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Je crois que c’est en utilisant cet article et une photo de Brasillach à côté de soldats allemands que De Gaulle lui refusa la grâce et donc le condamna à mort.
@ abad: c'est possible, mais comment en être sûr?
J'ai entendu dire que quelqu'un (qui?) avait montré à De Gaulle la photo d'un Français portant l'uniforme allemand et lui avait dit: "il s'agit de Brasillach". En fait, il s'agissait d'un homme lui ressemblant, une sorte de sosie, la photo était assez floue, et De Gaulle a cru qu'il s'agissait bien de Robert Brasillach. Fusillé pour une photo...
Cette photo de R.B. en uniforme allemand, je ne l'ai jamais vue...
Brasillach de sa prison de Fresnes:
JE NE SAIS RIEN
Voila quatre jours que je suis enfermé,
Quatre jours que je raye le calendrier
Quatre jours que je ne sais rien.
Un à un, parce qu'il le faut bien,
Au dehors, c'est le bruit de la ville,
A chaque minute claque un coup sourd.
Les mitrailleuses roulent comme des sacs de billes,
Cela dure depuis quatre jours.
Mais il y a aussi des enfants qui jouent,
Et d'autres bruits inconnus et lointains
Mais ma fenêtre est fermée.
Je ne sais rien.
Quelquefois je pense que c'est le canon
Ou un mortier, je ne m'y connais pas très bien.
La rue s'emplit du bruit des chars ou des camions
Peut-être s'en vont-ils. Est-ce la fin ?
Mais non, tout recommence comme dans un rêve,
Tout s'enchaîne et rien n'a de fin.
Une voix tout-à-l'heure a annoncé une trêve,
Il me semble du moins, car je ne sais rien.
Quand je suis passé dans la ville, à midi,
L'autre jour, il y avait du soleil dans les rues,
On avait mis des drapeaux sur les mairies,
Des garçons passaient avec des brassards inconnus.
Depuis, je ne sais plus rien de ce qui se passe,
Sauf ce qui, à travers ces murs, me revient.
J'entends sans cesse les voitures d'incendie qui passent,
La nuit, le ciel est rouge.
Je ne sais rien.
Me voici seul comme je ne l'ai jamais été.
Robinson construisant son monde entre ces quatre murs.
Ceux-là que j'aime ? Où sont les miens ?
Dieu les garde de la fureur.
Je ne sais rien.
Gaelle , de Gaulle n,était sûrement pas un imbécile , mais dans le climat de l,époque , c,était de bon ton et méme un devoir civique de fusiller ou d,assassiner tous ceux et celles qui avaient plus ou moins collaborés , ainsi de Gaulle ne voulait pas non plus s,aliéner les rouges . .!!
salutations.
A Gaëlle : a propos de la photo de Brasillach, mon histoire est un peu différente : cette photo montrait Brasillach en civil et avec d’autres civils, mais aux côtés de soldats allemands en uniformes. Cette photo fut prise lors de l’examen des fosses de Katyn : il s’agissait d’un groupe international venu expertiser ces fosses, et je crois que Brasillach était là comme journaliste. Et à cette époque ces fosses étaient sous l’autorité des allemands, d’où leur présence. Mais on aurait fait croire à De Gaulle, sans lui dire où avait été prise cette photo, que Brasillach était venu apporter son soutien aux Allemands. Mais les deux versions ne sont pas contradictoires : ils ont pu montrer deux photos !
Abad ,
Le nom du grand Résistant qui présenta la photo au Général a été publié .
C'est un gamellard connu des " Droits de l'Homme " dont le père fut lui aussi un combattant fort sourcilleux question morale , un encarté au PCF .
Le Général était tenu de condamner . C'était son rôle .
L'assassinat de Brasillach , ce fut la vie sauve pour Lucien Rebatet , le PAC ( Cousteau , le frère du Commandant ) et d'autres encore .
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Commentaires
Je crois que c’est en utilisant cet article et une photo de Brasillach à côté de soldats allemands que De Gaulle lui refusa la grâce et donc le condamna à mort.
@ abad: c'est possible, mais comment en être sûr?
J'ai entendu dire que quelqu'un (qui?) avait montré à De Gaulle la photo d'un Français portant l'uniforme allemand et lui avait dit: "il s'agit de Brasillach". En fait, il s'agissait d'un homme lui ressemblant, une sorte de sosie, la photo était assez floue, et De Gaulle a cru qu'il s'agissait bien de Robert Brasillach. Fusillé pour une photo...
Cette photo de R.B. en uniforme allemand, je ne l'ai jamais vue...
Brasillach de sa prison de Fresnes:
JE NE SAIS RIEN
Voila quatre jours que je suis enfermé,
Quatre jours que je raye le calendrier
Quatre jours que je ne sais rien.
Un à un, parce qu'il le faut bien,
Au dehors, c'est le bruit de la ville,
A chaque minute claque un coup sourd.
Les mitrailleuses roulent comme des sacs de billes,
Cela dure depuis quatre jours.
Mais il y a aussi des enfants qui jouent,
Et d'autres bruits inconnus et lointains
Mais ma fenêtre est fermée.
Je ne sais rien.
Quelquefois je pense que c'est le canon
Ou un mortier, je ne m'y connais pas très bien.
La rue s'emplit du bruit des chars ou des camions
Peut-être s'en vont-ils. Est-ce la fin ?
Mais non, tout recommence comme dans un rêve,
Tout s'enchaîne et rien n'a de fin.
Une voix tout-à-l'heure a annoncé une trêve,
Il me semble du moins, car je ne sais rien.
Quand je suis passé dans la ville, à midi,
L'autre jour, il y avait du soleil dans les rues,
On avait mis des drapeaux sur les mairies,
Des garçons passaient avec des brassards inconnus.
Depuis, je ne sais plus rien de ce qui se passe,
Sauf ce qui, à travers ces murs, me revient.
J'entends sans cesse les voitures d'incendie qui passent,
La nuit, le ciel est rouge.
Je ne sais rien.
Me voici seul comme je ne l'ai jamais été.
Robinson construisant son monde entre ces quatre murs.
Ceux-là que j'aime ? Où sont les miens ?
Dieu les garde de la fureur.
Je ne sais rien.
Gaelle , de Gaulle n,était sûrement pas un imbécile , mais dans le climat de l,époque , c,était de bon ton et méme un devoir civique de fusiller ou d,assassiner tous ceux et celles qui avaient plus ou moins collaborés , ainsi de Gaulle ne voulait pas non plus s,aliéner les rouges . .!!
salutations.
A Gaëlle : a propos de la photo de Brasillach, mon histoire est un peu différente : cette photo montrait Brasillach en civil et avec d’autres civils, mais aux côtés de soldats allemands en uniformes. Cette photo fut prise lors de l’examen des fosses de Katyn : il s’agissait d’un groupe international venu expertiser ces fosses, et je crois que Brasillach était là comme journaliste. Et à cette époque ces fosses étaient sous l’autorité des allemands, d’où leur présence. Mais on aurait fait croire à De Gaulle, sans lui dire où avait été prise cette photo, que Brasillach était venu apporter son soutien aux Allemands. Mais les deux versions ne sont pas contradictoires : ils ont pu montrer deux photos !
Abad ,
Le nom du grand Résistant qui présenta la photo au Général a été publié .
C'est un gamellard connu des " Droits de l'Homme " dont le père fut lui aussi un combattant fort sourcilleux question morale , un encarté au PCF .
Le Général était tenu de condamner . C'était son rôle .
L'assassinat de Brasillach , ce fut la vie sauve pour Lucien Rebatet , le PAC ( Cousteau , le frère du Commandant ) et d'autres encore .
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