Après une opération de car-jacking, ils ont braqué un restaurant de l'Essonne et dévalisé la vingtaine de clients présents. Quatre jeunes auteurs présumés de cette épopée violente, ont été placés en garde à vue.
Les quatre suspects sont trois jeunes majeurs et un mineur, originaires de quartiers sensibles de l'Essonne. Leur épopée commence dans l'après-midi de samedi à Ormoy (Essonne) par un car-jacking : ils volent sa petite voiture à une mère de famille accompagnée de son enfant. Ce vol intervient après une première tentative ratée.
Les gendarmes déclenchent le plan Epervier et, appuyés par un hélicoptère, lancent leurs recherches. Ils alertent les policiers voisins, soupçonnant que les voleurs puissent être originaires des Tarterêts, un quartier sensible de Corbeil-Essonnes, situé en zone police.
En fin de soirée, la gendarmerie reçoit l'appel d'un restaurant chinois de Saint-Germain-les-Corbeil, entre les Tarterêts et Ormoy. Le commerce vient d'être braqué par quatre jeunes très agressifs, armés et cagoulés qui ont également dépouillé la vingtaine de clients présents : portefeuilles, bijoux et téléphones portables.
Les passagers d'un RER dévalisés
Rapidement, une patrouille de police croise aux Tarterêts la voiture signalée volée, avec quatre hommes à bord dont un "très défavorablement connu" des services de police, selon la formule consacrée. Deux des occupants sont arrêtés, les deux autres réussissent à prendre la fuite.
L'opération est mouvementée, les forces de l'ordre sont violemment prises à partie par des jeunes du quartier.
Dans la matinée de dimanche, un troisième malfaiteur est arrêté. Le quatrième se constitue prisonnier peu après.
Cette attaque de restaurant intervient deux mois et demi après un fait similaire dans l'Essonne déjà : les passagers d'un RER avaient été agressés et dépouillés par une bande d'une vingtaine de jeunes dans un train à l'arrêt en gare de Grigny.
Par Gilles Halais
FRANCE 24- 02/06/13
Commentaires
au rythme où ça va, Gaëlle, le simple fait de rapporter ce qui se passe dans la France réelle va nous devoir des ennuis.
Drôle d'expression : "quartiers sensibles ", les voyous importés sont très sensibles à votre faiblesse, à votre collier, à vos clopes, en bande, ils sont parfois courageusement encapuchonnés. Ce que c'est que la sensibilité.
Les Français qui n'osent plus sortir sans la trouille au ventre, ne sont pas sensibles, ils ne sont que des gens insignifiants qui n'ont rien compris à la qualité de ces électeurs de secours.
Très brillante jeunesse française, bien connu même de la police qui pourtant ne connaît rien ! D’ailleurs ce n’est pas contre ces preneurs d’otages, voleurs de voitures, braqueurs de banques et pilleurs de commerces que notre tout aussi brillant Ministre de l’intérieur lancera ses cars de CRS avec leurs Gaz, leurs Matraques et leurs Tasers !
Ce sont encore des "suédois" ;o)
encore un coup de canif dans le vivre-ensemble !!
salutations.