Un sans papiers est soupçonné d'avoir agressé une jeune femme en pleine nuit, rue Sainte, le 20 décembre.
Olga tourne le dos au box. Elle ne supporterait pas de croiser le regard de Mohsen Msali, un Tunisien sans papiers, soupçonné de l'avoir agressée, en pleine nuit, rue Sainte, le 20 décembre. Une agression dont la jeune fille porte une vilaine cicatrice sur la pommette droite ; la blessure a nécessité vingt-cinq points de suture. Magistrats et avocats s'accordent vite à reconnaître que la procédure de comparution immédiate n'est pas adaptée à ce dossier "qui sort de l'ordinaire". Le procureur Jean-Yves Lourgouilloux considère ainsi qu'"il y a plus de points d'interrogation que de réponses". Finalement, Mohsen Msali a été présenté, hier en fin de journée, à un juge d'instruction pour une mise en examen, pour tentative de meurtre, semblait se diriger le parquet.
Le Tunisien qui dit être né à Sfax en 1980 a été interpellé jeudi dans un supermarché. Depuis l'agression d'Olga, à minuit le 20 décembre, tous les policiers marseillais étaient à la recherche de cet agresseur qui avait laissé tomber sur les lieux son portable contenant ses photos. La nuit des faits, Olga remontait la rue Breteuil pour s'engager rue Sainte, lui venait en sens inverse. Sous la menace d'un couteau, il n'aurait pas demandé de l'argent, juste lancé : "Reste tranquille, j'ai une arme. Viens avec moi !" Une main s'était serrée sur le bras de la jeune femme, frappée au ventre avec un objet que le prévenu dit être un coupe-ongles. Un passant avait mis l'agresseur en fuite. Mohsen Msali conteste la possession d'un couteau. Il explique être arrivé d'Italie avec 600 €, avoir vécu dans la rue. Peu avant l'agression d'Olga, il assure s'être fait dérober ses affaires et son argent : "J'étais énervé, ivre, j'avais peur que mes agresseurs me retrouvent, peur de la police n'ayant pas de papiers". À propos des faits, il évoque "un malentendu" : "Je lui ai demandé mon chemin. Elle a fait mine de m'ignorer, elle avait des écouteurs sur les oreilles. Je lui ai dit : 'Excuse-moi, je veux parler avec toi.' Ce qui m'a énervé, c'est qu'elle m'a ignoré, j'ai pris ça pour du mépris". Deux semaines plus tard, Olga apparaît toujours aussi terrorisée.
L'instruction aura à vérifier l'état de santé psychique du prévenu, savoir avec quelle arme ont été causées les blessures (coupe-ongles ? couteau ?) et rechercher d'éventuels antécédents, l'identité du prévenu n'étant que celle qu'il a lui même donnée. Me Philippe Daumas, partie civile pour Olga considérait en outre comme insuffisante la qualification de violences aggravées.
La Provence
Commentaires
Simple constat :
Plus il sont cons, plus ils sont arrogants et susceptibles .
même étonnant qu,il n,a essayer d,apitoyer les juges en disant que la victime a eu un comportement raciste , pour le fait qu,elle ne s,est pas mise à genoux devant lui . . .!!!
salutations.