La rédaction | le 01.02.2014 à 08:00
Une étoile jaune, telle qu'utilisée en France sous l'Occupation. (Photo : Wikimedia Commons)Une polémique a éclaté en Italie lors de la journée internationale de commémoration de la Shoah, le 27 janvier dernier. Comme le rapporte le quotidien local Nuova Venezia, à Marghera, près de Venise, une mère de famille convertie à l'islam s'est indignée de ce que son fils, comme les autres élèves de sa classe, ait été obligé de porter une étoile jaune accrochée à son cartable.
Il s'agissait d'une des activités mises en place par les enseignants pour sensibiliser les enfants de l'école primaire à l'une des pages les plus sombres de l'histoire récente : l'obligation pour les juifs d'Europe dans les pays occupés par les nazis de porter une étoile de David jaune cousue à leur vêtement et ornée de la mention « Juif » dans les différentes langues. Cependant, expliquent les professeurs, personne n'a été « obligé » de la porter. Une version contestée par cette parente d'élève, fondatrice du Mouvement pour les droits des femmes musulmanes en Italie, qui parle d'une initiative « exagérée » et offensante et d'une « forme de violence » exercée sur son enfant.
Elle a également rappelé que le foulard islamique était interdit dans les écoles italiennes. Par ailleurs, personne n'a jamais songé à organiser dans les écoles du pays une « journée de la mémoire » pour les milliers de musulmans exterminés au cours des siècles. Aucun enfant n'est jamais sorti de classe muni d'un croissant islamique, alors qu'il est demandé à des enfants d'arborer un symbole du judaïsme. Enfin, ajoute-t-elle, qu'en est-il des enfants d'origine palestinienne ? En moyenne, un enfant sur trois scolarisé dans l'école élémentaire Grimani de Marghera est étranger.
En définitive, si personne n'a été obligé de porter l'étoile de David, estime le site Venezia Today, cette initiative avait quand même une valeur pédagogique : entre 1941 - date de l'instauration de ce signe distinctif - et 1945, la plupart de ceux qui arboraient ce symbole religieux ne le faisaient pas par choix. Alors, poursuit le site web italien, peut-être qu'il fallait une « forme de violence » similaire pour faire comprendre aux enfants ce que signifie vraiment l'oppression et la peur de l'autre.
En France, en 2008, la proposition de Nicolas Sarkozy de faire parrainer par chaque élève de CM2 un enfant mort pendant la Shoah avait suscité un tollé avant d'être abandonnée. En mars 2012, le président sortant avait estimé sur le plateau de l'émission de France 2 Des paroles et des actes que ce n'était en fin de compte « pas une bonne idée ».
Il s'agissait d'une des activités mises en place par les enseignants pour sensibiliser les enfants de l'école primaire à l'une des pages les plus sombres de l'histoire récente : l'obligation pour les juifs d'Europe dans les pays occupés par les nazis de porter une étoile de David jaune cousue à leur vêtement et ornée de la mention « Juif » dans les différentes langues. Cependant, expliquent les professeurs, personne n'a été « obligé » de la porter. Une version contestée par cette parente d'élève, fondatrice du Mouvement pour les droits des femmes musulmanes en Italie, qui parle d'une initiative « exagérée » et offensante et d'une « forme de violence » exercée sur son enfant.
Elle a également rappelé que le foulard islamique était interdit dans les écoles italiennes. Par ailleurs, personne n'a jamais songé à organiser dans les écoles du pays une « journée de la mémoire » pour les milliers de musulmans exterminés au cours des siècles. Aucun enfant n'est jamais sorti de classe muni d'un croissant islamique, alors qu'il est demandé à des enfants d'arborer un symbole du judaïsme. Enfin, ajoute-t-elle, qu'en est-il des enfants d'origine palestinienne ? En moyenne, un enfant sur trois scolarisé dans l'école élémentaire Grimani de Marghera est étranger.
En définitive, si personne n'a été obligé de porter l'étoile de David, estime le site Venezia Today, cette initiative avait quand même une valeur pédagogique : entre 1941 - date de l'instauration de ce signe distinctif - et 1945, la plupart de ceux qui arboraient ce symbole religieux ne le faisaient pas par choix. Alors, poursuit le site web italien, peut-être qu'il fallait une « forme de violence » similaire pour faire comprendre aux enfants ce que signifie vraiment l'oppression et la peur de l'autre.
En France, en 2008, la proposition de Nicolas Sarkozy de faire parrainer par chaque élève de CM2 un enfant mort pendant la Shoah avait suscité un tollé avant d'être abandonnée. En mars 2012, le président sortant avait estimé sur le plateau de l'émission de France 2 Des paroles et des actes que ce n'était en fin de compte « pas une bonne idée ».
CRIF
Commentaires
Ils commencent à nous gonfler sérieusement ceux d'en haut et ceux d'en bas !
Et personne ne songe à organiser dans les écoles une journée à la mémoire des chrétiens que l’on assassine tous les jours dans les différents pays européens par pur racisme anti-blancs.
Et personne ne songe à instaurer une « forme de violence » pour faire comprendre aux enfants la peur qui étreint les chrétiens face aux agressions anti-chrétiens des immigrés !