Un homme de 23 ans roué de coups lors d'une agression homophobe
Photo serge assier
L'impératif de décence nous interdit de transcrire la tonalité des insultes. Pas besoin de beaucoup d'imagination pour se faire une idée des propos homophobes qui ont fusé, quand le jeune homme est passé devant ses agresseurs.
Son apparence efféminée a suffi à les pousser vers leur véritable nature. Celle de voleurs démunis du moindre scrupule qui ont frappé leur victime jusqu'à ce qu'elle leur remette son téléphone portable. Les faits, d'une rare violence, se sont produits il y a une quinzaine de jours, rue du Village (6e) à Marseille. (centre ville)
Recherché pour d'autres faits
Aux environs de 19h30, l'étudiant en architecture a croisé le chemin des quatre jeunes, tous âgés de 17 ans. Après l'avoir interpellé et insulté, ils l'ont bloqué et profité de l'absence de témoins pour mener à bien leurs basses besognes. Aux gifles ont succédé les coups de pied. Projeté au sol, le garçon a dû subir une volée de coups, arrosée d'une litanie interminable d'insultes homophobes.
L'un des délinquants a enfin sorti un couteau pour éteindre les dernières réactions de l'étudiant. En plus de l'humiliation, les agresseurs voulaient aussi obtenir le téléphone portable du jeune homme. Il a fini par le projeter sur le bitume. Les agresseurs, comme aimantés par l'objet, se sont jetés sur lui pour le ramasser et se sont enfuis en courant.
Ils faisaient partie d'un foyer
Un témoin avait assisté à la scène. Venant en aide à la victime, il a aussi pu fournir de sérieuses indications permettant de remonter jusqu'aux suspects. L'enquête a donc été confiée au Groupe de voie publique (GVP) du secteur centre, qui a vite identifié un suspect.
Le témoin avait déjà aperçu le garçon qui tenait le couteau. Domicilié dans le quartier, il était par ailleurs recherché pour une série de trois autres vols avec violences. Quant à ses complices présumés, ils faisaient partie d'un foyer, tout proche des lieux de l'agression. La semaine dernière, le GVP a donc pu arrêter les quatre hommes. Même s'ils ont tenté de nier, tous ont été mis en examen.
Les trois pensionnaires du foyer ont été placés sous contrôle judiciaire. Le principal auteur des faits a en revanche été écroué à la prison pour mineurs de la Valentine. L'enquête du GVP se poursuit pour s'assurer que la liste de ses méfaits n'est pas plus longue.
La Provence
NdB: Les hyènes à deux pattes s'en prennent toujours, à plusieurs en général, aux personnes les plus faibles, les plus vulnérables, incapables de se défendre:
Personnes âgées, grands vieillards, femmes seules, jeunes filles, étudiantes
Handicapés physiques ou mentaux
SDF, mendiants
Homosexuels ou adolescents ayant une allure "efféminée" selon leurs critères...
Jeunes hommes seuls et blancs
etc...
Ils s'en prennent même à des animaux innocents par définition.
Commentaires
Ils ont dû le prendre pour une chèvre !
A tous les coups, ce sont des Suédois ! C'est bien dans leurs manières !
Au risque de se faire gauler par les Condés , mieux vaut se balader avec un couteau Tanto pour au moins avoir le plaisir d'en envoyer un ad patres .