Jeudi dernier, sur France 2, Manuel Valls assurait «regarder les sondages avec intérêt» mais pas «en permanence», évoquant le mythe de Narcisse pour illustrer sa volonté de ne pas finir noyé dans sa propre image. <btn_noimpr>
Grand bien lui en prend : le ministre de l'Intérieur vient de voir sa cote de satisfaction dévisser de 12 points en février dans le baromètre Clai-Metronews-LCI, réalisé par l'institut OpinionWay. Un sondage réalisé avant l'émission «Des paroles et des actes» et publié ce dimanche. La popularité du ministre s'éroderait notamment chez les sympathisants de droite.
Une popularité en baisse depuis janvier
Le ministre de l'Intérieur, habitué à la première marche du podium gouvernemental, s'y retrouve à la cinquième place, sa cote étant passée de 57 points en janvier à 45 en février. Il est devancé par Najat Vallaud-Belkacem, (Porte-parolat, Femmes) en tête avec 49% de satisfaction (-1), Laurent Fabius (Affaires étrangères), inchangé à 48%, Jean-Yves Le Drian (Défense), qui abandonne 6 points à 45%, et Aurélie Filippetti (Culture, 45%, -2).
Dans le même baromètre, François Hollande a perdu un point de satisfaction en un mois à 23% et Jean-Marc Ayrault en a gagné un à 26%
Populaire depuis sa prise de fonction place Beauvau au vu des enquêtes d'opinion, Manuel Valls a enregistré début 2014 une chute mesurée par plusieurs instituts de sondages : -9 points à 48% d'opinions positives chez Harris Interactive, -6 points à 49% dans le baromètre mensuel BVA, -7 pts à 31% pour l'institut YouGov. Il avait aussi cédé la tête du tableau de bord mensuel des personnalités (-7 pts, 61%) Ifop pour Paris-Match, publié le 14 janvier.
Un ministre moins populaire à droite
«Pour comprendre cette chute brutale, il faut rappeler que la vague de janvier avait été réalisée juste avant les décisions judiciaires d'interdiction du spectacle de Dieudonné», commente Opinionway. Depuis, ont été «annoncés les résultats de l'observatoire de la délinquance et Manuel Valls est intervenu plusieurs fois sur des thématiques hors de son périmètre ministériel, dénonçant notamment l'émergence d'un tea party à la française. Visiblement, le ministre, qui bénéficiait jusque là d'une forte popularité à droite, a mécontenté cet électorat», selon l'institut.
«Manuel Valls accuse un effondrement de sa popularité» n'a néanmoins pas manqué de noter Jean-François Copé dimanche soir dans le «Grand jury» RTL/LCI/«Le Figaro». «Ce sont d'abord ces résultats très mauvais qui viennent sanctionner l'action du ministre de l'Intérieur», a commenté le patron de l'UMP, soulignant un «échec terrible de sa politique en matière d'immigration clandestine et de sécurité».
L'étude a été réalisée du 4 au 6 février par téléphone auprès d'un échantillon de 1.010 personnes, représentatif de la population française de 18 ans et plus (méthode des quotas).
Une popularité en baisse depuis janvier
Le ministre de l'Intérieur, habitué à la première marche du podium gouvernemental, s'y retrouve à la cinquième place, sa cote étant passée de 57 points en janvier à 45 en février. Il est devancé par Najat Vallaud-Belkacem, (Porte-parolat, Femmes) en tête avec 49% de satisfaction (-1), Laurent Fabius (Affaires étrangères), inchangé à 48%, Jean-Yves Le Drian (Défense), qui abandonne 6 points à 45%, et Aurélie Filippetti (Culture, 45%, -2).
Dans le même baromètre, François Hollande a perdu un point de satisfaction en un mois à 23% et Jean-Marc Ayrault en a gagné un à 26%
Populaire depuis sa prise de fonction place Beauvau au vu des enquêtes d'opinion, Manuel Valls a enregistré début 2014 une chute mesurée par plusieurs instituts de sondages : -9 points à 48% d'opinions positives chez Harris Interactive, -6 points à 49% dans le baromètre mensuel BVA, -7 pts à 31% pour l'institut YouGov. Il avait aussi cédé la tête du tableau de bord mensuel des personnalités (-7 pts, 61%) Ifop pour Paris-Match, publié le 14 janvier.
Un ministre moins populaire à droite
«Pour comprendre cette chute brutale, il faut rappeler que la vague de janvier avait été réalisée juste avant les décisions judiciaires d'interdiction du spectacle de Dieudonné», commente Opinionway. Depuis, ont été «annoncés les résultats de l'observatoire de la délinquance et Manuel Valls est intervenu plusieurs fois sur des thématiques hors de son périmètre ministériel, dénonçant notamment l'émergence d'un tea party à la française. Visiblement, le ministre, qui bénéficiait jusque là d'une forte popularité à droite, a mécontenté cet électorat», selon l'institut.
«Manuel Valls accuse un effondrement de sa popularité» n'a néanmoins pas manqué de noter Jean-François Copé dimanche soir dans le «Grand jury» RTL/LCI/«Le Figaro». «Ce sont d'abord ces résultats très mauvais qui viennent sanctionner l'action du ministre de l'Intérieur», a commenté le patron de l'UMP, soulignant un «échec terrible de sa politique en matière d'immigration clandestine et de sécurité».
L'étude a été réalisée du 4 au 6 février par téléphone auprès d'un échantillon de 1.010 personnes, représentatif de la population française de 18 ans et plus (méthode des quotas).
LeParisien.fr
Commentaires
Ce Robespierrot a toujours l'air méchant, ce qui semble être naturel chez lui.
Ce pauv' c*n doit avoir l'oreille droite qui siffle ;o)
Il dévisse du couvercle et de bien p^lus que de 12 points !