Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La fin de la nation ukrainienne

9xsgfgjhfgfghfg.jpg

 
Aujourd'hui, 19:17
 

 

 

Par La Voix de la Russie | Au moment où les leaders occidentaux continuent avec la mauvaise foi qui leur est propre de soutenir les extrémistes putschistes à Kiev, que la Crimée est redevenue partie intégrante de la Russie après le référendum du 16 mars dernier qui a validé le retour de la péninsule au sein de la mère patrie, désormais c’est au tour des régions du Sud-Est de faire la une de l’actualité.

Lorsque des autorités n’ayant aucune légitimité proclament des lois ouvertement discriminatoires envers une très grande partie de la population d’un pays, le tout avec l’aval de forces extérieures, il ne faut pas s’étonner des conséquences. Aujourd’hui, quelqu’un est-il encore surpris par la tournure des événements en Ukraine ? Probablement pas tant que cela.

L’Ukraine, véritablement, n’existe plus. Même si sur le papier, il y a encore un Etat qui porte ce nom, dans la vie réelle, il n’en est pratiquement rien. Et ce n’est pas lié à l’actualité récente autour de la Crimée, dont l’écrasante majorité de la population ne s’est jamais considérée comme faisant partie d’un Etat ukrainien. Aucunement. Par contre, tout est lié au chaos organisé par l’élite politique étasunienne avec « l’assistance » de leurs acolytes de l’Union européenne et leurs amis extrémistes néo-nazis sur place. Qui faut-il donc remercier ? Eh bien c’est simple : « merci » aux USA, à l’UE et aux révisionnistes ukrainiens (que peu de gens voudraient voir en France ou dans tout autre pays européen)…

La réaction actuelle des régions du Sud-Est « ukrainien » est tout à fait légitime. Lorsqu’on vous menace pour votre appartenance ethnique, pour votre langue, pour vos pensées politiques et votre vision de l’histoire (dans laquelle Hitler n’est pas un « héros » mais bien la peste historique), il faut bien s’attendre à une réaction digne de ce nom. Lorsqu’on menace de se « débarrasser » de vous, de votre famille et de vos proches, voire « être fusillés avec des armes nucléaires » comme l’a proposé la chouchou et la favorite des élites et médias occidentaux Ioulia Timochenko (candidate aux élections présidentielles qu’elle espère vivement remporter), attendez-vous à une réponse adéquate.

Aujourd’hui, c’est chose faite. Les régions industrielles de l’Est et du Sud ont bien fait entendre leur voix. La République populaire de Donetsk est déclarée. L’Occident lui, parle de « dangereux séparatistes pro-russes ». Quelle mauvaise foi et hypocrisie, une fois de plus ! Les extrémistes ultra-nationalistes, néo-nazis et xénophobes ukrainiens haïssant aussi bien les Russes que les Juifs, Polonais, Africains et Arabes, ayant réalisé un putsch organisé et financé de l’extérieur, cela s’appelle selon le mainstream et les instigateurs de ce putsch « des révolutionnaires démocratiques ». Mais une réponse à ces racistes et xénophobes, et à la très grande différence du putsch à Kiev sans massacres et tueries, cela s’appelle de « l’extrémisme attisé par Moscou ». Le monde à l’envers tout simplement.

Comme quoi et selon les Occidentaux, il y a ceux qui ont droit à la parole, y compris s’ils sont des néo-nazis de la pire espèce, et d’autres qui doivent se soumettre car étant opposés au néonazisme et mettant ainsi en danger les plans franchement malsains de la mafia néocoloniale. Assez, c’est assez ! Et ceux qui ne l’ont pas encore « compris », il faudrait qu’ils se mettent à l’heure de la nouvelle donne : un monde multipolaire où l’Occident politique ne fait aucunement plus figure de « référence » et encore moins de « pôle principal ». Et ce aussi bien en Russie, dans les pays voisins, au sein des pays des BRICS, ou dans la grande majorité des pays d’Amérique latine. Pas plus en Syrie, en Iran ou ailleurs. Quant à l’Afrique, continent représentant l’avenir, bien qu’étant encore partiellement occupée et dominée, elle ne tardera pas à hausser la voix dans un avenir proche pour mettre fin aux injustices une bonne fois pour toute.

En ce qui concerne l’Ukraine, il est à rappeler une fois de plus que le chaos qu’elle subit et la fin de cet Etat n’est aucunement le résultat de la politique russe. La Russie, au contraire, a prévenu tellement de fois que « jouer » aux alliances avec des extrémistes racistes, cela finit toujours mal. Mais l’Occident avec son sourire hypocrite continuait à semer le chaos en espérant donner une grande gifle à la Russie et arriver à ses fins maléfiques. Au final ? C’est l’Occident politique qui est giflé une fois de plus. L’Ukraine, elle, n’existe plus
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/2014_04_08/La-fin-de-l-Etat-ukrainien-1009/

Commentaires

  • Qu'ils s'inspirent donc du divorce en douceur des Tchèques et des Slovaques survenu en 1992! Quand on ne s'entend plus on se sépare, et le mieux est de le faire intelligemment, à l'amiable, sans se laisser influencer par Pierre, Paul ou Jacques!

  • L’Ukraine, en tant que nation indépendante n’a jamais existé.
    Vive la Russie !

  • Le ton de l'article m'amuse plus qu'il ne m'irrite . Je crois lire un vieux numéro de la " Pravda " .
    Ils voient des néonazis là où il n'y en eut jamais . Il y a simplement le souvenir d'un régime soviétique dont certains aspects furent ressentis douloureusement par les Ukrainiens . Les stigmatiser en les traitant de nazis , c'est de la propagande de bas étage .
    Ceci dit , je n'en persiste pas moins à me réjouir de voir une partie du pays , celle qui importe , se placer résolument au côté de la Fédération de Russie .
    L'Occident atlantiste est l'ennemi , le vrai .

  • @ abad: ce n'est exact. Et ce n'est pas parce qu'un pays subit des envahisseurs qu'il ne demeure pas une nation!

  • @albert : "L'Occident atlantiste est l'ennemi, le vrai."
    Merci pour votre commentaire dont je partage le sens.

  • La situation de l'Ukraine est bien compliquee..
    Elle se trouve tiraillee entre deux loups qui veulent se l'approprier..
    Mais entre les deux, la Russie serait encore preferable, pour beaucoup de raisons.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_Juifs_en_Ukraine
    On comprend mieux l'attitude de Poutine.

  • Un article du Guardian:
    http://www.theguardian.com/commentisfree/2014/apr/07/sergei-lavrov-russia-stabilise-ukraine-west.
    "Ce n'est pas la Russie qui destabilise l'Ukraine..."

  • Oui, Gaëlle, je sais qu’au Moyen-Age il exista un empire Ukrainien. Mais dès la prise de Kiev par les Tatars au XIIIème siècle, cet empire fut disloqué, et passa sous la dépendance des puissances voisines, et en particulier au XXème siècle, où, après de multiples découpages elle passa sous domination russe au sein de l’URSS. Et les évènements actuels montrent bien qu’il n’y a pas de sentiment d’unité nationale dans le pays.

Les commentaires sont fermés.