Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Les enfants vivant avec des homosexuels subissent des inégalités

Ecrit le 12 juin 2013 à 8:58 par Jean-Baptiste Noé                                                                                                                  

 
 Les enfants vivants avec des homosexuels subissent des inégalités
Un enfant vivant dans un foyer homosexuel a-t-il les mêmes chances et les mêmes atouts qu’un enfant vivant avec ses parents biologiques ? N’y a-t-il pas un risque de discrimination à son encontre eu égard à son comportement, son intégration sociale, sa santé ? Une étude américaine publiée en 2012 apporte un regard neuf sur le sujet. L’étude est réalisée par le New Family Structures Study (NFSS) lié à l’université d’Austin, au Texas. Elle a été conduite par le docteur Mark Regnerus. Ses résultats ont été largement repris, dans des études spécialisées, mais aussi dans la presse grand public, comme le New York Times. Ses résultats sont décapants : les enfants vivants dans des foyers homosexuels ont plus de risque de subir des violences sexuelles, de connaître le chômage, la drogue et la violence, que les enfants vivants avec leurs parents. Une présentation de l’étude est visible ici, et toutes les données peuvent être consultées sur le site Family Stucture Studies. Nous allons ici synthétiser l’étude, en conseillant fortement au lecteur de lire surtout le document ci-devant mentionné, qui est plus précis et plus complet.

Présentation de l’étude

Par rapport à d’autres études du même type, celle-ci a plusieurs spécificités qui la rendent davantage crédible. Tout d’abord sont étudiés différents types de familles, que les chercheurs classent ainsi :
Famille biologique intacte (FBI), famille divorcée dont l’enfant a vécu avec ses parents jusqu’à l’âge de 18 ans, famille recomposée, famille monoparentale, famille adoptive, famille de lesbiennes, famille d’homosexuels. Cette typologie approfondie assure une meilleure compréhension du mode de vie des enfants et des relations avec leur famille respective.

Mais l’étude a surtout trois grandes spécificités qui la distinguent largement des autres études traitant du même sujet.

1/ Cette étude compare les enfants élevés par des duos homosexuels et ceux élevés par des familles biologiques intactes (FBI). Or, la plupart des études, souvent organisées par des groupes homosexuels, comparent les enfants élevés par des homosexuels avec des enfants élevés dans des familles divorcées ou monoparentales.
2/ L’étude étudie les jeunes adultes, alors que les autres étudient les enfants quand ils vivent encore dans le foyer. Or, ces études interrogent souvent les parents, pour leur demander leur point de vue. Les enfants, quant à eux, sont rarement sollicités. Les études ne se demandent jamais ce que les enfants deviennent une fois qu’ils sont adultes. C’est la première fois qu’une étude analyse cela. L’âge étudié ici est entre 18 et 39 ans. Ce sont des jeunes adultes interrogés sur leur vie d’enfance. Les personnes peuvent donc parler de leur expérience, de ce qu’elles ont vécu ou ressenti quand elles étaient enfants.
3/ L’étude se fonde sur un panel de personnes étudiées très large (2 988 personnes) alors que les autres études ont un panel très restreint, qui n’est pas représentatif de la population américaine.

D’autre part, les questions étudiées sont vastes, alors que la plupart des autres études analysent souvent le niveau scolaire obtenu ou les études réalisées. Ici, on étudie le comportement social, relationnel et émotionnel.

Deux points importants pour comprendre le sens de cette étude

Elle ne vise pas à dresser le cadre des résultats des enfants vivants avec des homosexuels, mais à faire des comparaisons entre les enfants vivants dans des FBI et ceux vivants avec des homosexuels. C’est-à-dire que lorsque l’étude constate que les enfants vivants avec des homosexuels ont plus de risque de faire une dépression, c’est par rapport à ceux vivants dans des FBI. Rien ne permet d’indiquer que les parents homosexuels soient la cause de cette dépression. Le but de l’étude est seulement d’identifier les différences moyennes selon les groupes, et de voir de combien sont ces différences.

« Quand on leur demande s’ils ont subi des attouchements sexuels de la part d’un parent ou d’un adulte, les enfants vivants avec des lesbiennes répondent oui onze fois plus souvent (23%) que les enfants vivants dans des familles biologiques intactes (2%), et ceux vivants avec des homosexuels répondent oui trois fois plus souvent (6%). »

Instabilité des foyers homosexuels

L’étude constate tout d’abord une grande instabilité des foyers homosexuels.

Sur les 2 988 enfants étudiés, 175 enfants ont vécu avec deux lesbiennes. Sur ce groupe, 57% ont vécu avec leur mère et sa partenaire au moins quatre mois, et seuls 23% au moins trois ans. 73 enfants ont vécu avec leur père et son partenaire. 24% vivent avec leur père et son partenaire pendant au moins quatre mois, et moins de 2% des enfants dont le père a des relations homosexuelles a passé au moins trois ans avec le même partenaire homme.

Les personnes homosexuelles vivent donc très peu de temps avec les mêmes personnes, elles n’ont pas de relations stables. Cela se retrouve dans d’autres pays, comme l’Angleterre, la Suède ou la Norvège. C’est un élément qui peut contribuer à déstabiliser les enfants.

Sociologie des homosexuels

Dans l’imaginaire des personnes, les homosexuels sont blancs et appartiennent à la classe aisée de la population. Or, on constate, à travers cette étude, que 48% des hommes et 43% des femmes sont noirs ou hispaniques. Il y a beaucoup plus de noires lesbiennes (26%) que de noirs homosexuels (7%). Pour les Hispaniques, la proportion est inversée : 41% d’hommes et 17% de femmes.

De même pour les aides sociales. L’étude constate que les enfants vivants dans des foyers homosexuels sont plus nombreux à recevoir des aides sociales que les autres : 38% pour les foyers de lesbiennes, 23% pour les homosexuels, 10% pour les familles biologiques intactes.

Quand ils sont adultes, ils sont 3,5 fois plus souvent au chômage (dans les deux cas en comparaison avec les enfants des FBI).

Situation de délinquance

Dans les rapports avec la délinquance, les enfants de foyers homosexuels ont une plus grande propension à être touchés par le crime. En moyenne, les enfants vivants avec des homosexuels sont arrêtés 1,68 et 1,75 fois (taux le plus élevé), contre 1,18 fois pour les FBI (taux le plus faible).

Il y a aussi beaucoup plus d’attouchements sexuels dans les foyers homosexuels. Quand on leur demande s’ils ont subi des attouchements sexuels de la part d’un parent ou d’un adulte, les enfants vivants avec des lesbiennes répondent oui onze fois plus souvent (23%) que les enfants vivants dans des FBI (2%), et ceux vivants avec des homosexuels répondent oui trois fois plus souvent (6%).
Dans le même ordre d’idée, ils sont plus fortement touchés par les maladies sexuellement transmissibles : 20% des enfants pour les foyers de lesbiennes, 25% pour les foyers d’homosexuels, 8% pour les foyers FBI.

Étude émotionnelle et maladie mentale

Les enfants vivants avec des homosexuels sont beaucoup plus sujets au suicide que les autres : 12% pour ceux qui vivent avec des lesbiennes, 24% avec des homosexuels, 5% pour les autres. Ceci explique peut-être que 19% ont suivi une thérapie, contre 8% pour les enfants de FBI.

Conclusion

Cette étude démonte donc les arguments de ceux qui affirment que les enfants vivants avec des personnes à tendance homosexuelle n’ont aucun trouble et se comportent aussi bien que les autres. Se fondant sur un panel beaucoup plus large que les autres, interrogeant directement les enfants, une fois adultes, et non pas leurs parents, l’étude apporte une rigueur méthodologique nouvelle.

Nouvelles de France

Commentaires

  • Je me suis disputé dernièrement avec une amie pédiatre en milieu universitaire (Médecine) qui soutenait mordicus que c'était faux ! Le déni de réalité est une composante répandue du mental bien conditionné de nos contemporains, fussent-ils
    universitaires et se disant même de droite ! Désespérant !
    Une fois de plus, la vérité et le savoir passent par internet et ceci exclusivement !

  • Dirk: les médecins sont n général très conformistes et ne veulent pas se singulariser. Sur les questions de société, ils ont pratiquement tous la même opinion.

  • @ Gaelle : je confirme cette réalité concernant les médecins conformistes. Je ne demande quelle en est la raison profonde ? la crainte de perdre des patients ? l esprit de caste qui doit perdurer ? "Ce qui compte n est pas la vérité mais l ordre".
    @) Dirk : les pédiatres sont en concurrence avec les pédo-psychiatres. On entendrait un son de cloche bien différent avec mes fameux D. Dumas, A. Naouri et quelques autres que j ai souvent cités ici.

    http://books.google.fr/books?id=vNaWrVbXktMC&printsec=frontcover#v=onepage&q&f=false

  • Il y avait ( peut-être encore maintenant) un proverbe lyonnais qui disait :

    "La moitié du monde sont fous, et l'autre moitié le devient ".

  • Merci, Décée, pour ce lien.

  • @ Gaelle : puisque vous "mettez 20 sous dans ma tirelire" (!), je me permets de continuer sur l intéret du tres beau livre de Dumas qui met finement en exergue et en relation le role du pere ET du langage (vous savez combien je le tiens pour lourd de sens comme je l ai exprimé a propos des anglicismes par ex.) dans la construction psychique de l enfant, dès avant et bien sur apres le moment sa conception. L enfant étant a l origine en état fusionnel avec sa mere, tous ses désirs sont satisfaits sans qu il ait a les exprimer, la parole et le langage sont donc inutiles. C est le père qui ouvre vers l extérieur, la confrontation progressive avec le réel et le concret, la vie sociale.
    On imagine le véritable saccage causé aux jeunes ames par l ignorance et le défaut de prise en compte grossiers de ces processus délicats et indispensables.

  • Dirk : « (…) une amie pédiatre en milieu universitaire (Médecine) qui soutenait mordicus que c'était faux ! »

    — Peut-être avait-elle pris connaissance de l'avis rendu en mars 2013 par l'“American Academy of Pediatrics”, laquelle soutient le mariage des couples de même sexe *au nom de l'intérêt même des enfants*, et qui considère que l'étude de Regnerus ne dit rien de probant sur l'homoparentalité ?
    >> http://pediatrics.aappublications.org/content/early/2013/03/18/peds.2013-0377.full.pdf

    — Ou bien avait-elle lu la liste d'approximations et d'erreurs méthodologiques dénoncées dans cette étude par l'“American Sociological Association” ?
    >> http://www.asanet.org/documents/ASA/pdfs/12-144_307_Amicus_%20%28C_%20Gottlieb%29_ASA_Same-Sex_Marriage.pdf

    — À moins qu'elle n'eût pris connaissance des sévères conclusions de l'“American Psychological Association”, de l'“American Medical Association” et deux ou trois autres sur ladite étude ?
    >> http://www.apa.org/about/offices/ogc/amicus/windsor-us.pdf

Les commentaires sont fermés.