Michel Cardoze renonce finalement à être le conseiller culturel de Robert Ménard à la mairie de Béziers (Hérault). Il l'a annoncé ce mercredi sur sa page Facebook. L'ancien journaliste à « l'Humanité », connu pour sa moustache lorsqu'il présentait des années durant la météo sur TF1, a fait grand bruit quand il avait annoncé début juin avoir accepté d'être le conseiller culturel de Robert Ménard, soutenu par le Front national.
Sur sa page Facebook, l'ancien journaliste et ami de longue date de Ménard écrit ceci:
«Chers amis,
J’ai décidé de mettre fin à ma mission de conseil auprès du Maire de Béziers qui s'inscrivait dans le cadre d'un projet d'événement culturel à concevoir pour cette ville aux traditions populaires.
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Les arguments qui expliquaient ce choix n’ont pas été compris. Travailler avec une municipalité élue avec le soutien du FN, cela pouvait surprendre de ma part, mais ne supposait aucune complaisance à l’égard des idées de ce parti bien au contraire. Tout au long de ma vie mes choix, mes actes et mes écrits parlent pour moi. Personne ne peut mettre en doute mes convictions dans ce domaine. Je regrette profondément les amalgames désagréables dont j’ai fait l’objet, qui ont touché mes plus proches et je mets donc fin à ma participation à ce projet. Je demeure convaincu que la culture, au contact de ceux qui se sentent abandonnés, contribue au recul des idées de repli ou de rejet».
Le 6 juin dernier, il avait indiqué sur le site Internet du «Midi libre» après la polémique suscitée par son arrivée auprès de Ménard: «Je ne partage pas toutes ses idées politiques mais, lorsqu'il m'a proposé de travailler à ses côtés à l'invention d'un projet culturel, j'ai tout de suite dit oui. Parce que c'est un ami et surtout parce que Béziers est une belle ville».
Deux semaines après, Michel Cardoze n'a pas pu résister à la pression de ses détracteurs et lâche donc l'ancien patron de Reporters sans frontières, Robert Ménard, avec lequel il a déjà collaboré sur son site internet.
LeParisien.fr
Commentaires
Drôle d'idée de la part de Mr Ménard d'aller chercher un ancien journaliste d'un quotidien communiste, et qui n'a jamais renié son passé semble-t-il, pour lui confier la "culture"!..
Où même les journalistes bien en cours découvrent la diabolisation dont ils été eux-mêmes une des chevilles ouvrières ! On ne pleurera pas sur eux !
Un pleutre et une couille molle ! Du balai ! J'espère qu'il cessera également de sévir sur Bd Voltaire créé par Ménard.
le sieur Cardoze devait bien s,attendre à un océan de réprobations de la part de ses compagnons de route , et consorts.!
il fait parti de tout ceux et celles qui osent exprimer une vérité dérangeante pour le Systéme , et ensuite s,excuse platement et battent leur coulpe pendant des décennies . .!!
quel guignol.. !!
salutations.
Le communisme français fut une espèce de fourre-tout ; des rêveurs impénitents y côtoyaient de sinistres arrivistes , les cuistres de l'EN pimentant leur assemblée fort hétéroclite en, dépit des purges répétées sur ordre de la maison-mère .
Rien d'inquiétant ! Si le " pouvoir bourgeois " s'en accommodait , c'est sans doute qu'en dépit des rodomontades révolutionnaires il savait que la menace n'était pas de ce côté .
La vraie remise en cause ne pouvait venir que de la conjonction des rebelles de droite et de gauche , de leur union sur l'essentiel , la lutte contre les commis de la maison Rothschild grimés en démocrates .
Les héritiers du communisme sont souvent d'une candeur touchante , ceux surtout qui n'ont pas orchestré leur ralliement aux " Droits de l'Homme " .
Le communisme français fut une aberration digne de ces intelligents d'une rare stupidité qui l'illustrèrent :Henri Lefebvre , Roger Garaudy , Louis Althusser et l'impénitent jobard qu'est Alain Badiou .
Ils vécurent avec Lénine au pays des merveilles . N'attendez rien d'eux ...