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Reportage: Marine Le Pen, "star" du Salon de l'agriculture

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En visite bien entourée au Salon de l'agriculture, Marine Le Pen a mis en garde ce mardi le monde rural contre le traité de libre échange transatlantique, à quelques semaines d'élections européennes où le Front national pourrait briller
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Reportage: Marine Le Pen, "star" du Salon de l'agriculture

Par , publié le 25/02/2014 à 16:54

En visite bien entourée au Salon de l'agriculture, Marine Le Pen a mis en garde ce mardi le monde rural contre le traité de libre échange transatlantique, à quelques semaines d'élections européennes où le Front national pourrait briller. 

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Reportage: Marine Le Pen, "star" du Salon de l'agriculture

En visite au Salon de l'agriculture, à Paris, la présidente du Front National, Marine Le Pen, a déclaré mardi "la guerre" au traité transatlantique de libre-concurrence.

 

afp.com/Martin Bureau

"Il n'y a plus qu'un mètre qui me sépare de l'Elysée". Les pieds dans le foin, Marine Le Pen ne peut pas ne pas faire la blague: elle discute tout sourire avec Gervais, le propriétaire... d'Elysée, un taureau de race bazadaise de plus d'une tonne. 

Ce mardi, la présidente du Front national est venue au Salon de l'Agriculture de la porte de Versailles à Paris avec un message "essentiel à faire passer": les eurodéputés du FN seront "les seuls à se battre contre le traité de libre échange transatlantique" que la Commission de Bruxelles négocie actuellement avec Washington. Un traité synonyme d'"euthanasie pur et simple des agriculteurs français" face à ce qui serait "la plus vaste zone de libre échange au monde". Les élections européennes sont évidemment dans toutes les têtes. 

Au côté de Marine Le Pen se tient l'économiste Bernard Monot, cadre de la Caisse des dépôts et consignations, tête de liste depuis lundi du FN en Auvergne-Centre-Limousin, région rurale s'il en est. C'est son "baptême du feu" électoral: il travaillait jusqu'à présent dans l'ombre pour le Front national, rédigeant notamment le plan de désendettement pour la présidentielle. 

Avec Marine Le Pen également, Leif Blanc, jeune délégué national à la ruralité, à l'environnement et à l'agriculture. Lui non plus ne s'éloigne pas de la présidente. Il lui souffle les éléments de langage sur les OGM, le boeuf aux hormones ou la viande lavée à l'acide lactique qui ne manqueraient pas, selon lui, de déferler sur l'Europe en cas de signature d'un traité. 

Les deux Le Pen provoquent des bousculades

Dans leur sillage, suivent l'inévitable Wallerand de Saint-Just, candidat du FN dans le 15e arrondissement de Paris, où se tient le Salon, le compagnon de Marine Le Pen, Louis Aliot, et sa nièce, Marion-Maréchal Le Pen. Régulièrement appelée aux côtés de sa tante, elle fait crépiter les flashes des photographes et les smartphones des badauds - ils sont nombreux à vouloir se faire prendre en photos avec les deux femmes. Tante et nièce provoquent une véritable cohue, au milieu de laquelle les visiteurs se bousculent pour serrer une main ou claquer une bise. Quelques messages d'encouragement, aucun sifflet. 

"L'accueil est excellent, on en est même surpris, glisse Marion Maréchal Le Pen, qui en est à son deuxième Salon. Cela se vérifie d'ailleurs sur tout le territoire, les gens n'hésitent pas à serrer la main de Marine, il n'y a pas de gêne. Cela rend optimiste."  

C'est le fruit, selon elle, "d'un travail de fond sur le monde agricole, amorcé depuis la présidentielle" et qui s'est traduit dans le tour de France des oubliés et le site internet france-ruralité.fr - piloté par Leif Blanc. "L'accueil est comparable à celui qu'a reçu François Hollande le week-end dernier", confirme Bernard Martin, vice-président du comité d'organisation du salon, qui guide Marine Le Pen entre les bovins, après avoir fait de même avec le président de la République samedi. "Elle comme les autres politiques écoutent attentivement les agriculteurs. Qu'est-ce qu'ils en retiennent? Ca, c'est autre chose..." 

Protéger les races françaises

Eleveur de parthenaises, Patrice trouve qu'il a eu une "bonne discussion" avec la présidente du FN. Elle ne lui a peut-être pas parlé de ses propositions, mais au moins a-t-elle écouté sa "grande inquiétude sur le libre échange". Et il a pu lui expliquer pourquoi il a "l'impression de faire partie des derniers Mohicans" en défendant une production de qualité. Même satisfaction pour Johann, qui, poule lyonnaise en mains, a raconté comment les éleveurs amateurs se battent pour "préserver les anciennes races françaises". 

A ce discours, Marine Le Pen sait prêter l'oreille. Aux rayons fruits et légumes, elle attache une coccinelle française au revers de sa veste. "Elle mange les pucerons, elle sert donc d'insecticide plus écolo. Mais elle est attaquée par les coccinelles chinoises. Elle aussi. Vous savez, les jaunes, là..." Il est à peine midi, Marine Le Pen a prévu de rester presque toute la journée. Le temps de filer d'autres métaphores. 

 
 

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En visite bien entourée au Salon de l'agriculture, Marine Le Pen a mis en garde ce mardi le monde rural contre le traité de libre échange transatlantique, à quelques semaines d'élections européennes où le Front national pourrait briller. 

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En visite au Salon de l'agriculture, à Paris, la présidente du Front National, Marine Le Pen, a déclaré mardi "la guerre" au traité transatlantique de libre-concurrence.

 

afp.com/Martin Bureau

"Il n'y a plus qu'un mètre qui me sépare de l'Elysée". Les pieds dans le foin, Marine Le Pen ne peut pas ne pas faire la blague: elle discute tout sourire avec Gervais, le propriétaire... d'Elysée, un taureau de race bazadaise de plus d'une tonne. 

Ce mardi, la présidente du Front national est venue au Salon de l'Agriculture de la porte de Versailles à Paris avec un message "essentiel à faire passer": les eurodéputés du FN seront "les seuls à se battre contre le traité de libre échange transatlantique" que la Commission de Bruxelles négocie actuellement avec Washington. Un traité synonyme d'"euthanasie pur et simple des agriculteurs français" face à ce qui serait "la plus vaste zone de libre échange au monde". Les élections européennes sont évidemment dans toutes les têtes. 

Au côté de Marine Le Pen se tient l'économiste Bernard Monot, cadre de la Caisse des dépôts et consignations, tête de liste depuis lundi du FN en Auvergne-Centre-Limousin, région rurale s'il en est. C'est son "baptême du feu" électoral: il travaillait jusqu'à présent dans l'ombre pour le Front national, rédigeant notamment le plan de désendettement pour la présidentielle. 

Avec Marine Le Pen également, Leif Blanc, jeune délégué national à la ruralité, à l'environnement et à l'agriculture. Lui non plus ne s'éloigne pas de la présidente. Il lui souffle les éléments de langage sur les OGM, le boeuf aux hormones ou la viande lavée à l'acide lactique qui ne manqueraient pas, selon lui, de déferler sur l'Europe en cas de signature d'un traité. 

Les deux Le Pen provoquent des bousculades

Dans leur sillage, suivent l'inévitable Wallerand de Saint-Just, candidat du FN dans le 15e arrondissement de Paris, où se tient le Salon, le compagnon de Marine Le Pen, Louis Aliot, et sa nièce, Marion-Maréchal Le Pen. Régulièrement appelée aux côtés de sa tante, elle fait crépiter les flashes des photographes et les smartphones des badauds - ils sont nombreux à vouloir se faire prendre en photos avec les deux femmes. Tante et nièce provoquent une véritable cohue, au milieu de laquelle les visiteurs se bousculent pour serrer une main ou claquer une bise. Quelques messages d'encouragement, aucun sifflet. 

"L'accueil est excellent, on en est même surpris, glisse Marion Maréchal Le Pen, qui en est à son deuxième Salon. Cela se vérifie d'ailleurs sur tout le territoire, les gens n'hésitent pas à serrer la main de Marine, il n'y a pas de gêne. Cela rend optimiste."  

C'est le fruit, selon elle, "d'un travail de fond sur le monde agricole, amorcé depuis la présidentielle" et qui s'est traduit dans le tour de France des oubliés et le site internet france-ruralité.fr - piloté par Leif Blanc. "L'accueil est comparable à celui qu'a reçu François Hollande le week-end dernier", confirme Bernard Martin, vice-président du comité d'organisation du salon, qui guide Marine Le Pen entre les bovins, après avoir fait de même avec le président de la République samedi. "Elle comme les autres politiques écoutent attentivement les agriculteurs. Qu'est-ce qu'ils en retiennent? Ca, c'est autre chose..." 

Protéger les races françaises

Eleveur de parthenaises, Patrice trouve qu'il a eu une "bonne discussion" avec la présidente du FN. Elle ne lui a peut-être pas parlé de ses propositions, mais au moins a-t-elle écouté sa "grande inquiétude sur le libre échange". Et il a pu lui expliquer pourquoi il a "l'impression de faire partie des derniers Mohicans" en défendant une production de qualité. Même satisfaction pour Johann, qui, poule lyonnaise en mains, a raconté comment les éleveurs amateurs se battent pour "préserver les anciennes races françaises". 

A ce discours, Marine Le Pen sait prêter l'oreille. Aux rayons fruits et légumes, elle attache une coccinelle française au revers de sa veste. "Elle mange les pucerons, elle sert donc d'insecticide plus écolo. Mais elle est attaquée par les coccinelles chinoises. Elle aussi. Vous savez, les jaunes, là..." Il est à peine midi, Marine Le Pen a prévu de rester presque toute la journée. Le temps de filer d'autres métaphores. 

 
 

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En visite au Salon de l'agriculture, à Paris, la présidente du Front National, Marine Le Pen, a déclaré mardi "la guerre" au traité transatlantique de libre-concurrence.

 

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"Il n'y a plus qu'un mètre qui me sépare de l'Elysée". Les pieds dans le foin, Marine Le Pen ne peut pas ne pas faire la blague: elle discute tout sourire avec Gervais, le propriétaire... d'Elysée, un taureau de race bazadaise de plus d'une tonne. 

Ce mardi, la présidente du Front national est venue au Salon de l'Agriculture de la porte de Versailles à Paris avec un message "essentiel à faire passer": les eurodéputés du FN seront "les seuls à se battre contre le traité de libre échange transatlantique" que la Commission de Bruxelles négocie actuellement avec Washington. Un traité synonyme d'"euthanasie pur et simple des agriculteurs français" face à ce qui serait "la plus vaste zone de libre échange au monde". Les élections européennes sont évidemment dans toutes les têtes. 

Au côté de Marine Le Pen se tient l'économiste Bernard Monot, cadre de la Caisse des dépôts et consignations, tête de liste depuis lundi du FN en Auvergne-Centre-Limousin, région rurale s'il en est. C'est son "baptême du feu" électoral: il travaillait jusqu'à présent dans l'ombre pour le Front national, rédigeant notamment le plan de désendettement pour la présidentielle. 

Avec Marine Le Pen également, Leif Blanc, jeune délégué national à la ruralité, à l'environnement et à l'agriculture. Lui non plus ne s'éloigne pas de la présidente. Il lui souffle les éléments de langage sur les OGM, le boeuf aux hormones ou la viande lavée à l'acide lactique qui ne manqueraient pas, selon lui, de déferler sur l'Europe en cas de signature d'un traité. 

Les deux Le Pen provoquent des bousculades

Dans leur sillage, suivent l'inévitable Wallerand de Saint-Just, candidat du FN dans le 15e arrondissement de Paris, où se tient le Salon, le compagnon de Marine Le Pen, Louis Aliot, et sa nièce, Marion-Maréchal Le Pen. Régulièrement appelée aux côtés de sa tante, elle fait crépiter les flashes des photographes et les smartphones des badauds - ils sont nombreux à vouloir se faire prendre en photos avec les deux femmes. Tante et nièce provoquent une véritable cohue, au milieu de laquelle les visiteurs se bousculent pour serrer une main ou claquer une bise. Quelques messages d'encouragement, aucun sifflet. 

"L'accueil est excellent, on en est même surpris, glisse Marion Maréchal Le Pen, qui en est à son deuxième Salon. Cela se vérifie d'ailleurs sur tout le territoire, les gens n'hésitent pas à serrer la main de Marine, il n'y a pas de gêne. Cela rend optimiste."  

C'est le fruit, selon elle, "d'un travail de fond sur le monde agricole, amorcé depuis la présidentielle" et qui s'est traduit dans le tour de France des oubliés et le site internet france-ruralité.fr - piloté par Leif Blanc. "L'accueil est comparable à celui qu'a reçu François Hollande le week-end dernier", confirme Bernard Martin, vice-président du comité d'organisation du salon, qui guide Marine Le Pen entre les bovins, après avoir fait de même avec le président de la République samedi. "Elle comme les autres politiques écoutent attentivement les agriculteurs. Qu'est-ce qu'ils en retiennent? Ca, c'est autre chose..." 

Protéger les races françaises

Eleveur de parthenaises, Patrice trouve qu'il a eu une "bonne discussion" avec la présidente du FN. Elle ne lui a peut-être pas parlé de ses propositions, mais au moins a-t-elle écouté sa "grande inquiétude sur le libre échange". Et il a pu lui expliquer pourquoi il a "l'impression de faire partie des derniers Mohicans" en défendant une production de qualité. Même satisfaction pour Johann, qui, poule lyonnaise en mains, a raconté comment les éleveurs amateurs se battent pour "préserver les anciennes races françaises". 

A ce discours, Marine Le Pen sait prêter l'oreille. Aux rayons fruits et légumes, elle attache une coccinelle française au revers de sa veste. "Elle mange les pucerons, elle sert donc d'insecticide plus écolo. Mais elle est attaquée par les coccinelles chinoises. Elle aussi. Vous savez, les jaunes, là..." Il est à peine midi, Marine Le Pen a prévu de rester presque toute la journée. Le temps de filer d'autres métaphores. 

 

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En visite au Salon de l'agriculture, à Paris, la présidente du Front National, Marine Le Pen, a déclaré mardi "la guerre" au traité transatlantique de libre-concurrence.

 

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"Il n'y a plus qu'un mètre qui me sépare de l'Elysée". Les pieds dans le foin, Marine Le Pen ne peut pas ne pas faire la blague: elle discute tout sourire avec Gervais, le propriétaire... d'Elysée, un taureau de race bazadaise de plus d'une tonne. 

Ce mardi, la présidente du Front national est venue au Salon de l'Agriculture de la porte de Versailles à Paris avec un message "essentiel à faire passer": les eurodéputés du FN seront "les seuls à se battre contre le traité de libre échange transatlantique" que la Commission de Bruxelles négocie actuellement avec Washington. Un traité synonyme d'"euthanasie pur et simple des agriculteurs français" face à ce qui serait "la plus vaste zone de libre échange au monde". Les élections européennes sont évidemment dans toutes les têtes. 

Au côté de Marine Le Pen se tient l'économiste Bernard Monot, cadre de la Caisse des dépôts et consignations, tête de liste depuis lundi du FN en Auvergne-Centre-Limousin, région rurale s'il en est. C'est son "baptême du feu" électoral: il travaillait jusqu'à présent dans l'ombre pour le Front national, rédigeant notamment le plan de désendettement pour la présidentielle. 

Avec Marine Le Pen également, Leif Blanc, jeune délégué national à la ruralité, à l'environnement et à l'agriculture. Lui non plus ne s'éloigne pas de la présidente. Il lui souffle les éléments de langage sur les OGM, le boeuf aux hormones ou la viande lavée à l'acide lactique qui ne manqueraient pas, selon lui, de déferler sur l'Europe en cas de signature d'un traité. 

Les deux Le Pen provoquent des bousculades

Dans leur sillage, suivent l'inévitable Wallerand de Saint-Just, candidat du FN dans le 15e arrondissement de Paris, où se tient le Salon, le compagnon de Marine Le Pen, Louis Aliot, et sa nièce, Marion-Maréchal Le Pen. Régulièrement appelée aux côtés de sa tante, elle fait crépiter les flashes des photographes et les smartphones des badauds - ils sont nombreux à vouloir se faire prendre en photos avec les deux femmes. Tante et nièce provoquent une véritable cohue, au milieu de laquelle les visiteurs se bousculent pour serrer une main ou claquer une bise. Quelques messages d'encouragement, aucun sifflet. 

"L'accueil est excellent, on en est même surpris, glisse Marion Maréchal Le Pen, qui en est à son deuxième Salon. Cela se vérifie d'ailleurs sur tout le territoire, les gens n'hésitent pas à serrer la main de Marine, il n'y a pas de gêne. Cela rend optimiste."  

C'est le fruit, selon elle, "d'un travail de fond sur le monde agricole, amorcé depuis la présidentielle" et qui s'est traduit dans le tour de France des oubliés et le site internet france-ruralité.fr - piloté par Leif Blanc. "L'accueil est comparable à celui qu'a reçu François Hollande le week-end dernier", confirme Bernard Martin, vice-président du comité d'organisation du salon, qui guide Marine Le Pen entre les bovins, après avoir fait de même avec le président de la République samedi. "Elle comme les autres politiques écoutent attentivement les agriculteurs. Qu'est-ce qu'ils en retiennent? Ca, c'est autre chose..." 

Protéger les races françaises

Eleveur de parthenaises, Patrice trouve qu'il a eu une "bonne discussion" avec la présidente du FN. Elle ne lui a peut-être pas parlé de ses propositions, mais au moins a-t-elle écouté sa "grande inquiétude sur le libre échange". Et il a pu lui expliquer pourquoi il a "l'impression de faire partie des derniers Mohicans" en défendant une production de qualité. Même satisfaction pour Johann, qui, poule lyonnaise en mains, a raconté comment les éleveurs amateurs se battent pour "préserver les anciennes races françaises". 

A ce discours, Marine Le Pen sait prêter l'oreille. Aux rayons fruits et légumes, elle attache une coccinelle française au revers de sa veste. "Elle mange les pucerons, elle sert donc d'insecticide plus écolo. Mais elle est attaquée par les coccinelles chinoises. Elle aussi. Vous savez, les jaunes, là..." Il est à peine midi, Marine Le Pen a prévu de rester presque toute la journée. Le temps de filer d'autres métaphores. 

 

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En visite au Salon de l'agriculture, à Paris, la présidente du Front National, Marine Le Pen, a déclaré mardi "la guerre" au traité transatlantique de libre-concurrence.

 

afp.com/Martin Bureau

"Il n'y a plus qu'un mètre qui me sépare de l'Elysée". Les pieds dans le foin, Marine Le Pen ne peut pas ne pas faire la blague: elle discute tout sourire avec Gervais, le propriétaire... d'Elysée, un taureau de race bazadaise de plus d'une tonne. 

Ce mardi, la présidente du Front national est venue au Salon de l'Agriculture de la porte de Versailles à Paris avec un message "essentiel à faire passer": les eurodéputés du FN seront "les seuls à se battre contre le traité de libre échange transatlantique" que la Commission de Bruxelles négocie actuellement avec Washington. Un traité synonyme d'"euthanasie pur et simple des agriculteurs français" face à ce qui serait "la plus vaste zone de libre échange au monde". Les élections européennes sont évidemment dans toutes les têtes. 

Au côté de Marine Le Pen se tient l'économiste Bernard Monot, cadre de la Caisse des dépôts et consignations, tête de liste depuis lundi du FN en Auvergne-Centre-Limousin, région rurale s'il en est. C'est son "baptême du feu" électoral: il travaillait jusqu'à présent dans l'ombre pour le Front national, rédigeant notamment le plan de désendettement pour la présidentielle. 

Avec Marine Le Pen également, Leif Blanc, jeune délégué national à la ruralité, à l'environnement et à l'agriculture. Lui non plus ne s'éloigne pas de la présidente. Il lui souffle les éléments de langage sur les OGM, le boeuf aux hormones ou la viande lavée à l'acide lactique qui ne manqueraient pas, selon lui, de déferler sur l'Europe en cas de signature d'un traité. 

Les deux Le Pen provoquent des bousculades

Dans leur sillage, suivent l'inévitable Wallerand de Saint-Just, candidat du FN dans le 15e arrondissement de Paris, où se tient le Salon, le compagnon de Marine Le Pen, Louis Aliot, et sa nièce, Marion-Maréchal Le Pen. Régulièrement appelée aux côtés de sa tante, elle fait crépiter les flashes des photographes et les smartphones des badauds - ils sont nombreux à vouloir se faire prendre en photos avec les deux femmes. Tante et nièce provoquent une véritable cohue, au milieu de laquelle les visiteurs se bousculent pour serrer une main ou claquer une bise. Quelques messages d'encouragement, aucun sifflet. 

"L'accueil est excellent, on en est même surpris, glisse Marion Maréchal Le Pen, qui en est à son deuxième Salon. Cela se vérifie d'ailleurs sur tout le territoire, les gens n'hésitent pas à serrer la main de Marine, il n'y a pas de gêne. Cela rend optimiste."  

C'est le fruit, selon elle, "d'un travail de fond sur le monde agricole, amorcé depuis la présidentielle" et qui s'est traduit dans le tour de France des oubliés et le site internet france-ruralité.fr - piloté par Leif Blanc. "L'accueil est comparable à celui qu'a reçu François Hollande le week-end dernier", confirme Bernard Martin, vice-président du comité d'organisation du salon, qui guide Marine Le Pen entre les bovins, après avoir fait de même avec le président de la République samedi. "Elle comme les autres politiques écoutent attentivement les agriculteurs. Qu'est-ce qu'ils en retiennent? Ca, c'est autre chose..." 

Protéger les races françaises

Eleveur de parthenaises, Patrice trouve qu'il a eu une "bonne discussion" avec la présidente du FN. Elle ne lui a peut-être pas parlé de ses propositions, mais au moins a-t-elle écouté sa "grande inquiétude sur le libre échange". Et il a pu lui expliquer pourquoi il a "l'impression de faire partie des derniers Mohicans" en défendant une production de qualité. Même satisfaction pour Johann, qui, poule lyonnaise en mains, a raconté comment les éleveurs amateurs se battent pour "préserver les anciennes races françaises". 

A ce discours, Marine Le Pen sait prêter l'oreille. Aux rayons fruits et légumes, elle attache une coccinelle française au revers de sa veste. "Elle mange les pucerons, elle sert donc d'insecticide plus écolo. Mais elle est attaquée par les coccinelles chinoises. Elle aussi. Vous savez, les jaunes, là..." Il est à peine midi, Marine Le Pen a prévu de rester presque toute la journée. Le temps de filer d'autres métaphores. 

 

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Commentaires

  • JMLP a toujours été très bien reçu au salon de l’agriculture. Heureusement Marine maintient la tradition et semble même la renforcer. Tant mieux : espérons que cela se traduise dans les urnes au mois de mars !

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