa patrie locale, charnelle ou régionale, sa patrie nationale, historique, politique, sa patrie civilisationnelle, géopolitique, continentale. Toutes ces patries ne s’additionnent pas, elles se multiplient, ce qui aboutit normalement à des synergies. Ainsi, l’Europe n’est pas la somme de toutes les nations elles-mêmes constituées de patries régionales ; c’est une patrie subsumée qui prend en compte les patries nationales, régionales et locales. Le monde est-il dès lors une patrie ? Peut-on aussi se dire « patriote mondial » ? Certains courants écologistes l’affirment. Pour notre part, le scepticisme prédomine envers cette idée de « patrie universelle »(…). Pour l’instant, défendre ses patries implique inévitablement garder ses identités et donc ses communautés. »
Georges Feltin-Tracol. Orientations rebelles. Éditions d’Héligoland.
Le chemin sous les buis
Commentaires
Des rebelles , il n'y en a pas .
Par contre les hommes de paille entretenus par le Système pour désamorcer les rebellions il s'en trouve à foison .
Ne pas s'y laisser prendre , voilà à quoi peut encore servir la culture classique .
Très bonne définition (selon moi), proche de celle des Identitaires : " Au nationalisme, idéologie de la Nation, nous préférons le patriotisme, attachement charnel à notre terre. Un patriotisme que nous osons affirmer triple : régional (patrie charnelle), français (patrie historique), européen (patrie civilisationnelle).
La patrie, c'est la terre des pères, là où sont nos berceaux et nos cimetières, et en aucun cas un concept idéologique abstrait
pour faire accepter la domination d'un centre sur ses périphéries (cf.: l'Etat Nation jacobin)
la patrie , un mot d,une horreur absolue pour les oreilles des mondialistes !!
à effacer dans les plus brefs délais du dictionnaire de la république universelle!!!!!
salutations.
Je pense à Maurice Barrès, La Terre et les morts,(1899)...
Pour les mondialistes, le patriotisme : voilà l’ennemi (sauf dans un petit pays qui martyrise ses voisins)!