Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Malaisie: un homme condamné à mort pour le meurtre d'une Française

3987729_foray_640x280.jpg

Un Malaisien a été condamné à mercredi pour le de Stéphanie Foray, une touriste française âgée de 30 ans, retrouvée morte en août 2011 sur l'île de Tioman, au large de la côte orientale du pays.

  

 

La jeune femme, employée municipale à Menton (Alpes-Maritimes), avait disparu en mai 2011 alors qu'elle séjournait sur cette île touristique. Son n'avait été retrouvé que trois mois plus tard, enfoui sous le sol d'une grotte. Rapidement, un commerçant de l'île, Asni Omar, 39 ans, avait été interpellé par la police. L'homme, qui tenait une échoppe sur la plage et vendait du matériel balnéaire, était soupçonné d'avoir tué Stéphanie Foray après que celle-ci avait refusé ses avances.

Deux ans après ce drame, le tribunal de Kuantan, la capitale de la province malaisienne de Pahang, l'a condamné à mort mercredi. Dans le rendu du verdict, la juge Mariana Yahya a indiqué que la défense n'était pas parvenue à susciter le doute sur sa culpabilité. «Je déclare l'accusé coupable. Il n'y a donc qu'une peine : la mort par pendaison», a-t-elle déclaré.

La mère de Stéphanie «n'espérait rien d'autre»

Après le prononcé de la peine, la mère de la victime, Irène Mortel, s'est levée, a regardé l'accusé et s'est mise à pleurer. «Je n'espérais rien d'autre. C'est tout. Je sais que ça ne peut rien changer», a-t-elle déclaré en quittant le tribunal, aux côté du père de Stéphanie, Joël.

Les proches d'Asni Omar ont serré dans les bras le condamné en pleurant. Il a ensuite été amené hors de la salle par la police.

Au moment de sa disparition, Stéphanie Foray effectuait un périple en Asie, dans le cadre d'une mise en disponibilité de deux ans accordée par son employeur. Son voyage l'avait conduite en Inde et au Sri Lanka avant sa visite en Malaisie. Arrivée en Malaisie le 5 mai 2011, elle avait été portée disparue quelques jours après avoir pris un ferry pour se rendre sur Tioman.

En Malaisie, les assassinats sont punis de la peine de mort par pendaison, mais les condamnés peuvent faire appel. C'est d'ailleurs ce qu'a fait Asni Omar après l'annonce du verdict.  

LeParisien.fr  - 09 07 14

Commentaires

  • Dans toute cette partie du monde les assassins sont exécutés et personne ne s'en plaint . Il s'agit simplement d'un nettoyage de la société .
    L'Occident n'est nullement présenté comme un modèle ; c'est l'exemple même de ce qu'il faut éviter . L'individu s'inscrit dans une lignée et il doit respecter le code social qui lui fut transmis par l'éducation . C'est en cela qu'il est libre .
    Cela vous choque . Nous ne les choquons pas moins et les résultats que nous obtenons ne les séduisent pas .

    La Malaisie du Charentais Fauconnier est loin , bien loin ...

  • un exemple à suivre , un pays qui rend la justice comme il se doit. n,en déplaise à tous les abolitionnistes .
    salutations.

Les commentaires sont fermés.