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Moscovici face à Marine Le Pen : quand la mauvaise foi est érigée à la hauteur d’un principe de gouvernement

 

     4 février 2014

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Communiqué de Bruno Lemaire, conseiller économique de Marine Le Pen

Je n’ose croire qu’un ministre de la république française soit totalement incompétent : vu les énormités proférées par le ministre actuel de l’Economie et des Finances, on pourrait pourtant le penser. Comme ce n’est sans doute pas le cas, il ne reste qu’une explication, la mauvaise foi.

Passons sur les explications plus qu’embarrassées du ministre sur la reculade gouvernementale sur le projet de loi qui devait être proposé sur la famille et qui est repoussé sine die, dans l’attente peut être d’un coup de pouce « imposé » par la commissions européenne qui « contraindrait » le gouvernement français à proposer une loi infâme rejetée par la majorité de nos compatriotes, et évoquons seulement 2 ou 3 points économiques sur lesquels Moscovici, une fois de plus, a tenté de tromper les français.

Tout d’abord, la question des dettes : notre ministre, qui a répété plusieurs fois, tout content sans doute, qu’il parlait en tant que ministre de l’économie et des finances, a confondu sans vergogne le fait que 2/3 de la dette était détenue par des ‘étrangers’ avec le fait beaucoup plus important que seul 3% de cette dette était de droit international. Dit autrement, 97% de la dette doit être remboursée en monnaie « nationale française », l’Euro pour le moment, le franc nouveau si nous assistons à la renaissance de notre monnaie nationale.

La différence n’est pas minime, puisque l’erreur de Moscovici concerne 60 à 65 % de 1950 milliards, soit 1200 milliards bruts, ou, en supposant une dépréciation de 15% (même si Marine a parlé d’une dépréciation/dévaluation de 20%, en s’appuyant sur les chiffres de J. Sapir) l’erreur nette est de 180 milliards: une paille. Quand on pense que le ministre dit disposer de 150 000 collaborateurs à Bercy …

Autre point concernant l’épargne des français et la situation des banques. De récentes études ont montré que les 1500 milliards d’épargne des « petits épargnants français » – ceux qui ont moins que les 100 000 euros prétendument garantis par un fonds d’épargne se montant à … 2 milliards – ne pouvaient en aucun cas être véritablement garantis, en cas de faillite d’une ou de plusieurs banques.

Là encore Moscovici nie cette évidence, et la réalité que plusieurs de nos banques ont insuffisamment de capitaux « propres » – curieuse expression pour des capitaux dont on ne connait pas toujours la provenance – pour que leur survie, une fois de plus, ne dépende pas d’un soutien de l’état, et donc de nouveaux efforts demandés aux contribuables.

Je passerai sur les 70 milliards que le sauvetage – provisoire – de l’Euro a déjà coûté à la France, et dont Moscovici feint de croire à leur remboursement ultérieur – aux calendes grecques, c’est le cas de le dire – pour aborder la question du pacte de responsabilité, et des 30 ou 35 milliards que l’Etat va devoir trouver pour le financer.

En supposant que, par miracle – sans ponctionner une fois de plus les ménages français – Monsieur Moscovici trouve quelque part ce financement, comment peut-on nous faire croire que ces 35 milliards, un peu moins de 2% du PIB, vont être plus efficaces pour relancer l’économie française que ce que propose Marine, à savoir une dévaluation de 15 à 20% appuyée sur la renaissance du franc, et par là même de notre puissance économique.

Notre commerce international – qui ne date pas d’hier, et qui avait valu à la France, il y a 15 ans, avant l’Euro donc, la position de la troisième nation exportatrice mondiale – est caractérisé par 420 milliards de produits et biens exportés, et d’environ 490 milliards importés.

Cette dépréciation-dévaluation compétitive, selon les calculs de plusieurs experts – qui sont très loin d’appartenir tous au FN/RBM – amènerait notre commerce à se rééquilibrer, autour d’un chiffre export-import de l’ordre de 450 milliards d’euros, ou encore de 500 à 520 milliards de francs nouveaux. Dans ce contexte, comment Moscovici ose-t-il parler d’une France rabougrie, se repliant sur ses frontières.

Une preuve de plus que le gouvernement actuel ne croit pas à la France, et qu’il imagine qu’en dehors des diktats imposés par Bruxelles, il n’y a point de salut pour notre nation.

Commentaires

  • Mosco ne peut convaincre que l,électorat de gauche . .!!
    salutations.

  • Indispensable mise au point. Mais, encore une fois, qui la lira ?

  • @ abad: au moins, je l'espère, mes visiteurs!

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