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Juppé : "Ne rien faire en Syrie serait un déshonneur"

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Publié le lundi 02 septembre 2013 à 15H24
 

Evoquant le drame syrien à Arcachon où il participe à la réunion des Amis de Nicolas Sarkozy, l’ex-ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a estimé que "ce qui s’y passe est une tragédie"

 
L’ex-ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a estimé que "ce qui s’y passe est une tragédie".

Photo Frédéric Speich

Evoquant le drame syrien à Arcachon où il participe à la réunion des Amis de Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, l’ex-ministre UMP des Affaires étrangères a estimé que "ce qui s’y passe est une tragédie".

"La situation est extraordinairement difficile et je serai le dernier à dire "y a qu’à, faut qu’on". D’abord ne rien faire ce serait le déshonneur des démocraties et la complicité avec le massacre qui se perpétue en Syrie. Mais agir comporte des risques redoutables… Pour ma part, je pense qu’il faut agir, et dès le départ j’ai pris position pour une intervention. Pas n’importe comment. D’abord pas tout seul, la France n’a ni les moyens militaires, ni la légitimité politique. Il faut donc une coalition".

"Nous affranchir de la légalité internationale"

Et Alain Juppé d’ajouter : "Compte tenu de la difficulté de la situation et de la difficulté des décisions à prendre, compte tenu aussi du contexte, qui ne ressemble pas du tout à ce que nous avons déjà vécu lors de l’intervention en Côte d’Ivoire, en Lybie, au Mali, parce que dans ces trois cas, nous avions un feu vert du Conseil de sécurité des Nations-Unies qui aujourd’hui est bloqué par l’obstination russe. Il faut donc nous affranchir de cette légalité internationale, ce qui constitue d’une certaine manière une rupture dans la ligne diplomatique de la France.

"Et bien, je crois que dans un tel contexte, une telle décision ne peut être prise par un homme seul. Le Président doit s’adresser aux Français pour leur donner toutes les informations nécessaires, et expliquer dans le détail la stratégie qui est la sienne. Même si la Constitution ne l’y oblige pas, je pense que dans un tel contexte, le Parlement devrait s’exprimer par un vote, pour que le Président puisse s’adosser aux moins à l’adhésion de la représentation nationale".

Et le maire de Bordeaux de conclure : "Le climat de cette rentrée est lourd… La perte de confiance envers le Président et le gouvernement me semble profonde et durable. Et nous devons être à la hauteur de nos responsabilités avec une seule ligne directrice, le bien public, et l’intérieur supérieur de la France.

 

La Provence

Commentaires

  • "Déshonneur"...sait-il ce qu'est l' "honneur" ce politicard qui a participé au retour de la France dans l'OTAN ? Ces coquelets arrogants qui pérorent sur le tas de fumier commencent à me gonfler sérieusement avec leur "intérêt supérieur de la France" !

  • Peut-on se fier a lui?
    http://www.voltairenet.org/article173169.html

  • @ Nelly: lien parfait! Merci!

  • Mais qu’il s’engage dans les forces rebelles auprès d’Al Qaida ! Personne ne le retient ! Au contraire, nous serions débarrassés de ce repris de justice qui fait honte à la France !

  • On a eu le deshonneur de laisser nos harkis ,fidèles parmi les fidèles , se faire égorger par les assassins du FLN .sans rien dire .Laissons donc les syriens s'égorger à qui mieux mieux .Notre 'deshonneur " ne sera pas moindre .Depuis 30 ans nous courons de deshonneur en deshonneurs . C'est devenu une tradition française.

  • Juppélovici ?

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