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60ème anniversaire de Diên Biên Phu : lettre ouverte de Roger Holeindre (CNC)

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04/05/2014 – PARIS (NOVOpress) - Roger Holeindre, ancien d’Indochine et d’Algérie, Président du Cercle National des Combattants, adressait en date du 29 avril une “lettre ouverte aux antimilitaristes traîtres à leur pays aux pleureuses professionnelles et aux défaitistes… jamais lassés de raconter des inepties”. Texte beau et vivifiant d’un ancien combattant, Novopress le reproduit en intégralité.


Le centenaire de la déclaration de la guerre de 14-18 a permis à toute cette chienlit de déverser aussitôt, par médias interposés, des tombereaux de mensonges et de lamentations sur le sort des poilus de la Grande guerre… qui soi-disant… devait être la dernière. Bien sûr, notre président de la République, entre deux rendez-vous galants, y a été aussi des sa pleurnicherie. Mais, comme pour les premiers cités, pas un mot de bravoure… de patriotisme… d’élan national. Il n’y avait donc en 1914 que des “veaux” menés à l’abattoir !

Il est quand même scandaleux que tous ces gens, adeptes du dénigrement permanent, qui ont fait perdre à notre pays les notions de fierté et d’honneur… qui ont falsifié notre histoire, et pour qui la France a toujours tort, soient ceux qui donnent le tempo de la décadence à notre jeunesse. Celle-ci d’ailleurs ne sait plus d’où elle vient… et surtout… où elle va !

Si la vérité doit être dite sur cette guerre qui vit des tueries sans nom, et où nos soldats paysans montrèrent leur courage et leur abnégation… il est bien certain que de nombreuses erreurs commises les premiers mois de la guerre furent imputables au fait que le pouvoir civil avait promu un certain nombre d’incapables choisis pour leur seul “républicanisme”… au détriment de soldats de grande valeur, mais fichés par les francs-maçons comme catholiques pratiquants.

 

Il est aussi très significatif que, dans chacune de ces émissions, le nom du maréchal Pétain ne fut jamais prononcé, alors qu’il fut incontestablement l’un des principaux acteurs de la victoire et l’un des plus humains de nos généraux.

Il se trouve que cette année du centenaire de ce gigantesque conflit est aussi le soixantième anniversaire de la fin de la guerre d’Indochine, et donc de la chute de Diên Biên Phu.

Au nom de mes amis, anciens du Corps Expéditionnaire Français en Extrême-Orient… qui devait devenir l’Armée d’Indochine, je tiens à préciser à ces raconteurs d’histoire, que nous, “les anciens d’Indo”, nous n’avons besoin ni de leurs pleurs, ni de leurs regrets.

Le seul commentaire que j’ai entendu à ce sujet à la télévision était celui d’un olibrius qui, faisant parler des soldats de cette longue et lointaine guerre… les amenait à déclarer… « Ils nous ont volé notre jeunesse ! »

J’ai fait trois séjours complets en Indochine en unité opérationnelle, donc pendant plus de dix ans. Je n’ai jamais entendu un seul soldat déclarer ce genre d’élucubration. Nous étions tous volontaires… sachant pour la plupart d’entre-nous… exactement… pourquoi nous nous battions. Dès la première année du conflit, nous avions compris qu’il ne s’agissait plus d’une guerre de reconquête coloniale… mais d’une lutte à mort contre les communistes asiatiques… des fous furieux ! Officiellement certes, ils proclamaient leur désir d’indépendance et de liberté… mais en fait ne voulaient qu’une chose… instaurer une dictature communiste au Viêt Nam… au Cambodge… et au Laos.

Il est quand même un fait irréfutable… Jamais… nulle part… sur la grande terre… le communisme n’est arrivé au pouvoir démocratiquement ! Il est aussi incontestable, que jamais les peuples des trois pays de la fédération indochinoise n’ont désiré être “libérés” par les hommes d’Ho Chi Minh, de Giap et de Pham Van Dong. Alors, messieurs, racontez ce que vous voulez sur la guerre de 14-18… mais “lâchez-nous les baskets” au sujet de la guerre d’Indochine !

Nous avons fait cette guerre… terrible par moments… pour empêcher la mainmise marxiste sur des populations laborieuses dont des centaines de milliers se battaient à nos côtés, et n’ont jamais trahi.

Si vous voulez vraiment vous inquiéter des horreurs de cette guerre… de ses tueries… de ses goulags… de nos milliers de copains de toutes races et de toutes religions morts de désespoir dans les camps vietminh… penchez-vous donc sur la trahison généralisée qui, pendant huit longues années a été le fait de vos copains d’hier. Nous, nous n’oublions pas… qu’à plusieurs reprises le général Giap… désespéré par la résistance et l’allant de nos troupes, a déclaré… « Si nous désespérions… la lecture des journaux français nous rendait le moral… »

Oui, nous… personne ne nous a volé notre jeunesse ! C’est avec enthousiasme que nous sommes partis… délivrer l’Indochine de l’occupation japonaise… ensuite, pour la ramener dans l’Empire français… puis dans l’Union française… aidés par les gens de ces pays, pour empêcher la mainmise des fanatiques sur ces terres meurtries, mais qui furent paradisiaques.

Nous, la seule chose qui nous intéresse, c’est de savoir que ce n’est pas à Diên Biên Phu, mais à Paris que cette guerre a été perdue.

Je le répète… nous, nous savions pourquoi nous nous battions. Le gouvernement français qui nous avait envoyés là-bas, ne l’a jamais su ! Mais il n’y eut jamais en Indochine de “quillards” ni d’adeptes de la FNACA.

Ce que nous reprochons encore aujourd’hui à nos gouvernants, soixante-dix ans après le début de la guerre, c’est de ne pas nous avoir défendu face à la trahison des communistes prétendument “français”. Ceux-là même qui ont travaillé avec nos ennemis asiatiques, comme ils avaient “collaboré” avec les nazis, tant que leur patron, Joseph Staline, s’était acoquiné avec Adolf Hitler.

Matériel saboté… Renseignements militaires fournis à l’ennemi… Notes signalétiques récupérées par les cellules communistes en France… sur tous nos prisonniers… et fournies à leurs geôliers. Collectes de sang sabotées… Blessés jetés des trains dans des gares françaises !

Pour nous, ce n’est que cela qui compte, car nous avions fait don de notre jeunesse, de notre allant et de notre patriotisme à la France. Nous, anciens d’Indochine, pour la plupart à l’orée de notre vie… là, et là seulement, est notre regret le plus sincère… N’avoir pas été aimés par notre Patrie que nous servions avec honneur et fidélité ! Comme le disait fort justement le commandant Guillaume, le célèbre “Crabe-Tambour”, qui comme nous tous a aimé ce pays et ses peuples travailleurs… de tout son cœur… de toute son âme… et qui en avait fait sa devise de soldat de France, que beaucoup d’entre nous ont repris à leur compte…

Mon âme à Dieu…
Mon corps à la patrie…
Mon honneur à moi !

Oui, messieurs les “anti tout”, lâchez-nous les baskets, et laissez nous avec nos souvenirs… dans lesquels vous n’avez rien à voir !

Roger Holeindre

Commentaires

  • Ce que tous savaient et que Roger Holeindre se garde bien d'écrire , c'est que l'affaire était jouée d'avance .
    Les meilleurs alliés des intérêts français eussent été l'oncle Ho et les siens pour peu que la France eût été confiée à autre chose que des réacs dépassés par le cours des choses (" le nain interminable ") ou des idéologues dissimulant leur soutien inconditionnel à Wall Street en invoquant le socialisme ( la mafia Léon Blum , Jules Moch , Daniel Mayer et autres " bons Français " )
    Le Japon avait libéré les peuples asiatiques en sortant vainqueur à Tsushima ( 1905 ) et en conquérant leur empire colonial( dès 1936 ). Les nationalistes de toutes origines de l'Est de l'Asie ont subi l'influence de ses nationalistes socialisants et racialistes ( Kita Ikki est le plus connu de ceux-ci ).
    Mieux valait s'entendre avec les guides de l'Asie en gestation que de s'engager dans des guerres dont le seul vainqueur fut le complexe militaro-industriel US .
    Ho Chi Minh célébrait l'amitié traditionnelle entre la Chine et son pays . Cela sonnait faux et nul n'était dupe , surtout pas son puissant voisin
    Une équipe politique avisée eut maintenu la présence française au Vietnam tout en installant au pouvoir un Vietminh qui n'avait rien de communiste .
    Cela Roger Holeindre ne le dit pas . L'a-t-il compris ?
    Pas sûr .

  • Toujours aussi percutant Roger!

    Dommage qu'il ait démissionné du F.N. lorsque Marine a été élue, pour rejoindre Carl Lang qui manifestement ne fait pas le poids requis sur la scène politique française.

  • le conflit de 14/18 ,le début de la fin du monde européen !!!
    salutations.

  • Bravo Roger Holeindre, vous êtes digne d'être appelé un Homme, vos ouvrages doivent être connus de notre Jeunesse Française, lasse de la pourriture ambiante et des hénaurmes mensonges de "" l'histoire officielle "".

  • @ Philippe: oui, c'est dommage en effet. Mais nul ne saurait être parfait.

  • On ne peut qu'apprécier un homme digne comme Roger Holeindre.
    Les films de Schoendoerffer sur l'Indochine sont aussi des témoignages : "Le crabe tambour" et bien sûr "Diên Biên Phu".
    Je me suis toujours posé la question de la trahison : l'état français a-t-il projeté la mort de ses meilleurs soldats afin d'éviter un coup d'état. L'affaire de l'Algérie quelques années plus tard pose la même question.

  • le film sur Dîen Bîen Phu n,est pas vraiment satisfaisant . . .!!
    il ne montre guère les durs combats , et la souffrance des soldats , et aussi la tragique histoire des petites Vietnamiennes qui ont soignés les blessés . .!!
    salutations.

  • Merci à Roger Holeindre de rappeler la vérité sur la guerre d’Indochine, l’héroïsme des combattants français et vietnamiens à nos côtés, mais aussi la lâcheté et la trahison des Français gauchistes qui ont poignardé l’Armée française dans le dos.

  • Un de mes amis, ancien officier, vient de m'envoyer ce mail qui confirme que nous sommes gouvernés par des traîtres :

    "Il y a 69 ans la Wehrmacht capitulait à Reims, et il y a 60 ans c'était les forces françaises à Dien Bien Phu.
    Ce matin à "France"-Inter l'on n'a pas entendu un mot sur le sujet.
    Quant à Ouest-"France", un "directeur de recherches au Ceri-Sciences Po" y célèbre "l'affirmation des valeurs nationalistes" (vietnamiennes bien sur). On y parle aussi de la "lourde défaite française" dont l'exploitation touristique doit permettre de réaliser "un chiffre d'affaire de plus de 25 millions de dollars". Et tout en bas de l'article on signale sobrement que "11 721 soldats français ont été capturés et seuls 3 290 sont revenus". Il semble que certains "camps de la mort" suscitent moins l'indignation que d'autres."

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