La Seconde Guerre mondiale se termine officiellement en Europe le 8 mai 1945, à 23h01, au lendemain de la capitulation sans condition de l'Allemagne nazie, signée le 7 mai à Reims.
Il revient au successeur de Hitler, l'amiral Dönitz, de demander la cessation des combats aux puissances alliées. Celui-ci envoie le général Alfred Jodl, chef d'état-major de la Wehrmacht, à Reims, au quartier général des forces alliées du général Dwight Eisenhower.
Le général Alfred Jodl signe dans la nuit du 6 au 7 mai, à 2h41 du matin, la capitulation sans condition de l'Allemagne. Quelques mois plus tard, il sera condamné à mort par le Tribunal de Nuremberg pour avoir contresigné des ordres d'exécution d'otages ou de prisonniers.
Le chef d'état-major du général Eisenhower, commandant suprême des Alliés, et le général soviétique Ivan Sousloparov signent l'acte de capitulation au nom des vainqueurs. Le général français François Sevez, chef d'état-major du général de Gaulle, est invité à le contresigner à la fin de la cérémonie en qualité de simple témoin.
La cessation des combats est fixée au lendemain 8 mai, à 23h 01.
Ratification de la capitulation à Berlin (8 mai)
Pour Staline, il ne suffit pas que la capitulation ait été signée à Reims, dans la zone occupée par les Anglo-Saxons. Il faut aussi qu'elle soit ratifiée à Berlin, au coeur du IIIe Reich, et accessoirement dans la zone d'occupation soviétique.
Cette formalité est accomplie le lendemain, au quartier général des forces soviétiques du maréchal Joukov. Le gouvernement de De Gaulle y est représenté par le général Jean de Lattre de Tassigny. Charles de Gaulle avait convaincu Winston Churchill d'accorder une place à son gouvernement, bien que la France se fût officiellement retirée de la guerre avec l'armistice du 22 juin 1940.
Les chefs d'État et de gouvernement alliés, dont le général de Gaulle, peuvent annoncer simultanément sur les radios la cessation officielle des hostilités en Europe.
Malgré la capitulation de l'Allemagne nazie, son allié le Japon poursuit un combat désespéré contre les Américains dans l'océan Pacifique. Il faudra les deux explosions atomiques de Hiroshima et Nagasaki, les 6 et 9 août 1945, pour le contraindre à capituler, près de quatre mois après l'Allemagne.
Bien que la France se fût officiellement retirée de la guerre avec l'armistice du 22 juin 1940, le gouvernement du général de Gaulle est représenté à Berlin par le chef de la 1ère armée française, le général Jean de Lattre de Tassigny.
Négligeant de commémorer la capitulation du 7 mai, à Reims, à laquelle ils n'ont eu aucune part, les Français ont choisi par la suite de commémorer exclusivement le 8 mai 1945. En 1975, le président Giscard d'Estaing a souhaité mettre un terme à cette commémoration par souci de réconciliation avec les Allemands... mais au grand scandale des associations d'anciens combattants.
En 1981, le président Mitterrand a voulu prendre le contrepied de son prédécesseur. Il ne s'est pas contenté de refaire du 8 mai un jour férié. Il en a aussi fait un jour chômé... sans rencontrer beaucoup d'objections.
Source: Hérodote.net
Commentaires
La guerre est finie .
N'ayez pas la naïveté de le croire ! La guerre se poursuivra aussi longtemps que des échantillons de notre race subsisterons à la surface du globe .
La guerre de 1939-1945 fut une guerre d'extermination de l'homme blanc . L'entreprise ne fut qu'imparfaitement réalisée .
Les élus de Dieu l'achèvent .
plutôt le début de fin pour le monde européen !!!!
salutations.
Je souscrit pleinement au commentaire d'albert.
@téléphobe :
Moi pas. Pour deux raisons.
- La première n'a rien à voir avec le sens global qui est assez évident pour tout le monde ici. Et relève donc plus de la forme de l'expression que du fond.
"N'ayez pas la naïveté de le croire !"
Mais qui est naïf, ici? Un tel ton semble ignorer à quel genre d'hôte et auditoire, il s'adresse. C'est maladroit.
Pour le moins, en fait. Quand on débarque à peine, un tel ton, cela fait un rien désordre. Et s'il n'avait été qu'à cela près mes remarques n'auraient certainement jamais franchi la barrière de mon clavier.
- La seconde concerne l'usage d'une seconde affirmation plus déplacée encore :
"Les élus de Dieu l'achèvent".
Non. Ils ne font que tenter ou essayer de l'achever, mais rien n'est joué.
Bonjour,
A l’issue d’un travail de plusieurs années, voici dégagées certaines pistes d’analyse
de la trajectoire effectivement suivie par Charles de Gaulle :
http://youtu.be/Jo2hIRYoRW0
Je souhaite vivement que cette vidéo puisse toucher un maximum de personnes
en situation d’en tirer matière à réflexion, et, par suite, de ne pas se leurrer
exagérément sur les qualités démocratiques de la loi fondamentale
qui est censée organiser notre vie collective.
Très cordialement,
Michel J. Cuny