Ch. d’Orléans recevant hommage d’un vassal
à Amboise, en 1465.
Capturé lors de la bataille d’Azincourt, en 1415, il demeura prisonnier des Anglais durant 25 ans.
C’est pour charmer l’ennui de sa captivité qu’il devint poète, cultivant la galanterie raffinée sous une pointe de mélancolie.
Libéré en 1440, il entreprit de conquérir le Milanais, qu’il tenait de droit par sa mère, mais ne put se rendre maître que du comté d’Asti. Il s’établit alors à Blois, où il tint une court lettrée.
Il laisse une centaine de ballades, autant de chansons, et environ 400 rondeaux.
« Été revêt champs, bois et fleurs
De sa livrée de verdure
… Mais vous, Hiver, trop êtes, plein
De neige, vent, pluie et grésil
… Hiver, vous n’êtes qu’un vilain ! »
Ci-dessous sa fameuse Complainte de France
Contre-info.com
Commentaires
Merci Gaëlle de ne pas oublier l'un de nos plus grands poètes du Moyen-âge finissant. Sa poésie est marquée de cette nostalgie liée à un très long exil forcé. Quelle belle langue !!!
On peut consulter le site suivant pour connaître le meilleur son oeuvre :
http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/charles_d_orleans/index.html
Pas un jour sans poésie !
@ Dirk: je connais bien ce site que vous donnez en lien. Il est excellent, très bien fait et pratique.
Pas un jour sans poésie! je suis bien d'accord!
J'aime beaucoup Charles d'Orléans. C'était la France...
Oui, chère Gaëlle, comme vous le dites : c’était la France !
je surenchéris , c,était la Doulce France , et maintenant c,est la grande fosse à M . . .!!!
salutations.