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Les Dibrani, une famille très aidée par la France

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A Mitrovica

 

Arrivée dans le courant de l'année 2009, la famille Dibrani a bénéficié d'un certain nombre d'aides et de prises en charge par plusieurs structures. Jusqu'à leur départ de France qui aurait coûté près de 12.000 euros.

 
 

Elle ne sait plus si elle veut rentrer ou pas. Sollicitée de toute part, la trop jeune Leonarda Dibrani, très suivie par les médias français, «hésite à revenir seule» quand elle s'exprime devant les télévisions, ne le souhaite pas sans sa famille quand elle parle au «Figaro». Une chose est certaine, la famille Dibrani, arrivée dans le courant de l'année 2009, a vécu dans une grande précarité mais a aussi bénéficié rapidement et jusqu'au bout de l'aide de la France.

À Orléans, où elle débarque, la famille vit sous les ponts quelques mois avant de se retrouver à Besançon, pour survivre dans les mêmes conditions. C'est en septembre 2009 qu'elle est prise en charge par le centre d'accueil des demandeurs d'asile (Cada), qui se chargera de lui trouver un logement provisoire à Levier et de scolariser les enfants.

311 euros par mois pour un couple

Les Dibrani bénéficieront alors de l'allocation mensuelle de subsistance à laquelle ont droit tous les demandeurs d'asile. Une somme forfaitaire de base de 311 euros par mois pour un couple, pondérée par le nombre d'enfants à charge. S'est aussi ajoutée la Couverture maladie universelle (CMU). Aidée, logée, la famille bénéficiera de ce soutien tout au long de ses demandes d'asile, celle auprès de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), puis auprès de la Cour nationale du droit d'asile, qui la déboutera une première fois le 31 janvier 2011.

C'est à l'issue de ce premier recours que le Cada aurait dû cesser intégralement d'aider les Dibrani. Ce qu'il ne fera pas complètement. Humanité oblige. En effet, le Cada laisse à la famille la jouissance du logement et transfère le dossier d'allocation au Conseil général, qui continuera alors de lui verser 350 euros par mois et veillera au renouvellement tous les quatre mois de la précieuse CMU.

Les associations, à commencer par le Comité de soutien des sans-papiers, prennent également le relais. C'est le Comité qui paiera l'aide juridictionnelle pour le deuxième recours, mais aussi le voyage aller-retour pour l'audience à Paris ; tout comme la prise en charge régulière des courses alimentaires, des cartes de téléphone et du tabac pour Resat Dibrani. «Et il fumait beaucoup…», se rappelle un bénévole.

Une offre de prime au départ refusée par la famille

La mairie de Levier ne sera pas en reste. Les services sociaux de la petite municipalité accorderont à plusieurs reprises des chèques de 60 à 70 euros pour le ravitaillement au supermarché. Ce système va perdurer au-delà d'avril 2012, date à laquelle le second recours devant la Cour nationale du droit d'asile échoue. Et ce jusqu'à ce que la préfecture du Doubs, qui a toujours eu un œil sur le dossier, ne se résolve à adresser une obligation de quitter le territoire français (OQTF).

Entre avril 2012 et août 2013, les services de l'Office français d'immigration et d'intégration tenteront de convaincre la famille de retourner au Kosovo, moyennant une prime au départ. Des pourparlers financiers s'engagent pour une aide au retour de 8500 euros dans un premier temps puis, devant le refus du père de famille, 10.000 euros seront encore proposés. Peine perdue. Entre-temps, la plainte des jeunes filles contre leur père pour violence a mobilisé la justice, mais aussi et surtout des assistantes sociales qui, au cours du premier semestre 2013, ont visité la famille tous les mois.

Enfin, le départ de la famille a bien sûr eu un coût. Ne serait-ce qu'en frais de voyage. Selon le ministère de l'Intérieur, ces derniers se sont élevés, entre les escortes policières et les billets d'avion, à 11.800 euros. Mais selon la Cour des comptes et les divers rapports parlementaires, le coût total et moyen d'une expulsion serait de 14.500 euros. Et de 18.000 euros si l'on intègre le coût des recours.

LE FIGARO - 22/10/13

Commentaires

  • L'ardoise totale s'élève à 595 000 euros ! Rien que pour nos gueules à nous les cochons de souche ! Merci à l'UMPS !
    http://www.fdesouche.com/422379-595-000-euros-depenses-pour-la-famille-de-leonarda-ou-les-impots-de-238-foyers-sur-un-an

  • le con -tribuable est heureux, d,avoir une fois de plus aidé des pauvres gens dans la misére . . !!
    et reste évidemment prét à recommencer , car sa générosité n,a pas de limites envers les miséreux de la planète. . quand méme .
    salutations.

  • On peut se demander dans quel pays, même de l'UE, une telle gabegie et déni de justice seraient possibles ... inconcevable !

  • Et pendant ce temps on supprime les aides aux familles françaises les plus nécessiteuses, on ne les soigne plus, on ne leur fournit pas de logement, etc…
    Nous sommes dirigés par des fous !

  • Les bolchomondialistes condamnent la préférence nationale ,forcément ils pratiquent la préférence étrangère.
    Est-il constitutionnel que des gens, en situation illégale, qui ne cotisent pas à l'assurance maladie bénéficient de prestations supérieures à celles de ceux qui en situation légale cotisent ? N'y a-t-il pas là une véritable discrimination ? un dévoiement de l'assurance -maladie ?
    Est-il constitutionnel que les impôts des Français servent à soigner, loger, nourrir gratuitement des immigrés illégaux ?
    Nos dirigeants sont coupables de haute trahison, c'est évident.

  • @ anonyme : haute trahison, c est bien ce dont il s agit. Un petit exemple de hold up fiscal servant a financer tous les méfaits de notre classe dirigeante :

    "L'Afer (institut d épargne et assurance-vie) s'insurge contre une disposition, annoncée ce jour, du projet de loi de financement de la sécurité sociale visant à soumettre au taux le plus élevé de prélèvements sociaux (à ce jour 15,5%) les produits des contrats d'assurance vie exonérés d'impôt sur le revenu, d'avant 1998. (soit littéralement ranconner les épargnants qui ont souscrit un contrat de longue durée a des conditions précises a une époque donnée, pour béneficier d un allegement fiscal)
    L'Afer condamne tout particulièrement la méthode qui consiste à modifier les assiettes en laissant supposer que les prélèvements sociaux n'augmentent pas.
    En prenant par surprise les épargnants, les pouvoirs publics prennent ... le risque de ... miner la confiance des épargnants qui ont fait un effort de prévoyance dans la durée"

    Cette question est d ailleurs précisément soulevée plus loin sur ce site, dans le Journal de bord de J M Le Pen.

    On peut utilement se rendre sur le site de l Afer pour prendre la mesure des diverses transgressions de l Etat a l égard des foyers un peu plus fortunés, prenant des dispositions iniques rétroactives, condamnées a 2 reprises par le Conseil Constitutionnel. On patiente juste un peu ... et le tour est joué ! Que de superbes exemples de haute trahison en effet pour entretenir les engeances de type Dibrani entre autres.
    Heureusement que ce crime a été opportunément aboli assez récemment, j oublie par quel régime.
    Mais la rétro-activité étant de mise, nos élites criminelles ne devraient pas s étonner un jour de se la voir appliquer précisément par de nouvelles instances attendues avec grande impatience.

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