19 octobre 2013
Mesdames, Messieurs,
Nombreux sont ceux d’entre vous qui m’ont écrit pour me faire part de leurs préoccupations au sujet du rapport Estrela sur les prétendus « droits sexuels et génésiques », qui sera voté au Parlement européen la semaine prochaine. Je partage leurs préoccupations.
Je veux rassurer ceux qui pensent qu’il s’agit d’une « loi européenne » : ce rapport n’a heureusement aucune portée législative, il n’est qu’un texte politique.
Il n’en reste pas moins que s’il était adopté, il deviendrait une opinion officielle du Parlement européen sur des sujets qui ne relèvent, ni de près ni de loin, des compétences de l’Union européenne, sans même parler de son contenu exécrable.
Il est d’ailleurs significatif de constater que ce texte vient au vote au moment où l’initiative citoyenne européenne « One of Us » visant à protéger l’embryon, à laquelle j’ai adhéré, a atteint et même dépassé le nombre de signatures requis (1 million) depuis plusieurs semaines.
Une résolution alternative a été déposée, qui rappelle entre autres l’inanité juridique, tant du point de vue international qu’européen, du concept de « droits sexuels et génésiques », ainsi que la totale souveraineté des États membres sur ces sujets.
Mon vote sera conforme à mes convictions : résolument défavorable au rapport Estrela par tous les moyens, notamment en tentant de faire adopter cette résolution alternative.
Nous ne saurons que lundi si le rapport Estrela fera l’objet d’un vote public. Nous verrons quel groupe politique du Parlement (car seul un groupe peut demander un vote public) le fera ou ne le fera pas. Si ce vote a lieu, vous saurez également qui a voté quoi. Et je me ferai un plaisir de vous en informer.
Je vous prie d’agréer l’expression de mes sentiments dévoués à la cause de la défense du droit naturel et des valeurs qui fondent notre civilisation.
Commentaires
Merci à Bruno Gollnisch de suivre de près et de nous tenir informé de cette nouvelle et scandaleuse affaire bruxelloise.