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Gilbert Collard plaide en faveur des handicapés moteurs souhaitant poursuivre leurs études au lycée ou dans l’enseignement supérieur

 2 juillet 2013  

Ministère interrogé : EDU Ministère de l’éducation nationale

Question n° 26-00732

M. Gilbert Collard attire l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale sur la situation des jeunes handicapés moteurs souhaitant poursuivre leurs études au lycée ou dans l’enseignement supérieur.

En effet, aucune structure publique n’est à même de venir en aide aux accidentés de la route ou aux handicapés, qui ont dépassé l’âge de la scolarité obligatoire et dont les capacités cognitives sont intactes et souvent brillantes. Ces jeunes filles et ces jeunes garçons sont trop souvent obligés d’arrêter leurs études, alors qu’ils seraient parfaitement capables de poursuivre leur scolarité si la collectivité publique se donnait les moyens de faire face à ses devoirs légaux et règlementaires d’assistance pédagogique. Or, tel n’est pas le cas : face à l’incurie et à l’indifférence des administrations concernées, ces jeunes se retrouvent déscolarisés et totalement isolés ; ce qui ajoute encore à leur détresse.

L’exemple de la jeune Marina X. de Bagnols sur Cèze, qui souffre du syndrome de Gougerot-Sjögren. Cette pathologie auto-immune se traduit par des douleurs inflammatoires diffuses et une plus grande fatigabilité. A cela s’ajoute une sécheresse des muqueuses, notamment buccale et oculaire. Mais ces symptômes ne sont aucunement incompatibles avec la poursuite d’une scolarité normale et n’affectent en rien l’intellect. La jeune Marina X. prépare donc son baccalauréat en candidate libre, afin de ne pas sombrer dans un total désespoir. Or, les progrès de l’enseignement à distance devraient permettre d’assurer une prestation pédagogique de base grâce à internet, et au transfert de fichiers en mode texte, audio ou vidéo. Rien ne remplace cependant un encadrement minimal par des professionnels de l’Education Nationale ; ce qui n’est pas le cas.

Face à cette situation, ni le Préfet ni les autorités académiques ni le Conseil Régional ne répondent aux appels désespérés de la jeune Marina X. et de sa famille. Une telle hypocrisie est d’autant plus inadmissible que cette jeune élève présentait d’excellents résultats révélant un très fort potentiel jusqu’à l’apparition de sa maladie à l‘adolescence.

M. Gilbert Collard demande donc au Ministre de mettre en œuvre les moyens réglementaires budgétés, afin que la jeune Marina puisse à nouveau bénéficier d’un encadrement scolaire adapté à sa santé fragile, tout en restant proche de son environnement familial. En effet, cette jeune fille n’a pas la chance d’habiter le Nord-Pas de Calais ; car dans cette région, les parents des enfants handicapés ont depuis longtemps trouvé la solution à des problèmes similaires : l’inscription de leur enfant dans une structure localisée en Belgique francophone.

Est-ce là ce que le Ministre entend réaliser quand il évoque la reconstruction de l’Ecole de la République française ?

Commentaires

  • Certes Collard, relève surtout ici les failles, dans la faillite, de l'école Républicaine.

    Mais ce clou semble assez dérisoire face au naufrage et à l'abaissement du niveau scolaire.

    Et donc, je pense, au contraire, que l'effort doit être mis sur l'enseignement à distance pour des personnes fragilisées par la vie. Cela ne veut pas forcément dire que l'enfant doit être totalement isolé de l'école, mais qu'il doit pouvoir la fréquenter avec parcimonie, voire dans certains cas plus difficiles, selon sa propre volonté.

    Avec les moyens technologiques actuels et tant de potentiel d'enseignement de qualité pouvant œuvrer à distance, la valeur d'un tel enseignement est tout à fait respectable.

    Elle permet à l'enfant et à la famille un grand nombre d'économies en logistique, et en temps. Bien sûr un enfant / ado à besoin de fréquenter d'autres jeunes de son âge, mais cela peut être l'œuvre d'organisations diverses, péri scolaires, et d'une fréquentation partielle et planifiée, d'un établissement scolaire.

    Ce qu'on apprend, en plus, à la rigueur, en tant qu'élève dans un établissement scolaire aujourd'hui, c'est une approche de la violence, et de la connerie.
    L'école de la république peut devenir très rapidement, un coupe gorge et un véritable fléau pour de telles personnes; flairant les faiblesses, nombre de hyènes rôdent et sévissent en totale impunité.

  • Le ministre de l’éducation s’en fout comme de l’an 40 des handicapés : une seule chose l’intéresse : l’enseignement du genre (sic) aux petits enfants pour faire des petits garçons français des filles et inversement. Déjà les maitres et les maitresses doivent enseigner (resic !) aux bambins à faire pipi assis comme les filles et non pas debout, ce qui leur est désormais interdit. Toutefois, il n’a pas été précisé si le bambin qui refusera de faire pipi assis recevra une bonne fessée ou non !

  • Cher abad, la fessée, c'est à d'autres qu'il faudrait la mettre! Une bonne raclée dont ils se souviendraient!

    Les petits garçons sont fiers d'être des garçons et les filles sont heureuses d'être de petites femmes! On ne changera la nature profonde, qui est forte à cet âge tendre!

  • Gaelle , ce sont des méthodes trop viriles d,éducation , donc fascisantes , une véritable horreur pour les bobos et consorts de la bien-pensance!!!
    salutations.

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