INFO LE FIGARO - Interpellés en marge de la manifestation de samedi dernier à Quimper, ces fauteurs de troubles sont convoqués devant le tribunal correctionnel.
Alors que le premier ministre promettait, mercredi, devant l'Assemblée nationale, que les auteurs des violences en Bretagne feraient l'objet de «convocations devant le tribunal correctionnel de Quimper», la justice tente d'identifier les fauteurs de troubles.
Pour l'heure, la moisson est maigre. S'agissant des infractions commises en marge des manifestations du 2 novembre dernier dans la préfecture du Finistère, cinq personnes ont été interpellées et sont convoquées devant le tribunal correctionnel. Elles devront répondre, respectivement, de violences sur militaires de la gendarmerie sans incapacité, violences en réunion sans incapacité, violences aggravées (jet de bouteilles sur les forces de l'ordre), participation à une manifestation malgré sommations et participation armée à une manifestation (l'arme est une fronde, l'utilisateur était encagoulé).
Les dégâts se chiffrent en millions d'euros
Ces audiences doivent, selon nos informations, se tenir d'ici à la fin du mois, mais les autorités tentent, pour éviter d'éventuels débordements et manifestations de soutien, de réduire autant que faire se peut la publicité au sujet de leurs dates, étant entendu que les débats seront publics.
En ce qui concerne les destructions de portiques écotaxe le 2 août à Guiclan (29), le 7 octobre à Melgven (29), le 2 novembre à Saint-Allouestre (56) et le 3 novembre à Lanrodec (22), le parquet général de Rennes indique que «des investigations sont en cours, sous l'autorité des parquets concernés, afin d'identifier puis d'interpeller les auteurs de ces infractions». En clair: à ce stade, personne n'a été identifié ni interpellé. «Tous les faits susceptibles de revêtir une qualification pénale font l'objet d'investigations poussées de la part des parquets locaux afin de permettre l'identification puis l'interpellation des auteurs», ajoute-t-on.
À noter qu‘une borne écotaxe a été incendiée dans la nuit de mercredi à jeudi dans le Lot-et-Garonne, à Castillonnès, localité située une soixantaine de kilomètres au nord d'Agen. Appelés sur place, les pompiers ont découvert un tas de pneus en train de brûler au pied de l'appareil. Il s'agit de la seconde action menée en Aquitaine cette semaine contre des installations écotaxe après celle de lundi contre deux bornes installées à Losse près de Mont-de-Marsan, dans les Landes, qui avaient également été incendiées.
Le coût des destructions de bornes à travers la France se chiffre en millions d'euros.
Commentaires
J’espère qu’il seront soutenus par le pays tout entier ! Quand ce sont les d’jeunes qui cassent tout sur les champs élysées (sauf au Palais de l’élysée !), on ne leur fait rien !