« Nous sommes ces soldats qui grognaient par le monde
Mais qui marchaient toujours et n’ont jamais plié…
Nous sommes cette église et ce faisceau lié
Nous sommes cette race éternelle et profonde…
Nos fidélités sont des citadelles »
Charles Peguy
Livres sur « l’Indo » ici
Par ailleurs Roger Holeindre, ancien d’Indochine et d’Algérie, Président du Cercle National des Combattants, a publié ces jours-ci une « lettre ouverte aux antimilitaristes traîtres à leur pays aux pleureuses professionnelles et aux défaitistes… jamais lassés de raconter des inepties » :
« Le centenaire de la déclaration de la guerre de 14-18 a permis à toute cette chienlit de déverser aussitôt, par médias interposés, des tombereaux de mensonges et de lamentations sur le sort des poilus de la Grande guerre… qui soi-disant… devait être la dernière. Bien sûr, notre président de la République, entre deux rendez-vous galants, y a été aussi des sa pleurnicherie. Mais, comme pour les premiers cités, pas un mot de bravoure… de patriotisme… d’élan national. Il n’y avait donc en 1914 que des “veaux” menés à l’abattoir !
Contre-info.com
Commentaires
A. H. a commis des erreurs . Il a cependant compris ce qui échappe au bien sympathique baroudeur que fut Roger Holeindre : l'homme blanc ne pourra se maintenir en Extrême-Orient .
La prise de Singapour a la suite d'une campagne audacieuse et remarquable par les troupes du général Yamashita marque une date dans l'Histoire . L'Occident perdit la face , ce qui ne pardonne pas dans cette partie du monde .
La partie était jouée bien avant que le Japon vaincu n'humilie publiquement les troupes françaises d'Indochine et ne remette le pouvoir au Vietminh .
Même le général Leclerc avait compris que l'Indochine était un piège . Il appartint à un laquais des USA d'engager notre pays dans une guerre qui ne pouvait se conclure que par un désastre .
Dommage que le film de Pierre Schoendoerffer traitant de cette bataille ne soit pas à la hauteur de sa "317 ième section". On se consolera en revoyant "Les Centurions" (avec en particulier l'excellent Maurice Ronet ) traitant de la fin de la bataille de Dien Bien Phu, puis de la Guerre d'Algérie avec sa célèbre bataille d'Alger.
Merci Gaëlle de commémorer à nouveau la bataille de Dien Bien Phu et d’honorer nos combattants. Et c’est l’occasion de relire la très belle lettre de Roger Holeindre.
@Bertrand : merci pour votre indication du film "Les Centurions" que je ne connaissais pas.
Ceux de 14-18,ceux de 39 -45 ont droit qu"à leur tombe la foule vienne et prie .Pacifistes ou guerriers , paysans ou citadins ,ils ont répondu à l’appel du pays . ils étaient mobilisés .Le tribunal militaire était là pour les insoumis ,les déserteurs ,les trahisons . C’était la peine de mort . Ceux qui sont tombés dans la cuvette sinistre de Dien bien Phu ,ceux qui ont crevé de faim ,de tortures ,d’abandon dans les camps de prisonniers du VietMinh étaient eux des soldats engagés . Eux ,ils avaient mis volontairement leur jeunesse ,leur vie au service du pays .Ils avaient une haute idée du sacrifice .Aux ordres de la République ils sont partis pour secourir nos compatriotes martyrisés sous le joug japonais .Le combat de libération se prolongea en une guerre d’embuscades ,de traquenards ,de pièges contre l’entreprise communiste du VietMinh qui voulait s’emparer de toute la péninsule indochinoise .Oubliés de la métropole ,trahis par les rouges de Paris ,écrasés par l’artillerie Viet ,ils furent vaincus dans la cuvette . A leur retour ,les dockers de Marseille ,les cheminots de la SNCF les insultèrent . Des blessés furent giflés .Les survivants se souviennent encore des trahisons qu"ils ont subis .Et à la mort du vainqueur ,le général Giap ,Notre ministre des affaires étrangères ,Fabius ,lui adressa un long méssage d’admiration et de félicitations .Il n’est pas toujours bon de servir la France.