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Rouge cauchemar

 

  

Presque chaque famille allemande a sa victime, murée dans le silence depuis plus de soixante ans. Nombre d’entre elles sont décédées, sans avoir jamais évoqué le traumatisme enfoui… A la fin de la guerre, des centaines de milliers d’Allemandes furent violées par les Alliés et les Soviétiques, assoiffés de vengeance. Lentement pourtant, le silence se craquelle. Plusieurs livres, films ou colloques consacrés aux souffrances de la population civile allemande à la fin de la guerre abordent ces derniers mois pudiquement le sujet. Quelques victimes bravant le tabou osent prendre publiquement la parole. «Bien des fois, j’ai tenté de parler. A des médecins, à l’école. Partout, je me suis heurtée à un mur», se souvient Ruth-Irmgard. A 77 ans, cette femme pasteur a trouvé un peu de paix grâce à la thérapie entreprise dans le sillage d’un cancer. Violée comme sa mère par les Russes en Prusse orientale, ce traumatisme a marqué toute sa vie. «J’ai connu l’amour, mais jamais le désir», confie-t-elle simplement. Aujourd’hui encore, bien des femmes de son âge sont assaillies de cauchemars et prises d’accès de panique en entendant parler le russe ou lorsqu’elles doivent descendre à la cave.

 

Silence menaçant

A Stuttgart, des milliers de femmes sont victimes des Français, lors de la prise de la ville. En Rhénanie, ce sont les GI qui s’en prennent aux Allemandes. Mais nulle part dans le Reich en ruines les violences contre les femmes n’atteignent une dimension semblable à ce qui se passe à l’est du pays où l’Armée Rouge progresse à grande vitesse. «Fin janvier 1945, le front se rapproche. Fuir à pied n’avait aucun sens, nous mourrions de froid». Ruth-Irmgard a 12 ans lorsque deux officiers la tirent de force de la cave dans laquelle s’est cachée toute la famille. «Le silence qui tombe brusquement sur la ville est lourd de menaces, se souvient-elle. Nous osons à peine respirer. J’entrouvre la porte pour prendre un peu d’air frais, et vois un Russe en uniforme se diriger vers notre immeuble. Ils demandent d’abord à ma mère, qui portait mon petit frère Erich dans ses bras de leur montrer notre appartement. Elle met longtemps à revenir. A son retour, je vois un bandage à son poignet. Plus tard, elle me dira qu’elle a tenté de se suicider.Ensuite, les Russes descendent de nouveau à la cave. Cette fois, ils me demandent de les suivre…»

Près de deux millions d’Allemandes sont violées par les Soviétiques entre janvier 1945, lorsque l’Armée Rouge entre dans le pays, et juillet 1945, quand les Alliés se partagent le Reich. Rien qu’à Berlin, on estime à 100 000 le nombre des victimes. Dix mille femmes meurent des suites de ces violences. Nombre d’entre elles se suicident, entraînant leurs enfants avec elles. Parfois, ce sont les pères qui décident de la mort de toute une famille, pour échapper au déshonneur. «En quelques heures, les jeunes filles vieillissaient de plusieurs dizaines d’années. Des mères de famille revenaient des granges où elles étaient violées avec les cheveux blancs», rapportent les témoins. Peu de familles ont été épargnées.

«Bien sûr, on ne sait pas combien de femmes ont été violées, admet l’historienne Silke Satjukow. Selon les estimations, entre 10 et 90 % des femmes qui se trouvaient à Berlin à la fin de la guerre ont été violées par les Russes. Nombre d’entre elles ont été victimes de viols collectifs, et/ou répétés, puis déportées vers l’URSS. Fuyant l’avancée de l’Armée Rouge, un grand nombre de réfugiées venues des territoires de l’Est vivaient à Berlin. Les hommes étaient au front, les femmes livrées à elles-mêmes. Et aux Russes. Elles savaient ce qui les attendaient : la propagande nazie ne cessait d’évoquer les atrocités commises par l’Armée Rouge sur les civils. Goebbels agitait cette menace pour motiver la Wehrmacht désabusée par l’accumulation des défaites depuis la perte de Stalingrad. Il pensait que les hommes se battraient avec plus d’ardeur s’ils savaient que les femmes seraient violées en cas de défaite.»

Troufion de base, gradé… Il n’y a pas de portrait type du violeur russe à la fin de la guerre. «Ce qui est sûr, c’est que Staline, qui s’était fixé comme objectif d’atteindre Berlin pour le 1er mai, n’a pas épargné ses hommes, rappelle Jochen Staadt, historien à l’Université libre de Berlin. Vingt mille soldats russes sont morts dans les dernières semaines de la guerre. Et il a fallu envoyer au front de nouvelles recrues, de très jeunes hommes, souvent mal formés, issus des territoires orientaux de l’URSS. Beaucoup de ces jeunes soldats ont vu mourir leurs camarades sous les balles nazies. Ils étaient animés d’une haine solide contre les Allemands. La propagande stalinienne leur répétait depuis des mois qu’une bonne journée, c’était une journée où on avait tué au moins un Allemand. Lors de leur progression vers l’Ouest, les soldats russes ont vu les ravages commis par les nazis en URSS, ont découvert à quel point l’Allemagne, même dévastée par la guerre, était riche en comparaison des régions d’où ils venaient. Légitimement, ils pouvaient se demander ce que les Allemands étaient venus chercher chez eux qui n’avaient rien…»

 

«Mœurs victoriennes»

 

«Les Russes ont marché vers l’Ouest avec 22 millions de morts dans le dos, rappelle pour sa part l’historien américain Norman Naimark. L’alcool était l’un des rares moyens de s’évader de la brutalité du front. Des mœurs victoriennes régnaient en URSS. On ne parlait pas de sexualité. Il n’y avait ni préservatifs ni bordels. Cette morale sexuelle répressive et les violences subies expliquent la bestialité des soldats lorsqu’ils tombaient sur des femmes allemandes.» «Ce qu’on oublie, c’est que les Soviétiques n’ont pas violé que les Allemandes, rappelle Ingeborg Jacobs, qui a collecté les témoignages de 200 victimes dans son livre Freiwild («Proie»), paru en septembre 2008. Ils ont violé des rescapées des camps de concentration, des Polonaises, des Hongroises, des Tchèques, et même les femmes soldats de l’Armée Rouge !»

«Les viols massifs ont cessé avec l’arrivée des Américains , en juillet 1945, précise Jochen Staadt. A partir de fin 1945, il y a encore eu quelques cas isolés. Mais ce n’était plus en pleine rue. Des sanctions exemplaires ont été appliquées. Certains soldats ont été exécutés devant leurs camarades pour viols.» Staline, soucieux d’asseoir son autorité sur le bloc de l’Est, reprend son armée en main, parquée dans des casernes, interdite de contacts avec les habitants. «Dès le 16 avril 1945, Staline a donné l’ordre à ses soldats d’épargner les civils, précise Ingeborg Jacobs. Pour mener à bien son dessein politique, il lui fallait éviter la haine de la population.»

Pendant des mois, la peur des viols domine la vie des femmes dans la partie orientale de l’Allemagne. Et avec elle, l’angoisse des grossesses et des maladies vénériennes. A Senftenberg, au sud-est de Berlin, le responsable des services techniques de l’hôpital a récemment retrouvé dans le grenier le registre des patients de 1945. Entre juin et août 1945, «Interruptio» figure régulièrement en face du nom des patientes. Pendant ces trois mois, les médecins de l’hôpital pratiquent quatre à cinq avortements par jour, sur des femmes âgées de 17 à 39 ans. «Selon le registre, 80 % des opérations effectuées à Senftenberg durant l’été 1945 ont été des avortements. A une époque où l’avortement était illégal !» insiste Georg Messenbrink, qui a retrouvé ce document. Cette année-là, la mère de Ruth-Irmgard mettra au monde une petite fille qui ne survivra que quelques semaines. «Nous avions faim. Maman n’avait pas de lait. Bien sûr qu’elle a cherché à avorter. Mais le médecin lui a dit qu’il ne pouvait rien faire pour elle. Je ne sais pas ce que mon père a su plus tard de cette naissance.»

Sourds reproches

Jusqu’à la chute du Mur, les femmes se sont tues. A l’ouest du pays, le sentiment de culpabilité, la responsabilité pour les atrocités commises par les nazis interdisent toute évocation des horreurs subies par les civils allemands. «Nous étions un peuple de coupables. Il n’y avait pas de place pour les victimes allemandes», comprend Ruth-Irmgard. A l’Est, l’Armée Rouge est glorifiée par la propagande. Que le grand frère russe ait pu s’en prendre aux femmes allemandes ne colle tout simplement pas avec l’image officielle. «Le silence des femmes a commencé avec le retour des hommes, relate l’historienne Silke Satjukow. Tant qu’elles n’étaient qu’entre elles, les femmes ont réagi avec un certain pragmatisme, dicté par l’anormalité de la situation et la nécessité de survivre. On sait à la lecture de journaux intimes qu’il leur arrivait même de se saluer en se disant : "Combien cette nuit ?" Cela peut sembler macabre, ou cynique mais c’est la réalité.»

Les hommes, qui n’avaient pu protéger épouses, sœurs ou filles, adressent aux victimes de sourds reproches. «Tu as bien dû avoir ton plaisir !» «Ne fais pas la chochotte, pour ces quelques minutes.» Le père de Ruth-Irmgard, de retour du front, s’étonne que sa femme n’ait pas pensé à sauver un de ses costumes dans son exode. Une femme à Berlin, le journal anonyme tenu entre avril et juin 1945 par une jeune Berlinoise, sera très mal accueilli lorsqu’il finit par sortir en 1959 en Allemagne, cinq ans après sa parution aux Etats-Unis. En 2003, sa réédition devient un best-seller, à l’heure où la société allemande n’a plus peur, ni honte de se saisir de son passé.

«L’absence de reconnaissance par la société du dommage subi est l’une des composantes majeures du traumatisme», insiste le psychiatre Philipp Kuwert, qui mène une étude sur le trauma à long terme des victimes, pour l’université de Greifswald. «Cette étude n’aurait pas été possible il y a quelques années», insiste le psychiatre. Le tabou était trop fort. Suite à l’appel à témoins qu’il a lancé, 35 femmes se sont manifestées. La plupart ont près de 80 ans. «Nous cherchons à savoir comment ces femmes ont pu vivre toutes ces années sans aucun soutien psychologique.» Une fois son étude scientifique achevée, le médecin voudrait mettre en place une thérapie spécifique, destinée aux personnes âgées. Pour leur permettre, à l’image de Ruth-Irmgard, de retrouver la paix, au seuil de la mort.

Nathalie VERSIEUX Berlin, de notre correspondante
 
 
LIBERATION

Commentaires

  • Tout ce qu'on ne savait pas ! On s'en doutait mais ces témoignages sont poignants ! Et dire que les communistes tout comme leurs cousins socialistes gouvernent et sont en trop grand nombre à l'assemblée nationale ! Alors que le Front National dont le 1er combat a été de dénoncer par la voix de son président Jean-Marie Le Pen cette monstrueuse idéologie dont nous sommes encore victimes aujourd'hui avec l'union européenne, qui n'est que la face "respectable" du sovietisme...
    Français et peuples d'Europe, il est grand temps et encore temps de se réveiller et de dire massivement oui à la Nation et à Marine Le Pen !

  • mes parents habitaient dans l'Aisne, pas très loin du camp militaire de Sissonne ( qui existe encore aujourd'hui). Ma mère disait que le soir, dans la commune, les femmes ne sortaient pas le soir à cause des américains
    eux aussi sont à mettre dans le même sac

  • L'article vient de " Libération " , le journal gauchiste des Rothschild .
    Un coup bas !. Et je ne crois pas me tromper .

    Les faits incriminés peuvent difficilement être mis en doute .
    Ayant vécu deux ans en RDA , j'en ai reçu des confidences . Et j'ai entendu le son de cloche des libérateurs soviétiques quelques années plus tard .

    Ce que la presse ne dit pas , c'est que les combattants de la déesse Liberté ne se sont pas , eux non plus conduits de façon exemplaire . Les témoignages des assassinats et des viols commis par les soldats US ( comprenez les " negroes " ) et français ( traduction : les troupes coloniales ) sont dissimulés . Le silence s'impose .
    De même qu'il est indécent de reconnaître que dans notre pays le soldat allemand se conduisit de façon exemplaire ...jusqu'au jour où son allié communiste exécuta les ordres de Moscou .

    Il faut , à mon sens , éviter de rouvrir certaines plaies . Tout désigne l'Empire russe comme notre allié naturel . C'est le " Yankee " qui faut vouer aux gémonies ! Il faut dénoncer inlassablement les équipes de kollabos qu'il a mis en place dans tous les domaines partout en Europe .
    Il importe de critiquer sa démocratie - la sanctification du pouvoir du fric - et les croisades pour la Liberté ( de la guerre de Corée à la " pacification de l'Afghanistan ) où il a embarqué les Européens .

  • …sans oublier les enfants cloués sur les portes des granges en Poméranie. Tout ceci est exact, même si ces crimes furent massivement le fait des soldats Mongols, mais pas uniquement hélas ! On pourrait évoquer également les viols massifs d' Italiennes à la même époque par les "Alliés" (cf.: Malaparte). Libération roule contre Poutine, pour entretenir l'hostilité contre la Russie et la faire entrer dans une dynamique de "repentance". Ce journal est l'héritier de ceux qui ont créé un "homo sovieticus", responsable de ces horreurs. Ses fondateurs et propriétaires actuels (Rottschild) sont de purs produits judéo-bolcheviques, mal placés pour s'indigner sur les crimes de leurs frères de sang ! Nous n'avons pas attendu Libé pour savoir l'ampleur de ces crimes, mais nous seuls nationalistes européens avons le droit de nous indigner sur le sort fait à nos soeurs allemandes!

  • dans l,espoir que les générations européennes futures ne connaissent point ces horreurs . .!!
    une tragédie pour l,europe . .!!!
    salutations.

  • Il est grand temps de rendre aux Allemands leur dignite..Et ce n'est pas avec l'aide d'Angela Merkel .
    http://www.ww2incolor.com/dramatic/Germans_killed_by_Soviet_army.html

  • @ VLAAMS: à Berlin en 1945, les Rouges forçaient les portes des maisons , montaient dans les étages et entraient dans les appartements pour y chercher les femmes. Ils les violaient chez elles, et n'importe où, encouragés par leurs officiers - qui faisaient comme eux d'ailleurs. Ils violaient des gamines de 12 ans aussi bien que des femmes enceintes...
    Des soldats américains ont été pendus en Normandie après plainte des victimes.
    Ni russes ni américains n'ont été "corrects"...

  • @ Dirk: non, j'ai lu "Une femme à Berlin", témoignage d'une jeune Berlinoise intelligente et cultivée, ceux qui l'ont violée, ainsi que d'autres femmes de son immeuble, n'étaient pas des Mongols mais des Russes blancs, soldats et officiers.

    Les faits sont les faits, même rapportés par une journaliste de Libération en 2009.

  • Et Katyn ? Il ne faut pas non plus en parler, sans doute?

  • Gaelle,
    La guerre fait ressortir ce qu'il y a de plus ignoble dans la nature humaine..Il parait que les Francais eux-memes sous les ordres du Marechal Leclerc, n'ont pas eu une conduite exemplaire en Allemagne.( je l'ai appris d'un Allemand, qui avait l'air bien documente)...
    Je ne crois pas que les Russes blancs et officiers se soient conduits comme cette horde encouragee par les rouges.
    "Le poète Communiste Ilya Ehrenburg (il n'était pas chrétien Orthodoxe) incitait dans ses poèmes à l’extermination des Allemands et au viol des femmes Allemandes. Il a lui même été honoré par le Musée de Holocauste (Yad Vashem)."
    https://en.wikipedia.org/wiki/Ilya_Ehrenburg
    (je n'ai pas reussi a le trouver en francais.)

  • Nelly, pour les français sous les ordres du maréchal Leclerc ( que je méprise depuis longtemps), je sais qu'ils tiraient dans le dos des Allemands en déroute! IGNOBLE! Je ne les défends pas!
    Je ne défends aucun violeur quelle que soit sa nationalité, et j'ai eu l'honnêteté de citer la source de l'article: Libération, ce que je pouvais très bien ne pas faire.

    Les femmes allemandes leur avaient été promises par Staline et ses complices comme récompense!!!

    Merci pour le lien.

  • Gaelle,
    j'ai oublie de vous donner le lien de ma citation en francais, qui n'est pas sur wikipedia:
    http://www.yabiladi.com/forum/hitler-juifs-communistes-1-4556846.html

  • Moi , je possède un trésor dans ma bibliothèque :
    Xavier de Hauteclocque : les mangeurs d'or .
    Le dessin de la couverture vous met dans le bain .
    Et pourtant la sainte famille (un Pierre-Bloch , humaniste haineux ) sévissait déjà .

  • @Gaëlle,
    Ce qui m'interpelle, au-delà de la tristesse et de la révolte, c'est que Libération sorte cette information en 2013. Ce n'est pas neutre de la part de cette feuille bolcho-mondialiste, propriété d'un rejeton Rottschild, dont on connaît la haine profonde que cette engeance nourrit à l'encontre des Russes (cf.: "Deux siècles ensemble" de Soljenitsyne). C'est Poutine la cible finale, dont on aimerait bien qu'il entre en repentance pour quelque chose.
    Il est temps de tourner ces pages remplies d'horreurs et de sang et de ne pas rouvrir les plaies entre Européens. Mon père qui l'avait faite la guerre, en 1ère ligne (52% de morts dans son régiment), qui avait été blessé puis fait prisonnier était rentré admiratif de ce qu'il avait vu en Allemagne. Il était furieux devant l'utilisation du mot "Boche" (lui-même, Flamand, s'était fait qualifier de "Boche du Nord" par un adjudant méridional !) et dénonçait tous ces films de guerre qui ne faisaient qu'entretenir les divisions entre Européens (Hollywood est derrière bien sûr).
    Bref, c'est la même chose pour les Russes. Ces derniers ont subi des pertes terribles de la part des Allemands. Leurs morts (Russes avant d'être "Rouges") se sont comptés par millions, sans compter les destructions. Poutine ne peut pas s'attaquer à ce mythe quasi religieux qu'est resté pour tous les Russes, communistes ou non, la "Grande guerre patriotique". Nous devons l'accepter. Et ne pas exiger des Russes ce que la caste élue exige des Allemands depuis 70 ans !
    Bien sûr que nous pouvons - et nous devons -parler de tout ceci et de Katyn, mais en veillant toujours à bien cibler le bolchevisme et non la Russie. Et soyons vigilants également sur tout ce que publie la presse Rottschild ! C'est le sens de ma réaction et de mon positionnement comme "nationaliste européen" dans mon post précédent.

  • Ainsi que Dirk et Albert, je dirais que le projecteur ne doit pas etre pointé en un seul endroit soigneusement choisi ... la Russie ou la Corée du Nord plus haut (dont je ne cautionne pas la méthode). Non, rappelons l ignoble Guantanamo, toujours en service malgré la promesse du grand prix Nobel de la paix Barrack Hussein O, la sous-traitance US de la torture dans les camps et prisons en Europe (Bondsteel au Kosovo ...) et surtout le palmares US d une fédération qui depuis sa fondation il y a 150 ans env. a conduit des centaines de guerres d agression, (on peut en trouver la liste sur la toile), record du monde absolu en la matiere, apres l éradication de millions d indiens (10 ? selon les nouvelles estimations). Alors Libération qu en dites-vous ?

  • Leclerc : le salopard de Bad Reichenhall
    http://2db.free.fr/dossiers_badreichenhall_doc.html

  • @ téléphobe: j'ai déjà mis des notes en leur temps sur ce salopard, mais il est bon de rappeler ce qu'a fait ce "héros".

    Merci.

  • Mais Décée, les crimes des uns n'excusent nullement ceux des autres! Ni ne les minimisent!

    J'ai parlé de Guantanamo, du génocide des Indiens, des guerres d'agression US, etc... mais j'ai eu alors fort peu d'échos en réponse, comme pour Gaza. Pourquoi?
    Ne croyez pas surtout que je préserve les Etats-Unis! Ce serait une erreur. Je sais tout le mal que ce pays fait au monde depuis longtemps.

    Je ne peux pas publier d'articles AFP: celui de Libé ne l'était pas et datait de 2009.

  • Dirk: vous lisez trop vite. Cet article est paru dans Libération le 13 avril 2009, et non pas en 2013, il est signé Nathalie Versieux, correspondante à Berlin.

    Je n'attaque nullement Poutine! Mais les mythes de l'Armée Rouge de Staline m'agacent un peu, d'autant plus que j'avais lu ce témoignage -oui, poignant - de la jeune femme berlinoise: "Une femme à Berlin", journal qui n'a pas été écrit par Libération!

    Ai-je encore à me justifier pour cette note?

  • @Gaëlle,
    Au temps pour moi ! J'ai effectivement lu trop vite et n'avais pas relevé la date de l'article, mais ça ne change pas grand chose sur le fond, et bien sûr, vous n'avez pas à vous justifier. C'est Libé que j'incriminais : "The medium is the message" (Mc Luhan). Pour moi, et pour vous également, l'URSS est morte, et s'il y a des crimes qu'on ne peut pas oublier, l'avenir géopolitique de l'Europe est un enjeu crucial et passe par Moscou. C'était le sens de ma modeste et trop synthétique intervention.

  • @ Gaelle : je sais que les notes ne sont pas de votre plume, je parlais bien de Libération, je l'ai indiqué.

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