Dans Les Misérables (2ème partie "Cosette", Livre 3, Chapitre 8) :
"La poupée est un des plus impérieux besoins et en même temps un des plus charmants instincts de l'enfance féminine. Soigner, vêtir, parer, habiller, déshabiller, rhabiller, enseigner, un peu gronder, bercer, dorloter, endormir, se figurer que quelque chose est quelqu'un, tout l'avenir de la femme est là. Tout en rêvant et tout en jasant, tout en faisant de petits trousseaux et de petites layettes, tout en cousant de petites robes, de petits corsages et de petites brassières, l'enfant devient jeune fille, la jeune fille devient grande fille, la grande fille devient femme. Le premier enfant continue la dernière poupée."
Le Salon Beige - 23 02 14
Commentaires
l,interdire , mais le connait-elle ??
salutations.
cette femme pourrait AUSSI INTERDIRE : GUY DE MAUPASSANT ! qui dans ses nouvelles présente la femme comme un étre pervers et hypocrite , dangereux pour l homme......lire notamment : Monsieur PARENT.......OU la petite Roque.....GAUTHIER MICHEL 13009
Magnifiques lignes de notre grand Victor qui a écrit aussi des poésies inoubliables sur le même sujet ! Comme il savait parler des enfants, des jeunes filles, et surtout de la féminité ! Pauvres féministes sèches et aigries qui n'ont rien compris à la nature profonde de la femme !!!
Je ne peux m'empêcher de compléter avec ces quelques lignes de Dominique Venner (provocateur et humoristique à sa manière!) qui feraient hurler nos viragos Duflot, Belkacem et Cie :
"En termes d'archétypes, rien n'a changé depuis les premières sociétés claniques de chasseurs. L'archétype masculin est toujours M.Cro-Magnon dont la femme et les enfants attendent qu'il rapporte un chevreuil pour le dîner, et qu'il protège le foyer contre les pillards. Quant à l'archétype féminin, il est toujours représenté par Mme Cro-Magnon qui aime bavarder avec ses amies du clan, se fait belle pour accueillir son homme, lui donne de beaux enfants et maintient vivant le feu du foyer. " Suivent plusieurs pages sur ce thème…(Un samouraï d'Occident)
@ Dirk: merci! J'aime beaucoup ces lignes de Dominique Venner qui sont si justes, et si délicatement enveloppées d'humour. D'un seul coup, avec Hugo, avec Venner, on se sent en France, de retour chez nous. C'est bon!