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Mieux vaut être une racaille des banlieues qu'un "Gudard"

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Deux poids deux mesures… L’expression est devenue un tel cliché qu’elle en désormais un brin démonétisée. Et pourtant…

Ce week-end à Lyon, quelques membres du GUD (Syndicat d’étudiants plutôt classé à la droite de l’UNI) en seraient venus aux mains avec deux couples en bicyclette. Raison de la rixe : parmi les quatre victimes, une jeune fille asiatique. Ni une ni deux, mais trois « Gudards » placés en détention préventive immédiate, en attendant leur procès ce mardi. Ils devraient être poursuivis pour « violences aggravées, en réunion et à connotation raciste ».

« Connotation raciste » ? La notion est bien floue. Un Noir qui frappe un Blanc, ça peut être aussi à « connotation raciste », tout comme le fait qu’un homosexuel ait emplâtré un hétérosexuel peut également présenter une « connotation hétérophobe ».

Pour des faits un peu plus graves, les émeutes consécutives au sacre trocadéresque du PSG, la justice, pour rapide qu’elle fut, semble avoir été autrement plus compréhensive, alors qu’un quartier entier a été mis à sac par des « jeunes » issus d’autres « quartiers ». La peine la plus sévère ? Quatre mois ferme pour un « jeune » de 26 ans, « déjà condamné par le passé à quatre reprises, dont deux fois pour des faits de violence ». Sa défense ? « Il y en a un [un policier, NDLR] qui m’a mis un coup sur la tête et ça m’a énervé… » Et l’avocate d’un des autres prévenus de donner le ton général des plaidoiries : « Comment la ville de Paris a pu autoriser une telle cérémonie ? Mon client est la victime de la désorganisation de la police à Paris ! » Imaginez la tête du juge, si l’avocat des trois « Gudards », évoquait « la désorganisation de la police lyonnaise qui laisse n’importe qui rouler à vélo »

Et dire que ce sont les mêmes qui s’alarment des violences de la Manif pour tous… Pauvres CRS, aux casques fracassés à coups de chapelets, manquant de peu d’être brulés vifs par les bougies des Veilleurs ; infortunés commerçants aux vitrines explosées à coups de poussettes, et dont les marchandises ont été dévalisées par des hordes de scouts en culottes courtes…

Dans le même ordre d’idées, quatre membres du Bloc identitaire ont été placés sous contrôle judiciaire depuis octobre dernier. Leur inexpiable crime ? Avoir déployé, avec une soixantaine de leurs camarades, une banderole sur le chantier d’une mosquée en construction, à Buxerolles, aux environs de Poitiers. Leur seule violence ? Avoir proféré des slogans hostiles à l’édification de ce lieu de culte. Culte qu’ils n’ont perturbé, au contraire de ces activistes homosexuels, à moustaches et robes de mariée, qui n’ont pas hésité à faire irruption en pleine messe, à Notre Dame de Paris.

On peut donc être d’accord ou non avec l’activisme – tout relatif et éminemment pacifique – du Bloc identitaire ; mais on s’accordera au moins sur ce point : ils troublent moins l’ordre public que les centaines de manifestants, squatteurs et autres punks à chiens qui empêchent, avec un peu plus de banderoles et de violence, la construction d’un autre édifice, l’aéroport de Notre dame des Landes…

Toujours dans la série : les maires refusant de célébrer les « mariages pour tous » seront bientôt dans le collimateur de ces juges qui n’hésiteront guère, en l’occurrence, à épingler d’autres « cons » sur leur mur éponyme. En revanche, les enseignants-désobéisseurs, ceux-là même qui se faisaient gloire de violer la loi, refusant d’appliquer les mesures de Luc Chatel, ancien ministre d’une Éducation de moins en moins nationale, mesures consistant, a minima, à ce que l’on apprenne à nos enfants à lire, écrire et compter, n’ont jamais subi le moindre tracas judiciaire.

Indignez-vous, exigeait Stéphane Hessel, jadis fervent soutien de ces Désobéisseurs, Jean Moulin autoproclamés de préaux d’école… Mais s’indigner contre quoi ? Manifestement contre le fait que certains puissent encore se dresser contre la dégringolade générale de notre société…

Eux sont les véritables indignés.

Nicolas Gauthier, le 20 mai 2013
 
BOULEVARD VOLTAIRE

Commentaires

  • comme disait la mére Aubry c,est la France qu,on aime !!!
    donc rien d,étonnant pour les pseudo -socialistes ,les racailles ne peuvent étre que des victimes ,( qui peuvent aussi servir à certaines manips), quant aux nationalistes des bétes à abattre cela va de soi. . .!!!
    salutations.

  • On en avait déjà eu la preuve avec monsieur Galinier : c’est lui, la victime, qui fut envoyé en prison pour 9 mois et non ses agresseurs ! Et rappelons-nous Julien Quemeneur: c’est son assassin qui, non seulement ne fut pas inquiété, mais fut encensé !

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