Assouline dit de Copé qu’il abaisse la politique, qu’il est désastreux pour avoir dit que le Président donnait de la France une image désastreuse. Que le « président » de l’UMP, élu dans les conditions confuses que l’on sait, n’élève pas le débat est une évidence. Il fait feu de tout bois, mais en l’occurrence, ce n’est pas lui qui place le niveau aussi bas. De Gaulle n’appartient pas à la préhistoire. En moins un demi-siècle, l’image politique de la France s’est effondrée. On pouvait critiquer la politique du Général. On ne peut nier que sa dimension historique donnait à la France dans le monde un poids largement supérieur à sa puissance, notamment économique. Si le visage altier du personnage le rendait parfois inaccessible, on savait que c’était une volonté déterminée chez lui de donner à sa fonction un prestige inséparable du pouvoir et de sa légitimité. Les contours de sa vie privée et de son rôle public étaient clairs et visibles. Les médias ne pénétraient pas le sanctuaire familial de la Boisserie. Charles de Gaulle payait de sa poche le goûter de ses petits-enfants lorsqu’ils lui rendaient visite à l’Élysée. Mais, dans le fond, rien n’était caché, seulement discret, comme l’était la Première Dame, qui partageait la vie du Président, mais savait bien qu’elle n’avait aucune légitimité politique. Par la suite, la distance s’est atténuée avec Pompidou, puis chez les successeurs l’écart s’est creusé entre la façade impeccable et des boudoirs qui l’étaient moins. Le cynisme y a pénétré comme il se doit avec Mitterrand. Les Français ne lui en ont pas tenu rigueur au nom de leur libéralisme dans le domaine des moeurs et du sacro-saint respect de la vie privée. Les esprits chagrins seront toutefois enclins à souligner qu’il s’agissait là d’une vie privée douteuse financée par l’argent public, et que ce n’était pas acceptable.
On ne peut à la fois occuper une responsabilité de premier plan dans le monde et détenir en France un pouvoir que la Constitution a rendu particulièrement éminent sans que les obligations qui en découlent soient aussi exceptionnelles. Au premier rang, figure le devoir d’offrir au monde entier, une image respectable de la France et des Français que l’on représente. La présence d’une concubine aux côtés du Président créait une situation boiteuse. La tendance de l’intéressée à s’afficher et à revendiquer un droit à la parole était incongrue. La publicité faite autour d’une autre liaison fait dériver le « statut » entre le pathétique et le ridicule. L’image du « Chef de l’État » sur un scooter, casqué allant à ses rendez-vous galants, a fait s’esclaffer la terre entière. Ce n’est pas tolérable. On dira que c’est la vie privée d’un homme normal. Précisément, non. Même un Président « normal », qui évite les excès de l’hyperprésidence, n’a pas le droit de se contenter d’être un homme normal. Il doit à tout moment affirmer une dignité exemplaire. Les « c’est du sérieux » ou « casse-toi » du prédécesseur ont été des entorses à cette règle. La légitimité n’est pas seulement une situation juridique, c’est un sentiment qui repose sur le respect qu’inspire son détenteur. Le locataire actuel de l’Élysée a méconnu cette seconde obligation. Enfin, pendant le temps de sa présidence, le Premier des Français appartient à ceux-ci, matériellement puisque ce sont eux qui lui fournissent les moyens d’existence privilégiés dont il jouit, et psychologiquement aussi. La disponibilité du Président n’est pas limitée aux heures de bureau. Les Français veulent que le Chef de l’État soit concentré sur leurs problèmes. Lorsqu’ils apprennent qu’il en a d’autres dont l’importance peut contrarier son action, alors un doute s’installe. Un tel pouvoir exige une ascèse. C’est encore plus vrai lorsque les temps sont durs pour beaucoup de Français et que les résultats ne sont pas au rendez-vous.
Valls veut interdire les paroles qui divisent les Français. L’affichage provoquant d’une morale idéologique à deux vitesses divise bien plus fortement les Français. Qu’une Ministre de la culture se réjouisse d’une interdiction, même justifiée, alors qu’elle applaudit bruyamment à des spectacles qui sont aussi des transgressions, qu’une autre parle de l’avortement comme d’un droit fondamental, sont des comportements qui manquent à la prudence, au respect de la diversité des Français. Un exécutif dirige et représente toute la Nation. Manifestement, ceux qui occupent ce pouvoir actuellement ne semblent pas en avoir conscience.
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Commentaires
A propos des frasques de Mittérrand avec sa maîtresse :« Les Français ne lui en ont pas tenu rigueur ». Pas d’accord. D’ailleurs Mitterrand le savait et il tout fait pour cacher le scandale : Jean-Edern Hallier en a su quelque chose ! A la place une intense propagande avec la complicité des médiats a permis d’étouffer l’affaire : les gens du peuple refusaient de croire ce que les gens bien informés osaient avancer ! Il faut savoir que c’est exactement ce qui se passe actuellement où tout est orchestré et planifié par des officines qui mettent au point les scénarios que nous voyons ensuite se dérouler sous nos yeux !
@ abad: Mazarine Pingeot, enfant adultérine non reconnue par son père, a été élevée aux frais de l'Etat, donc des contribuables!
il aurait du mettre un casque intégral pour ne pas étre reconnu. .!!
salutations.
Oui, ce qui me dégoûte et me révolte dans la présente affaire ce n'est pas l'infidélité de Hollande à proprement parler, bien qu'elle ne devrait pas être à son niveau de Président. C'est de constater à quel point l'opinion publique est faussée moralement ! Hélas, les gens pensent vraiment du bien à propos de tromper ses compagnes, ils trouvent ça "génial" et surtout ne s'indignent pas que l'image de la France soit ternie par la nullité et le vice de son président. Alors, mes camarades, avec un tel peuple gavé de porno et qui permet tout, ne comptons pas sur des votes majoritaires en faveur d'un parti hors-système ni surtout sur une révolution !
@ guy: de votre avis...
parvus: un masque d'Anonymous! Il paraît qu'on l'a reconnu à ses chaussures! (elles doivent valoir une fortune!)
Gaelle , cela me rappelle les pompes Berlutti que portait Dumas (l,avocat de feu Mitterand) , et qui à l,époque avait fait couler un peu d,encre . .!!
les Socialos en sabots , vous n,y penser pas , cela est réservé aux classes laborieuses . .!!
salutations.
@ parvus, il ne va pas se chausser chez Bata! Mais il n'a cependant aucune élégance, ni physique ni morale.
De toute manière, les hommes qui se comportent comme des sagouins avec les femmes me dégoûtent.
Ce qu'il lui fait (il l'a trahie tout de même), il le fait aussi à la France. Comme elle est socialiste, elle ne s'est pas méfiée...
Je n'ai pas posté les propos de Freddo : "C'est un niqueur magnifique! C'est le niquennat généra!" etc... "Il les niques toutes!" - Quelle vulgarité d'esprit chez ce sodomite!