Non, un renard n’est pas un chien tout roux et tout mignon, et donner un petit sucre à un sanglier n’est pas une bonne idée. L’Office national des forêts (ONF) de Fontainebleau (Seine-et-Marne) lance ces jours-ci une alerte face à la recrudescence de promeneurs et riverains nourrissant les animaux sauvages. « Cela part souvent d’un bon sentiment, avec l’idée que les bêtes passeront mieux l’hiver mais cette attitude est beaucoup plus nuisible qu’utile », prévient Guillaume Larriere, agent à l’ONF.
C’est notamment vrai dans les forêts dont les lisières sont majoritairement urbaines, comme celle de Sénart (Essonne). Intrusions en ville, accidents de la route, modification du comportement… Abandonner ses épluchures au fond de son jardin ou des bouts de pain rassis au bord des chemins peut avoir des conséquences dangereuses pour l’homme.
La mise en garde concerne particulièrement le sanglier. Car le cousin sauvage du cochon que certains transforment en animal domestique est une bête très adaptable et sociable. « A Fontainebleau, un pompier en intervention s’est avancé, la main tendue vers un sanglier qui traînait vers un banc. Par réflexe, l’animal s’est approché. Cela prouve qu’il a malheureusement été adapté à l’homme », déplore Guillaume Larriere.
Or, les sangliers ont assez de puissance pour dévaster des clôtures ou stopper une voiture en cas de collision. Cet animal, comme le renard, est également très opportuniste. Il se saisit de chaque chance de manger et ne passera pas à côté d’un tas de déchets ou de trognons de pommes, même en plein cœur d’une zone pavillonnaire. « Parfois, un simple tas de compost suffit à attirer les sangliers qui adorent les vers de terre qui y fourmillent », prévient le maire (SE) de Soisy-sur-Seine (91), Jean-Baptiste Rousseau, une commune voisine de la forêt de Sénart.
Omnivore, le sanglier se nourrit principalement de fruits forestiers, comme les glands ou les châtaignes. Mais en mangeant aussi souris, taupes, charognes, chenilles et larves, il joue un rôle sanitaire majeur en forêt. « Il y a une chaîne alimentaire à respecter. Nourrir les animaux sauvages dérègle ce cycle », explique Guillaume Larriere.
Enfin, rappelle l’ONF, il n’y a aucune urgence à venir en aide aux sangliers, bien au contraire.
Le Parisien - 10/11/13
Commentaires
Ils sont sans doute utiles en petite quantite, mais si on les laisse se multiplier, ils deviennent un danger pour l'environnement.
Il parait qu'ils ont ete introduits en Amerique par les Europeens:-)
Nelly, en fait, ces hardes de sangliers reviennent sur les lieux des grandes forêts gauloises autour de Lutèce! Il y a en eux comme une mémoire collective... Fontainebleau, Sénart...
Ils font moins de mal que d'autres bipèdes!
Les Identitaires et Terre et Peuple en ont fait leur emblème.
Nous devrions populariser sa représentation. En plus, cet animal est doublement non hallal : parce que cousin du cochon et parce que sauvage (je n'oserai pas dire "païen"). On le trouve dans toute la Gaule, ainsi que dans les anciennes mythologies nordiques où il a toujours un rôle bénéfique.
Pour sûr, il n'est pas biblique non plus !
Vous n'avez rien compris, les sangliers ces braves cousins des cochons sauvages , rappliquent parce qu'ils n'aiment pas les mosquées ni leurs ennemis : les anti-cochons. Dans la famille on se soutient.
Gaelle, absolument , moins nuisibles que certains bipédes . .!!
d,ailleurs ces animaux ne reviennent que sur les lieux de leurs lointains ancêtres , que les hommes ont envahi pour s,y installer . .!!
ce fut encore un plan de remplacement bien réussi . . .!!!
salutations.
Gaëlle,
Je ne sais où placer cette information, je la mets ici, parce que les sangliers et la Gaule de St Martin appartiennent au même monde, et St Martin est fêté en ce moment ici en Flandre depuis toujours (voir Wiki également) :
http://www.terreetpeuple.com/memoire/fetes-paiennes/fetes-paiennes-la-saint-martin.html?2d4883b0bf7db295e9826020acb22e07=e8699a9eea262f368e276d4ad7a98c81