La rue Boulard
REIMS (51). Un jeune homme de 21 ans a été condamné à deux ans et cinq mois de prison ferme pour avoir, en début de semaine, agressé sexuellement une jeune femme.
Délice Bissemo était à Reims depuis une semaine. Âgé de 21 ans, il venait de quitter Corbeil-Essonnes pour tourner la page de la délinquance et rejoindre sa mère et son frère installés dans la cité des sacres. Il n’avait pas compris qu’étant sous le coup d’un sursis avec mise à l’épreuve, il avait tout intérêt à se tenir à carreau.
Lundi soir, il a voulu fêter son arrivée en ville comme il se doit… Une fête bien arrosée, jusqu’à ingurgiter une bouteille de whisky à lui tout seul.
Au petit matin, il a choisi de rentrer à pied. C’est là, à hauteur de la rue Boulard, non loin de l’hôtel Mercure, près des quais, qu’il a croisé une jeune femme. D’une discussion banale, il est devenu collant puis de plus en plus pressant. La passante, qui rentrait chez elle quartier Saint-Remi en direction de l’esplanade Fléchambault, a voulu l’éconduire. Il l’a insultée, est devenu de plus en plus vulgaire, lui proposant des relations sexuelles. Comme elle ne répondait pas, il l’a attrapée par le poignet, a commencé à lui caresser le sexe, les seins, tout en lui dérobant son portable.
C’est alors qu’il lui a dit : « Je te rends ton portable, si tu fais tout ce que je veux. T’inquiète, avec moi ça se passera bien… ». Sans attendre son reste, la Rémoise s’est enfuie à toutes jambes et a arrêté la première voiture qui passait. Le conducteur a aussitôt appelé les secours.
« J’avais trop bu »
Interpellé quelques instants plus tard par la police, le jeune Congolais a été trouvé porteur du téléphone de la demoiselle, mais également d’un portefeuille, d’un ordinateur portable et d’un autre téléphone qui ne lui appartenaient pas. Dans son périple nocturne, il était également entré par effraction dans une habitation et avait dérobé tout ce qu’il pouvait facilement emporter.
Mardi après-midi, en raison de son casier judiciaire bien fourni pour son jeune âge – déjà cinq mentions – c’est sous le régime de la comparution immédiate qu’il a été déféré devant le tribunal correctionnel de Reims. Pour sa défense, il a expliqué avoir trop bu, « ce jour-là, j’étais à une fête », ne se rappelant ni de l’agression, ni du vol. Il n’a d’ailleurs pas compris pourquoi il se trouvait là… Des réponses qui ont eu pour conséquence de faire bondir Laurent De Caigny, le procureur adjoint. « C’est un repris de justice avec une mise à l’épreuve dont il n’a que faire. Il se moque de nous ! Il est sorti de maison d’arrêt en juin avec un sursis de cinq mois avec mise à l’épreuve pendant dix-huit mois… ».
Lui qui voulait se mettre au vert à Reims est finalement parti à l’ombre pour de longs mois. Mardi soir, le tribunal l’a condamné à trois ans et six mois de prison dont dix-huit mois avec sursis et mise à l’épreuve pendant trois ans, ainsi qu’à la révocation de son sursis de cinq mois, soit l’équivalent de vingt mois de prison ferme. Son inscription au fichier des délinquants sexuels a également été ordonnée. Un mandat de dépôt ayant été décerné à la barre, le jeune homme est parti pour la maison d’arrêt de Reims.
L'Union-L'Ardennais - 04/10/13
Commentaires
Je n'en ai pas honte , je suis un peu réac . Pour tout dire , je ne comprends rien .
Simple , ma pauvre tête ne va pas plus loin que ceci :
- les Africains en Afrique
- les violeurs : une balle dans la tête .
Mon programme aurait au moins pour résultat l'assainissement de la société .
D'autres mesures urgentes du même ordre le compléteraient .
Il aurait mieux valu le renvoyer au Congo!
Une certitude absolue : on reverra à l'oeuvre ce nuisible dès sa sortie de prison (qui ne devrait pas tarder !). Que font ces individus ici chez nous, en Europe ???
@ Nelly: c'est pas la Taubira qui le renverra chez lui!
Un petit rappel, Mesdames, vous n'êtes pas sans défense, mais vous n'y pensez pas assez, alors que quelques gestes simples et efficaces peuvent neutraliser un agresseur.
Regardez une fois de plus à Krav-maga féminin, pour commencer.
Voilà la nouvelle France que l’UMPS veut nous imposer avec l’immigration : La barbarie est au coin de la rue, même des rues huppées et « bien fréquentées » : c’est l’orange mécanique que nous a décrite Obertone !
une chance pour lui , qu,il ne se trouvait pas en résidence ou en vacances à Madagascar . . .!!!sinon il aurait connu la justice populaire , souvent fort sensée . .!!
salutations.
Au risque de choquer, j'ai lu de plusieurs parts que du temps de Saddam Hussein les femmes pouvaient se promener seules en toute securite, de meme sous Kadhafi... Les voyous se mefiaient, a juste titre, mais en France ils se sentent proteges par Christiane Taubira..
Je ne savais pas que des gâteaux ressemblant à des macarons pouvaient violer des femmes, des gâteaux xénophobes peut être ;o)