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Nouvelles de RIVAROL

 

Le plus vieil hebdomadaire de la droite nationale est encore victime de « la liberté d’expression » à la sauce républicaine, et lourdement condamné pour les propos assez anodins de Jean-Marie Le Pen sur l’occupation allemande.

Dans l’éditorial (ci-dessous) du numéro de cette semaine, le directeur du journal, Jérôme Bourbon, revient sur cette affaire.

Par ailleurs, dans ce même numéro, on pourra lire un bel entretien avec le directeur du mouvement Renouveau français, Thibaut de Chassey.

« Occupation allemande : RIVAROL et Le Pen définitivement condamnés

Ce 19 juin, juste au moment où nous nous apprêtions à boucler ce numéro, nous apprenons la décision de la cour de cassation dans l’affaire dite de l’occupation allemande en France. Le pourvoi que nous avions formé à la suite de notre condamnation en appel, le 16 février 2012, a été rejeté. La sentence devient donc définitive et immédiatement exécutoire. Camille Galic, alors directrice de la publication de RIVAROL, est condamnée à 5 000 euros d’amende pour contestation de crimes contre l’humanité, votre serviteur à 2000 euros pour complicité de contestation et Jean-Marie Le Pen à trois mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende pour complicité de contestation de crimes contre l’humanité pour avoir tenu les propos suivants en conclusion d’une grande interview de deux pages qui avait paru dans notre hebdomadaire le 7 janvier 2005 il y a donc près de dix ans et où il était surtout question de l’actualité nationale et internationale :
« En France, du moins, l’occupation allemande n’a pas été particulièrement inhumaine, même s’il y eut des bavures, inévitables dans un pays de 550 000 kilomètres carrés […]. Il y a donc une insupportable chape de plomb qui pèse depuis des décennies sur tous ces sujets et qui, comme vous le dites, va en effet être réactivée cette année […]. Mais le plus insupportable à mes yeux, c’est l’injustice de la justice […]. Ce n’est pas seulement de l’Union européenne et du mondialisme que nous devons délivrer notre pays, c’est aussi des mensonges sur son histoire, mensonges protégés par des mesures d’exception. D’où notre volonté constante d’abroger toutes les lois liberticides, Pleven, Gayssot, Lellouche, Perben II. Car un pays et un peuple ne peuvent rester ou devenir libres s’ils n’ont pas le droit à la vérité dans tous les domaines. Et cela quoi qu’il en coûte. »

Nous devrons verser en tout près de 30 000 euros (200 000 francs !) car à ces amendes s’ajoutent d’exorbitants dommages et intérêts à verser au MRAP (5 000 euros), à la Ligue des droits de l’homme (5 000 euros également) et à la Fédération nationale des déportés, internés, résistants et patriotes (FNDIRP) à laquelle sont pareillement alloués 5 000 euros. Et comme si cela ne suffisait pas nous devons insérer à nos frais une publication judiciaire dans Le Figaro à hauteur également de 5 000 euros. C’est à une véritable mise à mort qu’ont voulu procéder les magistrats car ils savent parfaitement que RIVAROL est une modeste publication, certes très ancienne mais fort pauvre. Nous ne recevons en effet aucune aide de l’Etat, contrairement à notre confrère Présent qui bénéficie chaque année de subsides non négligeables en tant que quotidien à faibles ressources publicitaires. Nous ne vivons que de nos lecteurs.

 

En pleine affaire Méric, alors que les mouvements et organes de presse de droite nationale et radicale sont particulièrement dans le collimateur des pouvoirs publics et de Thémis, alors même que la police nous harcèle pour obtenir de nous le fichier des abonnés dans deux communes des Hauts-de-Seine à la suite de la découverte dans des boîtes aux lettres de Saint-Cloud et de Garches d’exemplaires de RIVAROL maculés de graffitis antisémites (sans doute l’œuvre de provocateurs !) — nous n’obtempérerons évidemment pas à cette demande illégitime —, la confirmation définitive de notre condamnation, même si elle ne constitue pas une énorme surprise, est incontestablement un coup dur. Nous ne nous faisions certes aucune illusion puisque déjà la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) que nous avions déposée à deux reprises, en 2010 et de nouveau en 2012, sur l’inconstitutionnalité de la loi Gayssot avait été rejetée d’un revers de la main par les juges de casse, mais ce n’est pas parce que l’on s’attend à une injustice qu’elle est acceptable.

 

Face aux sommes colossales que nous allons devoir verser si nous voulons que RIVAROL continue à vivre, nous en appelons sans fausse honte à votre générosité. Prévoyant cette issue judiciaire nous avons déjà pris des mesures d’économie mais qui risquent hélas de ne pas suffire sans l’aide de nos fidèles lecteurs. Que ceux qui le peuvent fassent des dons, même modestes, même symboliques, s’ils ne sont pas en mesure de faire davantage, à l’Association des Amis de RIVAROL. Et surtout que tous ceux qui achètent RIVAROL au numéro et qui peuvent s’abonner le fassent massivement. C’est la meilleure réponse que l’on peut apporter à la persécution judiciaire qui nous est infligée. Tenant compte de l’avis de la majorité des rivaroliens, à partir de la rentrée, début septembre, nous paraîtrons définitivement le jeudi, et non plus comme actuellement le vendredi. C’est une occasion de renouer avec une vieille tradition puisque l’hebdomadaire de l’opposition nationale et européenne a paru tous les jeudis de sa création en janvier 1951 jusqu’en août 1982. C’est surtout un encouragement donné à nos lecteurs au numéro pour qu’ils s’abonnent. En avançant d’un jour la parution hebdomadaire de RIVAROL, nous permettrons aux lecteurs de recevoir le journal avant la fin de la semaine, même en cas de retard dans la distribution du courrier par La Poste. Avec une parution le vendredi, certains lecteurs, en province, se plaignaient de ne recevoir souvent le journal que le samedi voire le lundi. Cela ne devrait plus être le cas avec une parution anticipée de vingt-quatre heures. C’est donc l’occasion, en fonction de vos moyens, de souscrire des abonnements de deux ans (194 euros), d’un an (114 euros), de six mois (64 euros) ou de trois mois (36 euros) dans les jours et les semaines qui viennent. Nous savons pouvoir compter sur votre munificence. RIVAROL qui est un miracle permanent depuis plus de 62 ans et plus de trois mille semaines ne peut pas disparaître.

Contre-info.com

Commentaires

  • L'histrion Stéphane HESSEL en 2011, adulé par les mêmes qui condamnent lourdement des propos similaires exprimés par de vrais opposants nationaux :
    « J’affirme ceci : l’occupation allemande était, si on la compare par exemple avec l’occupation actuelle de la Palestine par les Israéliens, une occupation relativement inoffensive, abstraction faite d’éléments d’exception comme les incarcérations, les internements et les exécutions. »
    Nous sommes entrés en dictature, et il faudra peut-être diversifier nos moyens de résistance...si vous voyez ce que je veux dire...

  • La France n'est plus une démocratie, ni un pays d'opinion libre, ni un pays d'information libre.
    Tenter d'interdire au peuple de savoir, de penser.
    A coups de lois.
    La première des questions est :
    pourquoi avoir besoin de lois pour cela ? ....

    Le pouvoir des juges à la botte du système est une chose.
    Le droit à la liberté d'expression, en privé, celui là, ils ne pourront pas le neutraliser.
    Par ailleurs, il y aura un retour de manivelle à ces dérives politiques, judiciaires, et financières.
    Il nous tarde.

    J'adore JMLP. Quel homme politique courageux, l'un des seuls hommes qui a décidé de vivre debout et pas plié par des rats exotiques qui tentent de s'emparer du Monde au nom de leur religion et de leur cupidité démesurée.

  • Cette persécution démontre que l 'idéologie qui plombe la France depuis des décennies est basée sur le mensonge . Le régime politique abject qui sévit en France depuis la même période est celui d'étrangers acharnés à la destruction de la civilisation occidentale.

  • "En France, du moins, l’occupation allemande n’a pas été particulièrement inhumaine, même s’il y eut des bavures, inévitables dans un pays de 550 000 kilomètres carrés..."
    Si la déclaration de JMLP était mensongère il n'y aurait eu condamnation !
    Dictature socialope !!!

  • C’est ainsi que l’on muselle en France l’opposition ! Souhaitons à Rivarol de surmonter ce nouveau coup bas ; mais rappelons que tous les patriotes français doivent rester unis, magré les différences de jugement sur tels ou tels points car ce qui est fondamental, c’est de défendre notre patrie contre toutes les basses manoeuvres des mondialistes

  • @ téléphobe: Stephane Hessel pour une déclaration similaire encore pire n'a pas été condamné. Pourquoi?

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