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La grande peur des bien-pensants

 

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A mesure que l’impopularité de la gauche au pouvoir  atteint des sommets et qu’il est constaté que celle-ci ne profite pas à l’aile droite du Système ou à ses chiens de garde d’extrême gauche, l’hystérique machine anti-FN se remet en branle avec une énergie accrue. Rien de nouveau sous le soleil, si ce n’est peut être la conviction inquiète des officines se partageant le pouvoir  que les Français essorés, matraqués, envahis, paupérisés, sont vraiment  décidés cette fois   à renverser la table, à sanctionner comme jamais dans les urnes  les échecs des partis euromondialistes .   

Cette frousse  de la  Caste  de perdre ses privilèges, qui nous permet en retour de craindre bien des manœuvres, des coups bas, des manipulations d’un Système qui incapable de protéger la France,  sait en  tout cas très bien défendre ses intérêts, était patent dans les propos d’un Jean-François Copé,  interrogé mardi matin sur RTL.

Alors que l’UMP  se déchire sur la stratégie à tenir pour contenir la poussée de l’opposition nationale,  M.  Copé expliquait  à l’adresse du tout aussi calamiteux  Alain Juppé que « ce qui fait monter le FN, c’est le déni de réalité. Personne ne vote FN avec plaisir. » Il est bien connu a contrario  que c’est en proie à une allégresse et à un enthousiasme  débordant que électeurs se précipitent  avec un bulletin PS ou UMP dans l’isoloir!

A la vérité,  le vote FN est tout autant, voire même plus,  un vote d’adhésion à des idées que peut l’être un vote UMP, FG ou PS, comme l’ont enregistré dernièrement  de récurrentes enquêtes d’opinion. Un déni de réalité peut en cacher un autre M. Copé…

Au PS, les humanistes s’inquiètent aussi de l’éventualité de la  fin du jeu de balancier stérile,  de la (fausse)  alternance gauche-droite, de  cette incapacité de l’UMP à récolter  les raisins de la colère nationale. Dans Le Figaro, le président socialiste du Sénat, Jean-Pierre Bel, en fait clairement l’aveu:  »Si la gauche échoue, ce sera pour longtemps » dit-il.   « Ce ne sera pas forcément au profit de la droite républicaine, pas plus que de la gauche de la gauche. Le danger du Front National est évident. On a tout à perdre« …

Conscient du danger, le Grand Orient de France (GODF) tire la sonnette d’alarme et mobilise ses réseaux, ses frangins,  tandis que se multiplie les menaces de couper les vivres aux villes dont les électeurs auront  démocratiquement choisi  de se doter d’une municipalité FN ou  RBM.

René Olmetta,  79 ans, Vice-Président PS du Conseil Général des Bouches-du-Rhône, incarnation emblématique du si progressiste et honnête socialisme marseillais,  Président GODF du Cercle Ramadier de  PACA,   a toujours le compas dans l’œil.  La Fraternelle des élus de gauche se mobilise. Il organise le 5 novembre prochain, en compagnie d’un autre humaniste, Loïc Gachon , maire de Vitrolles, Conseiller Général des Bouches-du-Rhône, une réunion  maçonnico-politique de mobilisation  pour contrer après Brignoles   « la montée du Front National »;  à l’heure est-il énoncé par le grand sachem local  Olmetta,   ou  » nos valeurs (sic)  sont une nouvelle fois attaquées ».

De nouveau élu à la présidence du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), ou il a succédé en mai dernier  à Richard Prasquier, Roger Cukierman, 76 ans, également vice-président du Congrès Juif Mondial,  y va  lui aussi de son couplet grandiloquent (grand-guignolesque).

Dans une tribune publié hier dans Le Monde,  il s’essaye bien lourdement et sans grand talent, dans le fond comme dans la forme, à la politique fiction: « il est 20 heures ce 14 mai 2017. Le visage de Marine Le Pen se dessine lentement sur les écrans de télévision de millions de Français, au soir du second tour de l’élection présidentielle.Elle devient le 8e président de la Ve République. C’est un séisme politique.Quelques semaines plus tard, portée par ce succès et à l’issue de tractations avec des parlementaires en dissidence de leurs propres partis, Marine Le Pen dispose de la majorité à l’Assemblée nationale ».

Un préambule réjouissant  de prime abord mais « Le scénario de (son)  cauchemar varie selon les nuits » poursuit M.  Cukierman qui expose ensuite  tous les clichés possibles et  variantes de celui-ci  en instrumentalisant,  toujours selon le même procédé que l’on a le droit de juger  intellectuellement   indécent et moralement répréhensible,   son passé d’ « enfant caché pendant la seconde guerre mondiale ».

« Il est des réveils brutaux, mais salutaires » conclut M Cukierman. « Nous avons la responsabilité collective de tout faire pour qu’il continue d’en être ainsi. Le Conseil représentatif des institutions juives de France, que je préside, sera de ce combat.« 

« Après vous avoir livré mon cauchemar, je veux vous dire quel est mon rêve : que le FN revienne à son ancien statut de groupuscule. Je n’exonère pas pour autant ceux qui, à l’extrême gauche, à l’autre bout du spectre politique, font également preuve d’intolérance et de radicalité, et qui méritent aussi de rester des groupuscules. Attention ! Il y a péril dans la maison commune ! »

Péril qui ne sautait pas aux yeux de M.  Cukierman en 2002 quand, dans un  entretien accordé au quotidien israélien Haaretz au lendemain de la qualification de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle,  il avait affirmé   avec balourdise que « Le score de Le Pen sert à réduire l’antisémitisme musulman et le comportement anti-israélien, parce que son score est un message aux musulmans leur indiquant de se tenir tranquilles ».

Femme de gauche, Esther Benbassa, titulaire de la chaire d’histoire du judaïsme moderne à l’Ecole pratique des hautes Etudes,  s’interrogeait il y a quelques années sur la légitimité de la structure que préside Roger Cukierman : « Mais que représente véritablement le Crif et combien sont-ils en son sein ?   On ne le saura jamais. Ce qui compte, c’est qu’il est perçu comme un lobby (mot horripilant en France) par les politiciens. Et considéré comme tel, il l’est bien, un lobby, en fait. Ceux qui s’agglutinent à son dîner croient vraiment qu’il joue un rôle important dans la machine électorale. On y vient à la pêche aux voix juives, et pour être adoubé par des juifs dont l’influence serait déterminante, en raison de la place qu’ils occupent, ou sont censés occuper, dans la société française ».

Ce jugement  sur une structure communautariste comme le Crif peut  aisément s’étendre à l’ensemble des porte-voix (porte-flingues) des différentes boutiques et écuries du Système.  La réalité constate Bruno Gollnisch,  c’est que les admonestations, les leçons de morale, les  anathèmes   anxiogènes, moralisateurs de  M. Cukierman ne portent pas plus que ceux   de l’UMPS.

Car ces gens là dont le discours ronronne et tourne à vide   dans l’entre soi,  ont perdu  la connexion avec le peuple français , dans toutes ses composantes,  et sont incapables de répondre à  ses attentes. Alors oui, le déni de réalité est toujours tôt ou tard sanctionné.  

 

Bruno GOLLNISCH

Commentaires

  • Olmetta , Cukierman , de vieux débris qui voient la déroute de leurs idées mortifères avant d' aller nourrir les insectes !
    Bien fait pour eux .

  • je pense plutôt que les bien-pensants font semblant d,avoir la trouille , encore une enfumade . .!! car le Systéme est bien verrouillé , et les peuples resteront moutonniers . .!!!
    seule une petite partie reste et restera éclairée. .!!!
    salutations.

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