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Poutine : "derrière les forces d'auto-défense de Crimée se trouvaient, bien sûr, nos militaires"

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Le Vif

Source: Belga
jeudi 17 avril 2014 à 11h43

Le président russe Vladimir Poutine a reconnu pour la première fois jeudi que des forces armées russes étaient présentes en Crimée lors du référendum de mars qui a permis le rattachement de la péninsule ukrainienne à la Russie.

© Reuters

"Derrière les forces d'auto-défense de Crimée, bien sûr, se trouvaient nos militaires. Ils se sont comportés de manière très correcte (...) et professionnelle", a-t-il déclaré, lors d'une séance de questions-réponses télévisée, interrogé sur l'identité des hommes armés, ne portant pas d'insignes, apparus dans la péninsule avant le référendum du 16 mars.

"Il fallait protéger les gens", a-t-il ajouté, précisant que de nombreuses armes se trouvaient alors en Crimée et auraient pu être utilisées par des forces loyales aux autorités de Kiev contre les habitants.

"Je n'ai jamais caché à mes collègues étrangers que notre objectif était d'assurer les conditions pour un vote libre", a-t-il poursuivi.

"C'est pourquoi, nous devions prendre les mesures nécessaires pour que les évènements ne se développent pas comme ils se développent actuellement dans le sud-est de l'Ukraine, pour qu'il n'y ait pas de tanks, de troupes nationalistes et des gens (...) avec des armes automatiques" en Crimée, a-t-il expliqué.

Peu après l'arrivée au pouvoir d'un gouvernement pro-européen à Kiev, qui a suivi le renversement du président Victor Ianoukovitch, des milliers de soldats, bien équipés mais ne portant pas d'insignes permettant de les identifier, avaient été déployés en Crimée, encerclant, puis prenant le contrôle des sites militaires ukrainiens.

Kiev avaient immédiatement dénoncé la présence de soldats russes.

Les autorités ukrainiennes et l'Occident craignent que le même scénario ne soit actuellement appliqué à l'Est du pays, où les forces loyalistes sont confrontées à des insurgés pro-russes, qui réclament un rattachement à la Russie ou au minimum une "fédéralisation" de l'Ukraine, pour donner de grands pouvoirs aux régions.

Commentaires

  • En fait, Vladimir Poutine parlait des militaires déjà basés en Crimée, qui dans une certaine mesure avaient le droit (en vertu des accords) de sortir de la base se Sébastopol.
    Mais, il se peut que les troupes aient outrepassé les limites prévues.

  • Si la Crimée avait échappé à sa mère patrie russe, la base maritime de Sébastopol, vitale entre toutes pour la Russie, aurait rapidement été contrôlée par l'Ukraine et par l'OTAN. A moins d'être particulièrement naïf, Poutine ne pouvait faire autrement ! La géopolitique n'est pas une affaire pour les Bisounours. A noter que pas une goutte de sang n'a été versée en Crimée, ce qui est à mettre à l'actif de Poutine.
    Pour ce qui concerne la Méotide (le Donbass à l'est de l'Ukraine), la problématique est différente, et rappelons quand même que la Russie, depuis le début prône une solution fédéraliste, la plus pacifique, mais rejetée par l'Ukraine et Washington…parce que trop pacifique ! L'Occident anglo-saxon veut en découdre avec son ennemi de toujours et opère un matraquage de propagande et de mensonges qui devrait tous nous interpeller !

  • Federalisation de l'Ukraine? Pourquoi pas?

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