On peut qualifier cette rencontre de succès en raison de la totale absence de publications et d'informations dans les médias avant la manifestation. L'idée générale de référendum effraie le gouvernement. La question de l'immigration est maintenue depuis des années sous le tapis pour que les Français ne puissent pas comme en Suisse donner leur avis. Déjà, une initiative de référendum dérange et se heurte au déni de l'Assemblée nationale. Alors, la question de l'immigration sous la forme d'un référendum provoque bien évidemment la volonté de tenir les Français dans leur camisole et loin de l'urne.
« Il faut que le peuple redevienne souverain et qu'il décide chez lui. Il faut échapper au diktat de Bruxelles. Je pense que nous sommes dans une société en crise. Tout le monde le dit. Les politiques répètent qu'on manque d'argent, qu'on manque de tout, qu'il y a des problèmes. Est-ce qu'on a les moyens de partager toute la misère du monde ? Est-ce rendre service aux gens de leur dire vous pouvez venir et savoir qu'ils vont se retrouver à la rue, au chômage ?», explique à l'AFP Christine Tasin.
Silence. « Curieusement, ce dimanche soir, à l’heure où j’écris ces quelques lignes, de retour de Paris, j’apprends que Le Parisien, Liberation, Métro, L’Express, Le Point et le journal suisse Arcinfo ont déjà publié un compte-rendu de notre initiative »,s'étonnent les organisateurs du référendum sur l'immigration sur leur site. Les journalistes de ces rédactions n'ont fait que recopier une dépêche de l'AFP mais on parle du choix des Français de vouloir faire un référendum sur l'immigration. Les médias qui ont gardé sous silence la mise en place de la manifestation ont dénié en parler une fois la manifestation passée. L’idée de manifestation devait être tuée dans l’œuf. Les organisateurs habitués au déni de leurs manifestations et slogans ne perdent pas espoir. C'est que par expérience, l'homme sait que tout est possible. Surtout qu'un référendum est un droit fondamental pour une société démocratique et qu'en raison du changement de société rapide du pays, un référendum sur l'immigration est devenu un vote primordial et légitime pour sonder la société française.
Islamisation de la France. Elisabeth Lasesart, une Iranienne qui a quitté son pays pour la France pour fuir la Charia a écrit sur l'islamisation de la France. Mme Lasesart retrace les faits qu'elle a accumulés en vivant en France et qui montrent que la France est modifiée par l'islam et la langue arabe. Elisabeth Lasesart s'inquiète du changement de la société française et veut avertir les Français pour qu'ils ne subissent pas ce qu'elle a subi en Iran. « J'aime énormément la France. Il ne faut pas que ce si joli pays subisse les conséquences de l'immigration de masse», dit Mme Lasesart dans un entretien. Pour les organisateurs de la manifestation « Référendum immigration », Riposte laïque et Résistance républicaine, Farida Belghoul va trop loin quand elle prend à partie Elisabeth Lasesart. On apprend que l'arabe doit devenir obligatoire dans les écoles en France pour faciliter la communication. Selon les organisateurs de la manifestation contre l'immigration, « Farida Belghoul justifie la fin par les moyens, à savoir l’utilisation de l’arabe pour toucher le maximum de gens (« il faut bien que tout le monde comprenne »), reconnaissant in petto et sans l’avoir voulu que nombre de locuteurs arabisants - et donc non français…- se permettent de manifester contre une loi française... »
« Remigration ». Richard Millet et Renaud Camus ont essuyé des coups en publiant leurs observations dans des livres. Le changement de peuple est une réalité si présente que des démographes comme Michèle Tribalat n'ont pas eu accès aux vrais chiffres car il n'existe pas de statistiques précises puisque c'est interdit. Aujourd'hui les Français sont appelés Français de souche par les Français issus de l'immigration et se sentent étrangers dans leur pays. Ces Français s'associent dans des mouvements identitaires comme dans le Bloc identitaire qui réclame la « remigration » et l'arrêt de l'islamisation du pays. Ceux qui se penchent sur la possibilité de mettre en place un référendum sont sidérés de voir qu'il n’est pas aussi simple de le faire car au jour d'aujourd'hui, c'est le président de la République qui décide de la mise en place d'un référendum et pas le peuple.
Olivier Renault
Commentaires
Assez de nous faire des illusions : tant que les élus majoritaires sont de l’UMPS, il n’y aura pas de référendum. Alors seules trois issues sont possibles :
1) l’UMPS reste majoritaire aux prochaines élections et la France disparaît sous peu ;
2) soit le FN sort grand vainqueur des prochaines élections et l’UMPS prend peur : tous les espoirs sont alors permis ;
3) soit, malgré des élections catastrophiques pour l’UMPS et celle-ci s’accroche au pouvoir, une saine réaction du peuple français la met à la porte pour redonner la parole au peuple.
Bien sûr la meilleure solution est la 2. La 3 se passerait dans le sang, la 1 serait mortelle.
abad, malgré une petite prise de conscience du danger qui se profile à l,horizon , l,enfumage persiste chez nombre de citoyens qui voteront UMP ,croyant sûrement voter à droite.!!
ce qui fait que l,on est pas près de sortir du pétrin , je dirais même plus , on va continuer à filer vers le mur . . .!!
salutations.