Sur le Vieux continent cette montée en puissance résulte aussi bien de l’érosion des valeurs traditionnelles que de l’échec de la politique du multiculturalisme suite au refus des immigrants de s’adapter aux traditions et mode de vie européens. Tout cela contribue à l’agressivité sociale et crée des anomalies dans la psychologie de la société, est convaincue la professeur Elena Ponomareva de l’Institut d'État des relations internationales de Moscou.
« Ce n’est qu’une manifestation des problèmes qui se sont accumulés dans la société en vingt dernières années. Mais la chose la plus terrifiante, c’est que les jeunes ne croient pas en l’avenir. Ni en Allemagne, ni en France, ni en Grande-Bretagne. Ce sont ces jeunes qui créent les structures d’extrême-droite, les structures radicalisées et néonazies. Ils veulent voir un nouveau projet social. Et en constatant l’absence de celui-ci, ils rejoignent les groupes radicaux ».
En Ukraine les groupements néonazis sont aussi en train de monter en puissance. En allant à l’encontre des faits connus de tout le monde et du bon sens, ils sont déterminés à faire oublier le grand rôle qu’ont joué le peuple, la culture et l’Etat russe dans l’histoire de leur pays. Une loi devra être adoptée afin d’autoriser la défense ou le négationnisme public des crimes nazis. Ce qui était une évidence pour le monde entier il y a 70 ans, ne vaut presque rien pour la junte au pouvoir à Kiev, estime le directeur de l’Institut des Russes de l’étranger, Sergueï Panteleïev.
« C’est une déformation totale de l’histoire, la négation de la qualité même de l’Ukraine en tant que successeur de la Rus' de Kiev, en tant qu’Etat lié avec la Russie par mille ans d’histoire commune. C’est le refus de tout ce qui lie aujourd’hui l’Ukraine non seulement à la Russie mais aussi à la Biélorussie. Les collaborationnistes se sont emparés du pouvoir à Kiev. Pour eux ceux qui ont combattu du côté d’Hitler sont des héros alors que les vainqueurs du fascisme et ceux qui ont sauvé l’Europe, ce sont les ennemis ».
Est-ce que le génocide perpétré par les néonazis en Ukraine permettra aux Européens de comprendre quel avenir leur attend, s’ils oublient complètement les leçons de l’histoire ?
http://french.ruvr.ru/2014_05_07/Un-spectre-hante-lEurope-le-spectre-du-neonazisme-9453/
Commentaires
Les officiels russes sont tenus d'employer un certain langage , aujourd'hui comme hier .
En conclure qu'ils sont dupes de leurs propos , c'est aller vite en besogne . Il s'agit simplement pour eux de mobiliser des foules avec des clichés à l'efficacité prouvée .
Le nazisme était propre à l'Allemagne d'une certaine époque . Ses idéologues n'ont nullement innové , les lecteurs du vieil Herder le savent .
Le nazisme ne renaîtra pas . Ce qu'il comportait de vrai est universellement reconnu , hors d'Occident .
Ce n'est pas bon signe pour nous .
Le retour de la bête immonde, toujours et encore! Pitié!
Que les Russes gardent cette rhétorique éculée pour les Ukrainiens, mais qu'ils en face grâce aux autres Européens!
Mais pourquoi pour la jeunesse ukrainienne? Et seulement pour elle? Toute personne qui défend l'intégrité de son pays est-elle "nazie"? C'est absurde!
Les zélites au pouvoir savent très bien pourquoi les Nations se réveillent, elles en ont plus qu'assez de la ruine organisée cyniquement contre elles.
Il est trop facile d'insulter les défenseurs de ces Nations en les traitant de nazis ou néonazis, cela ne change rien au fait que la colère est légitime, que les criminels cosmopolites en ont fait le plein,que le réservoir déborde et risque de prendre feu et d'exploser. A jouer avec des allumettes en permanence, il faut s'y attendre.
Les fascistes au sens mauvais ( il y en a un bon), sont justement les insulteurs, pauvres en vocabulaire, because....
Comme le souligne Elena Ponomareva, dans les pays de l’Europe occidentale, c’est la politique immigrationiste des mondialistes qui pousse les jeunes vers le populisme et le nationalisme. Mais cette situation n’est pas du tout comparable à celle de la Russie, de l’Ukraine ou de la biélorussie.Il ne faut donc pas l’analyser sur la même base de critères que nous avons en France.
Le terme "néo-nazi" doit être utilisé avec prudence, surtout parce qu'il est utilisé systématiquement par les défenseurs du Système cosmopoliste occidental pour diaboliser systématiquement tout mouvement de résistance identitaire et patriotique (loi de Godwin). Ce terme, qui a pris le relais de "fasciste" (trop faible), est instrumentalisé dans des buts politiques évidents. Le nazisme est mort avec son fondateur.
Les heures les plus sombres de notre circoncistoire !