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La plaque d’égout – un symbole hollandouillesque

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Vous vous souvenez peut-être de cette photo anecdotique et pourtant tellement réelle qui montre un François Hollande, l’air endeuillé, s’inclinant devant une plaque d’égout alors qu’il devrait le faire devant le cercueil d’un soldat tué au Mali. L’image de la plaque d’égout a très amplement dépassé son cadre littéral pour venir se greffer à une vision assez métaphorique d’un côté, réaliste, de l’autre, de ce qu’est le modèle gouvernemental français aujourd’hui.

En somme, que voyons-nous ? Un Président se voulant plus normal que la sainte norme se recueille devant quelque chose qui recèle ce qu’il y a de plus malpropre, concrètement, la canalisation des villes. Le symbole du soldat mort pour la France, recouvert du drapeau tricolore, n’est qu’à quelques pas de lui. Pourtant, il n’en a cure. Il préfère contempler la plaque. Cet épisode a priori insignifiant reflète brillement les préoccupations réelles du Président normal. Proprettes d’apparence, elles sont malsaines. Quant à la France, elle est ignorée.

Pis encore. La norme juridique n’excluant pas les arrestations arbitraires motivées comme elles sont par l’intuition divine qu’ont les féaux de M. Valls, voici que les vagues de protestation contre le mariage pour tous ont montré le degré de sollicitude de M. le Président à l’égard des Français, militaires y compris. Je vous invite à consulter la lettre ouverte d’un jeune officier de la Réserve Opérationnelle de l’Armée de Terre, arrêté sans nulle raison lors de ce que certains médias appellent non sans raison la « Rafle » des Champs-Elysées (25.05.2013). Voici l’extrait d’un récit dont l’objectivité ne fait aucun doute sachant que l’auteur a pris soin de communiquer à Hollande son matricule. « N’étant pas habitant de notre Capitale mais simple provincial, je me dirigeais vers la tombe du Soldat Inconnu (…). Je remontais l’Avenue des Champs-Elysées lorsque des mouvements de foule m’ont interpellé. Je me suis naturellement rapproché de ce qui semblait être le centre d’une action de protestation. J’ai reconnu les drapeaux de la « Manif pour tous ». Je ne voyais que des gens obstinés mais pacifistes (…). J’ai été neutralisé alors que je n’étais que passant curieux et spectateur silencieux ! Un commandant me pointe du doigt et ordonne à ses subordonnés de « m’embarquer » après un échange de regard … Etait-il trop clair pour sembler innocent ? Ma coiffure d’officier leur semblait-elle trop courte pour incarner le simple badaud, pourtant chef de Piquet d’Honneur d’une commémoration quelques jours auparavant pour le 68ème anniversaire de la Victoire du 9 mai 1945 (…). Oui, nous pouvons parler d’une RAFLE (…). J’ai été embarqué avec véhémence comme un vulgaire délinquant, sans aucune sommation, sans aucune explication, sans aucune considération. Je n’ose parler des conditions de détention. Vingt-quatre heures de garde à vue Monsieur le Président, permettez-moi de vous rappeler que la force sans le droit rend la vérité abjecte ». Je suis au regret de couper ici une lettre de rare qualité littéraire et de rare tonalité patriotique pour un jeune de notre temps. Le cas de cet anonyme relatif, son identifiant défense ponctuant la lettre, n’a hélas rien d’un cas isolé. Il est toujours déplorable d’apprendre que ce type d’injustice puisse être perpétré à l’encontre d’un civil, si suspect qu’il eût pu paraître aux policiers. Mais il est doublement révoltant d’apprendre que les représentants normaux de la France s’en prennent aussi vilement, aussi lâchement et sottement à ceux qui, l’heure venue, vont prendre, qu’ils le veuillent ou non, leur défense. Mais le vecteur obstinément courtermiste de nos sommités lumineuses handicape leur sens du pragmatisme.

Ce menu défaut n’aurait pas été aussi gênant si l’ONU n’avait pas donné l’alerte en dénonçant la violation des droits de l’homme par le PS. C’est la première fois depuis sa création que l’Organisation des Nations Unies met un pays occidental sur la sellette en formulant de telles accusations. J’ai devant les yeux l’intervention de M. Grégor Puppinck, directeur du Centre Européen pour les Droits de l’Homme et la Justice ! Elle date du 6 juin. En voici un extrait : « Monsieur le Président, dans le cadre de l’Examen Périodique Universel, l’ECLJ souhaite attirer l’attention du Conseil des Droits de l’homme sur des événements graves qui se produisent actuellement en France en matière de contrôles d’identité, d’arrestations et de détentions arbitraires ainsi que de violences policières (…). Du 24 au 26 mai, ce sont 350 personnes qui ont été interpellées (…) et détenues en garde à vue jusqu’à trois jours durant (…). L’arrestation [de] 343 [d’entre eux] était arbitraire et politique (…) ».

350 arrestations en deux jours et rien qu’autour des Champs-Elysées ! Pour en revenir à la lettre précitée du jeune militaire, si ce n’est pas une rafle, alors les répressions staliniennes n’étaient que des procédures juridiques purement préventives et surtout humanistes, le communisme étant une idéologie à la base humaniste.

Ces faits et chiffres à l’appui, on se rend compte d’un phénomène aussi intéressant que paradoxal. Selon Platon, la démocratie découle de l’oligarchie comme la tyrannie de la démocratie. Ces modèles se rééquilibrent entre eux en fonction de la donne étatique en présence. Bien entendu, il faut adopter une lecture circonstancielle de Platon, la tyrannie de Pisistrate n’étant pas celle d’un De Gaulle, la démocratie athénienne n’ayant presque rien à voir avec celle que prône l’ONU. Ceci étant, une interaction sans précédent est à relever maintenant qui consiste en la synchronisation subtile des modèles oligarchique et tyrannique mais sous des apparences malléables, voire laxistes. Qui plus est, cette oligarchie est dirigée de l’extérieur, méthodes tantôt doucereuses, tantôt violentes à l’appui. Même Platon ne s’y retrouverait pas. Autre aspect à noter dont on retrouve la description dans le Livre VII de la République: « Lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent au-dessus d’eux l’autorité de rien et de personne, alors c’est là en toute beauté et en toute jeunesse le début de la tyrannie ». Le PS fait pareil mais à la seule différence que la tyrannie qui devrait frapper ceux qui en sont à la source frappe les citoyens les plus dociles. Il s’agit donc d’un modèle sélectif, hautement répressif et hostile aux intérêts des Français.

La plaque d’égout n’a jamais été aussi proche du PS, le séparant du pays dont il devrait avoir la responsabilité.


 
La Voix de la Russie - 19/06/13

Commentaires

  • Soyons juste : pour une fois, le fromage de l’Elysée est sincère !

  • Hollandouille pense " Ah si j'avais un jour une aussi belle tombe " .

  • C'est grotesque et odieux...

  • Il suscite le plus profond égout parmi les FDS .

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