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Gabriel Matzneff : un dégénéré toujours honoré

 

L’écrivain Gabriel Matzneff a été encore récemment honoré il y a  quelques jours, d’un prix Renaudot, pour son dernier essai.

L’homme est parfois apprécié et cité dans certains milieux « nationaux », pour la finesse de sa plume ou certaines remarques ou fréquentations « réacs ». Il collabore d’ailleurs à la revue-phare de la « Nouvelle-Droite », Éléments.

Or ce pervers ne cache pas son goût pour les jeunes de « moins de 16 ans », « enfants » et « jeunes gens ».
Il y revient dans plusieurs de ses ouvrages, avec des passages autobiographiques écœurants. C’est un véritable prosélyte.
Ci-dessous la lettre indignée de la présidente d’une association de défense des enfants.

« Une insulte à tous les enfants victimes !

Sous le couvert d’argumentaires littéraires, il sera relayé par les médias, invité sur les plateaux de télévision, et soutenu dans le milieu littéraire.

Dans son essai, » Les Moins de seize ans », Gabriel Matzneff expose son goût pour les mineurs des deux sexes.

Il use du terme « enfant » pour désigner indifféremment les enfants et les jeunes adolescents, sans évoquer la notion de puberté. Il écrit : « Ce qui me captive, c’est moins un sexe déterminé que l’extrême jeunesse, celle qui s’étend de la dixième à la seizième année et qui me semble être — bien plus que ce que l’on entend d’ordinaire par cette formule — le véritable troisième sexe. En revanche, je ne m’imagine pas ayant une relation sensuelle avec un garçon qui aurait franchi le cap de sa dix-septième année. (…) À mes yeux l’extrême jeunesse forme à soi seule un sexe particulier, unique. ».
Gabriel Matzneff revendique pour lui-même la qualification de « pédéraste », soit un « amant des enfants ».
Il dénonce par ailleurs le fait que le « charme érotique du jeune garçon » soit nié par la société occidentale moderne « qui rejette le pédéraste dans le non-être, royaume des ombres ». « Un enfant dit-il, appartient à ses parents et à ses maîtres. Ce sont eux qui en ont l’usage exclusif. Pourtant, c’est nous que ces nauséabonds personnages accusent de détournement de mineur ». Sommes nous donc de nauséabonds personnages, pour vouloir protéger nos enfants des gens que moi, je qualifie de prédateurs sexuels et d’abuseurs de nos jeunes enfants, naïfs de ce que représente une telle perversion?

Saviez-vous que Matzneff estime qu’« il n’y a pas un homme normalement constitué qui lise le croustillant récit des amours de Tonton Lucien (histoire d’un quinquagénaire qui avait, au cours de « ballets roses », abusé de fillettes âgées de onze à quinze ans), sans bander et songer qu’il aurait bien aimé être à sa place ». Quand on lit ce genre d’affirmations, je me demande comment réagissent les hommes à la lecture de telles accusations et comment Matzneff, n’a pas encore eu de procès en bonne et dû forme de la part de la gente masculine. Ne peut-on pas le qualifier de consommateur du sexe quand il affirme « En outre, si violence il y a, la violence du billet de banque qu’on glisse dans la poche d’un jean ou d’une culotte (courte) est malgré tout une douce violence. Il ne faut pas charrier. On a vu pire ».

Présidente de l’association La Mouette, association de défense et de protection de l’enfant, j’ai été scandalisée et je reste scandalisée par ses propos fallacieux qui ramènent l’enfant à un « prostitué potentiel », une honte diffamatoire sur la moralité et les désirs propres d’un enfant.
Le psychiatre Bernard Cordier estimait en 1995 qu’« un écrivain comme Gabriel Matzneff n’hésite pas à faire du prosélytisme. Il est pédophile et s’en vante dans des récits qui ressemblent à des modes d’emploi.

Or cet écrivain bénéficie d’une immunité qui constitue un fait nouveau dans notre société. Souvenez-vous, lorsque la Canadienne Denise Bombardier l’a interpellé publiquement chez Pivot, rappelant le « Droit à la personne ». C’est elle qui, dès le lendemain, essuya l’indignation des intellectuels.

Lui passa pour une victime : un comble ! (…) On ne prétend pas que ce type d’écrits sème la pédophilie, mais il peut la cautionner et faciliter le passage du fantasme à l’acte chez des pédophiles latents. Ces écrits rassurent et encouragent ceux qui souffrent de leur préférence sexuelle, en leur suggérant qu’ils ne sont pas les seuls de leur espèce et leur donnent un statut de victimes. D’ailleurs, les pédophiles sont très attentifs aux réactions de la société française à l’égard du cas Matzneff. Les intellectuels complaisants leur fournissent un alibi et des arguments : si des gens éclairés défendent cet écrivain, n’est-ce pas la preuve que les adversaires des pédophiles sont des coincés, menant des combats d’arrière-garde ?

Pour l’universitaire américain Julian Bourg, la distinction opérée ainsi par Matzneff relève d’un désir de défendre « les pédophiles bien intentionnés comme lui », ainsi tout est dit.

C’est une insulte à tous les enfants victimes et cela me choque .

Annie GOURGUE
présidente de l’association la Mouette

Contre-info.com

 

Lire:  http://fr.wikipedia.org/wiki/Gabriel_Matzneff

 

Commentaires

  • Tout pédophile est une ordure, quelles que soient ses idées ou sympathies politiques. il l'est d'autant plus s'il s'abrite derrière des idées nationales ou pseudo "réactionnaires"! Comment croire une seconde à la compatibilité entre ces goûts particulièrement décadents et la défense de valeurs qui sont le socle de notre conception du monde ?
    Ce type m'a toujours fait vomir !

  • @ Dirk: moi aussi. Mais dans les milieux littéraires de "droite", il est intouchable! On passe pour un plouc si on dit son dégoût.
    Montherlant était lui aussi un pédophile. Il draguait les petits arabes... Il se trouve que je l'ai vu sur un grand boulevard de Paris, après Pigalle (le nom m'échappe), dans l'entrée d'un cinéma qui projetait des films doublés en arabe... Spectacle triste et répugnant. Il était vieux et bedonnant. Quelle déchéance! Moi qui avait aimé ses livres, La reine morte, etc...

    Ils aiment étaler leurs "expériences" avec des gosses de dix ans... Nombreux voyages de tourisme sexuel, où ils paient des enfants très pauvres..

  • J'ai toujours eu une répulsion instinctive à l'égard de Montherlant. Lire des oeuvres exaltant les valeurs de droiture et d'honneur écrites par un pédophile me met mal à l'aise. Un peu comme ces appels aux armes de la part de ceux qui ne risqueront de toutes façons pas leur peau. A défaut d'avoir été honorable dans sa vie privée ,entre autres turpitudes ses "chasses" aux petits arabes en compagnies de son compère Gide en témoignent ,il aura au moins réussi sa mort en se suicidant. Tant quelle ne concerne que des individus adultes et consentants et s'exerce dans l'intimité ,la dépravation reste du domaine de la liberté individuelle. Matzneff essaie de diluer ses responsabilité en assimilant phantasme imaginé et passage à l'acte envers des enfants. Il devrait le plus rapidement possible s'inspirer de Montherlant en mettant fin à ses jours.

  • "Un enfant dit-il, APPARTIENT à ses parents et à ses maîtres. Ce sont eux qui en ont l’USAGE exclusif." Ainsi selon Matzneff, ses parents et ses maitres en auraient l usage comme on a l usage d un parapluie, d un pull over ou d un paillasson ! mais surtout l úsage d un objet de défoulement sexuel selon lui puisque ce sont les objets qui peuvent nous appartenir et non les etres humains, un enfant étant sous la protection, la bonne garde et la responsabilité de ses proches ainés. Vocabulaire véritablement répugnant qui discrédite totalement le personnage.

  • Bien vu Décée ! Ce n'est pas un lapsus chez un professionnel de la plume, mais l'expression de la conception profonde qu'il a de l'enfant. Qu'il soit de n'importe quelle sensibilité politique, y compris la nôtre, tout pédophile est une saloperie, et ceux qui dissimulent ce crime derrière des arguties littéraires ou "esthétiques" sont les pires !!

  • Cette "nouvelle droite" m'a toujours paru suspecte.
    Une impression de fausse droite.

  • @ Décée: je ne cite pas les extraits de l'oeuvre de G. Matzneff où il décrit avec précision les jeux sexuels avec de jeunes garçons... en disant "qu'ils aiment ça", que ceux eux qui le draguent, etc... L'enfant devient un prostitué pervers, un "objet" que l'on achète avec quelques billets ou une place de cinéma. Tous les pédophiles racontent la même chose: ils sont "harcelés" par des enfants, qui s'offrent à eux, qui les "aiment", qui "jouissent", etc... En fait, ce sont eux qui les violent, qui les font souffrir pour satisfaire leurs fantasmes érotiques. Leurs livres sont édités, achetés, et ils tirent encore des droits d'auteur de leur pédocriminalité, en ricanant de ceux qui ne sont pas délivrés de leurs tabous...

  • Matzneff est un esthète. C'est nous qui ne comprenons rien à leur dandysme sexuel, se référant à l'Antiquité grecque, etc...

  • @ anonyme: il a écrit récemment un édito dans un grand média en ligne, intitulé "Leonarda, mon enfant, ma sœur" ! Je n'ai pas jugé utile de publier cet article assez rance où il prétendait que la France avait "humilié" ses parents, russes blancs émigrés, fuyant la révolution de 1917... Il s'assimilait en quelque sorte à Leonarda, s'en servant surtout comme prétexte pour étaler ses rancoeurs contre notre pays... Peu élégant et très antipathique.

  • @anonyme.
    La Nouvelle Droite ne se résume pas à Matzneff, qui n'en fait pas partie !! Heureusement ! Ce sont ses ennemis qui ont appelé ce mouvement "Nouvelle Droite", y compris à l'origine, une certaine extrême droite cléricale et américanophile voire philo-sioniste ( "reagano-papiste" disait A.de Benoist). Je crois que le FN d'aujourd'hui et l'ensemble du courant identitaire et national ne serait pas ce qu'il est devenu sans les apports considérables de ce courant de pensée boycotté méticuleusement par tous les pouvoirs depuis sa naissance.
    Ceci dit, je ne partage pas toutes les sensibilités d'Eléments dont je me suis désabonné il y a maintenant 3 ans.

  • Gaelle , si cet individu cite Léonarda dans un article , c,est peut-être qu,il aurait aimé l,accueillir chez lui , pour lui faire goûter les joies profondes de son esthétisme . . .!!!!
    salutations.

  • parvus: à ses petits frères, plutôt...

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