Alexis Moulinier, 19 ans
Au lendemain du décès d'Alexis Moulinier, un étudiant de 19 ans tué par arme blanche, mercredi, en fin d'après-midi à Talence, les enquêteurs de la brigade criminelle de la police judiciaire (PJ) de Bordeaux se montrent extrêmement discrets sur leurs investigations. Le soir du meurtre et une bonne partie de la journée d'hier, ils ont passé au peigne fin les abords de la rue Roustaing à la recherche de la moindre trace, de l'infime détail susceptible de les mettre sur une piste. Car, pour l'instant, l'enquête en est toujours à l'heure des questions. Qui pouvait-il en vouloir à cet étudiant sans problème ? Quelqu'un l'a-t-il agressé pour lui voler ses effets ? Les faits se sont produits au pied de l'immeuble, en plein jour mais sans aucun témoin direct.
Alexis Moulinier était étudiant en première année d'économie. Il était sportif et pratiquait le football américain. Sa compagne, étudiante également, qu'il connaissait depuis la classe de première, a été auditionnée, ce jeudi. C'est elle qui a ouvert la porte de l'appartement, résidence Le Prince-de-Guyenne 2, lorsque son ami s'est effondré, mercredi. Il était 17 h 30. Ce dernier a semble-t-il tout juste pu lui demander d'alerter les secours avant de tomber, inanimé. Les sapeurs-pompiers et les médecins du Samu lui ont prodigué des soins intensifs sur place, en vain. L'étudiant est décédé une heure plus tard.
- Une information judiciaire
La cellule d'urgence médico-psychologique a été demandée par le Samu pour venir soutenir la famille et les amis de la victime. L'intervention a été régulée par le docteur Charles-Henry Martin, responsable du Service d'évaluation de crise et d'orientation psychiatrique (Secop) et de la Cellule régionale d'urgence médico-psychologique Aquitaine (Crump). Un psychologue s'est également rendu sur les lieux du drame tandis que plusieurs proches d'Alexis Moulinier, en état de choc, ont été pris en charge par le Secop au centre hospitalier Charles-Perrens.
Hier, l'autopsie pratiquée à l'institut médico-légal au CHU de Bordeaux a confirmé que l'étudiant avait reçu un seul coup de couteau dans la région du cœur. Au cours des prochaines heures, le parquet pourrait ouvrir une information judiciaire pour homicide volontaire. Les enquêteurs vont travailler dans le cadre d'une commission rogatoire d'un juge d'instruction qui leur permettra d'élargir le champ de leurs investigations.
Pour l'instant, les policiers cherchent à déterminer si l'auteur du coup de couteau mortel était seul ou accompagné. Les bandes vidéo du tramway ont été saisies pour être exploitées mais rien ne permet de dire que l'agresseur a emprunté la rame qui conduit aux facultés. Le travail de la PJ sera de longue haleine.
SUD-OUEST - 06 03 14
Commentaires
ce pays est devenu un véritable coupe-gorge pour nombre de citoyens. .!!
salutations.
Bande de bobos circoncis du cerveau !
Ce n'est pas une cellule d'urgence médico-psychologique qui est nécessaire mais en finir avec Schengen !!!
Combien d'assassinats de français vous faut il pour comprendre ?
Encore une chance pour la France dans ses œuvres ?
Enquêtent-ils "surin" ou plusieurs crapules ?