- Publié le : vendredi 12 avril 2013
- Source : sudouest.fr
« Pour moi, c’est bien pire que Cahuzac ! » Albert Roche, président régional du Conseil représententatif des institutions juives de France (Crif) est abasourdi.
Le grand rabbin Gilles Bernheim a demandé sa « mise en congé » au Consistoire, après avoir reconnu plusieurs plagiats et s’être prévalu d’une agrégation de philosophie jamais décrochée. Après avoir durant cinq ans représenté la communauté juive, avec - avait-il promis « un souci d’exemplarité » - il vient, à 60 ans, de faire voler en éclats son image d’intellectuel et de guide moral.
Une image qui séduisait au-delà de la communauté juive, puisqu’il était même surnommé « le rabbin des cathos ». Outre son livre d’entretiens avec le cardinal Barbarin, Gilles Bernheim avait inspiré un certain nombre de catholiques dans leur réflexion contre le mariage homosexuel. La clarté de la pensée et la puissance de la synthèse soutenaient d’ailleurs l’essai que Benoît XVI avait cité en exemple. Or des passages entiers de cet ouvrage seraient tirés de l’œuvre d’un prêtre, Joseph-Marie Verlinde (« L’Idéologie du Gender »).
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E&R
Commentaires
à défaut d,un rabbin des cathos , le prochain sera peut-étre :un imam des cathos , ou un grand maitre de loge des cathos!!
on n,arréte pas de rire dans notre belle société , pas besoin d,aller voir de pseudo-comiques , exception faite de Dieudonné , cela va de soi!!
salutations.
« le rabbin des cathos ». ? Ce serait plutôt les cathos du rabbin !
Un petit Einstein en quelque sorte, on pompe, on vole, on plagie et on passe à la télé ;o)
Bien sûr il ne faut pas stigmatiser ni faire d'amalgame, ça nous rappellerait les heures...
Il a voulu voler la propriété intellectuelle d'un autre.
Mais d'un prêtre catholique, c'est un tout autre symbole....
Je suis persuadé que le Pape Benoit XVI a choisi de le citer en parfaite connaissance de ce plagiat.
Et dans le but que cela soit découvert par une mise en lumière.
Est ce la raison de la démission mystère et soudaine (quoi 2 mois après) de Benoit XVI? La chronologie des évènements semble donner tort à cette approche.
Mais le Rabbin, qui s'est entendu ou vu citer, ne pouvait que savoir son larcin éclairé et mis au très grand jour (de par la médiatisation des discours d'un Pape).
Ce Rabbin ne pouvait que savoir en Décembre que son plagiat avait été découvert, exhumé au très grand jour, et devenu accessible à la portée de n'importe qui aurait lu, le livre du prêtre, comme lors d'un appel à témoin médiatisé ...,
Une bombe à retardement qui se déclencherait n'importe quand (sur un témoignage anonyme ou pas) et le tuerait.
Il aura alors fait remonter l'info et ses amis auront trouvé un moyen de se venger avant même que la bombe n'explose.
Pour imposer la démission d'un pape, ils devaient disposer d'une information de première qui l'auront contraint à démissionner.
Mais pour le rabbin, c'était une bombe à retardement inévitable, qu'il vient de prendre dans la gueule.
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