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A quand une politique au service des Français et des Européens d’abord ? Par Bruno Gollnisch

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Il y a des annonces qui sonnent comme des surprises, d’autres comme des confirmations. Les médias ont ainsi relaté les accusations portées contre une des personnalités (paraît-il) préférées des Français si l’on en croit les sondages, à savoir le socialiste Yannick Noah.  Selon Le Figaro, Rabra Bendjebbour, l’ancienne nounou des Noah qui s’est occupée du plus jeune fils du couple, estime que ses patrons l’ont exploitée comme une esclave. Ils l’auraient fait travailler nuit et jour pour un salaire de misère. « Je suis arrivée chez eux dès la naissance du bébé, et dès lors je me suis retrouvée prise dans un tourbillon », explique-t-elle. Jusqu’au jour où elle a demandé moins d’heures de travail : « J’expliquais juste à Isabelle Camus (la compagne de M. Noah, NDLR) que je n’étais plus prête à travailler jour et nuit ! Elle m’a dit : Dans ce cas-là, dégage ! ».

 Les syndicats aux ordres aimeraient bien eux aussi que le FN dégage ,et que ce système d’essorage, d’exploitation de la France et des Français par la caste UMPS perdure. Et avec elle, la belle la rente de situation dont jouissent les dirigeants syndicaux et politiciens dont François Hollande, qui, toute honte bue, a même l’audace de se rendre demain comme le fit  son complice   bruxellois Nicolas Sarkozy, sur le site Arcelor Mittal de Florange (Moselle)

 A six mois des élections municipales, explique l’Afp,  «les syndicats se mettent en ordre de bataille pour contrer l’influence grandissante du Front National et trois d’entre eux, la CGT, la FSU et Solidaires, ont déjà prévu une réunion publique en janvier pour démonter les thématiques de l’extrême droite ».

 «Il s’agit de donner des armes aux militants pour combattre la propagation des idées d’extrême droite et du FN en cette année électorale», précise Frédéric Bodin, secrétaire national de Solidaires. Au-delà de la perspective électorale, «il est temps de prendre le flambeau de l’anti-discrimination et contre la banalisation des idées de l’extrême droite», souligne Francine Blanche membre de la direction de la CGT.

 Lui aussi en plein calcul boutiquier et électoraliste, le très immigrationniste  Manuel Valls après avoir insulté Marine Le Pen et le FN , a affirmé hier comme preuve de sa fermeté qu’il était « illusoire de penser qu’on réglera le problème des populations roms à travers uniquement l’insertion(…). Les solutions d’intégration ne peuvent concerner que quelques familles et il n’y a pas d’autre solution » que le démantèlement des campements et les reconduites à la frontière.

 A croire que le ministre de l’Intérieur s’est inspiré des propos de Bruno Gollnisch devant le parlement européen sur le dossier rom il y a quelques années que nous rappelions  fin août. « On parle de minorité opprimée expliquait Bruno, mais est-ce que vous pensez sérieusement, que si les Roms ne se sont pas intégrés depuis six siècles dans les pays d’Europe centrale ou orientale, où ils résident, c’est simplement parce que les Roumains, les Bulgares, les Hongrois, sont méchants, c’est parce les Slovaques, les Tchèques, les Slovènes, les Serbes les persécutent ? »

 «Votre angélisme en réalité est une autre forme de racisme, un racisme qui s’applique en fait aux populations indigènes, celles qui, comme dans mon pays, ne souhaitent pas que 12 millions de Roms viennent s’y installer et la seule solution, c’est de sortir de cette Europe-là ! ».

 Bien sûr pleureuses professionnelles ont joué leur rôle de diversion, chargées d’accréditer, de mettre en relief la pseudo fermeté de M. Valls en s’attachant à condamner son  simple constat.

 Des propos « excessifs » et méritant d’être « corrigés » selon  Arnaud Montebourg ; Valls a « franchi la ligne rouge de l’acceptable » (SOS Racisme) ; « (stigmatisé) une population) » (LDH) ; montré « une méconnaissance complète » du mode de vie des Roms qui « sont sédentaires quand ils le peuvent » ( le sénateur PS Jean-Yves Leconte) ; «  Les coups de menton à travers le micro, ça ne fait pas avancer le débat », a encore  estimé le député PS Pouria Amirshahi…

 Au 74e congrès de l’Union sociale de l’habitat à Lille, en présence de la ministre du logement Cécile Duflot, le maire de la capitale du Nord,  Martine Aubry a  déclaré hier que « La responsabilité de l’Etat, ce n’est pas de vider les terrains pour les mettre (les Roms, NDLR) dans la rue, c’est de trouver d’autres solutions. Nous sommes un pays où nous pouvons, tant que la situation n’est pas réglée en Roumanie et en Bulgarie, trouver des solutions pour accueillir les 20 000 Roms qui sont sur notre territoire. Ce qui n’est pas acceptable, c’est que Lyon, Lille et la Seine-Saint-Denis en accueillent 90% ». faudrait-il disperser géographiquement le problème pour le résoudre ?!

 Ce qui n’est pas acceptable surtout, ce sont les traités de Maastricht,  d’Amsterdam, de Nice, de Lisbonne, tous avalisés par l’UMPS qui ont ouvert sciemment nos frontières à tous ceux qui souhaitaient s’y installer. Ce qui est inacceptable  c’est aussi la tromperie entretenue par les caciques socialistes, UMP et le ministère de l’intérieur sur le nombre réel de Roms installés dans notre pays

 Nicolas Dupont-Aignan (DLR) reprenait quasiment mot pour, mot en mars dernier le constat du FN en expliquant que « Nous sommes face à une déferlante. Les chiffres officiels, données en janvier dernier par le ministère de l’Intérieur, estimaient la population rom à 15 000 personnes, mais nous sommes au moins à 100 000 personnes présentes sur le territoire national. Il n’y a qu’une seule solution, c’est le rétablissement des contrôles aux frontières », alors que la Roumanie et la Bulgarie devraient faire  leur entrée dans l’espace Schengen en janvier 2014…

 «Nous sommes face à de véritables mafias, très organisées poursuivait-il. La circulaire Valls ralentit tout actuellement. Imaginez les services préfectoraux qui viennent dans ces camps et qui demandent aux parents s’ils ont un emploi, aux enfants s’ils sont scolarisés, etc… alors que le plus souvent ces fonctionnaires se retrouvent face à des personnes qui ne parlent pas notre langue… Tout cela est indigne de notre République. »

 A Lyon notamment, la campagne municipale menée par le secrétaire départemental et conseiller régional frontiste  Christophe Boudot  ne fait pas l’impasse sur cette question. Une affiche a d’ailleurs été éditée sur ce thème   («  Camps sauvages, immigration illégale, ça suffit ! »).

 Oui, si l’arbre rom est l’arbre qui cache la forêt de l’immigration massive notait Jean-Marie Le Pen, ce dossier est révélateur du climat malsain généré par les instances bruxelloises. En mars 2010, Bruno Gollnisch tenait des propos dans l’hémicycle qui restent d’une brûlante actualité.

 Il dénonçait la mise en place par les instances européistes d’ « une hiérarchie des hommes qui place désormais au sommet la minorité Rom -10 ou 12 millions de Roms de l’UE-, puis les migrants extra-européens, puis les Européens d’origine non-européenne et enfin, tout en bas, les Européens de souche. «

 « Si l’on ajoute encore la dimension de genre et le jeunisme ambiant, on en conclut qu’il ne fait pas bon, dans votre Union prétendue européenne, être un homme d’âge moyen, Européen et d’origine Européenne ne faisant partie d’aucune minorité ethnique, culturelle, religieuse ou sexuelle identifiée comme telle par vos soins ».

 « A quand, enfin, une politique au service des Européens d’abord ? A quand la priorité à ces travailleurs pauvres, à ces classes moyennes écrasées de taxes, à ces chômeurs, à ces familles simplement européennes qui sont l’immense majorité des habitants de l’Union et des citoyens dont nous avons la charge, et auxquels vous ne pensez qu’à la veille des élections ? ».

 Gageons que les Français se saisiront des élections municipales et européennes de 2014 pour répondre à  cette question.

Commentaires

  • Merci à Gollnisch pour son excellent billet qui remet un peu les choses à l’endroit.
    Vite, aux prochaines élections votons FN : c’est notre dernière chance !

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